Les lycées du pays risquent d'être paralysés les 27 et 28 octobre prochains. Le Cnapest (Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), de loin le syndicat le plus représentatif dans le palier du secondaire et qui est à l'origine de cet appel à la grève, compte mettre la pression sur les pouvoirs publics pour les amener à satisfaire aux revendications du syndicat. Cette décision de recourir à ce mouvement de protestation, qui a été prise par le conseil national du Cnapest au cours d'une réunion tenue ce week-end, est sous-tendue par moult considérations. A titre d'illustration, le coordinateur national du Cnapest avance le point relatif au statut particulier des enseignants. « Jusqu'à maintenant nous n'avons aucune nouvelle de ce statut pourtant adopté par le Conseil du gouvernement le 11 septembre dernier », a indiqué hier Nouar Larbi. Contacté par nos soins, le premier responsable de ce syndicat a aussi évoqué la question du régime indemnitaire en soutenant que « le ministère n'a pas encore ouvert les négociations sur ce chapitre » en s'interrogeant sur les raisons de ces tergiversations. Nouar Larbi dira encore que la situation dans deux wilayas du pays, Constantine et Mostaganem, est explosive tout en accusant les responsables locaux de l'éducation nationale d'être à l'origine de cette fâcheuse situation. Le Cnapest ne compte nullement s'arrêter à ce stade puisque, selon son coordinateur national, le Conseil national a demandé à ses troupes de réfléchir déjà aux actions futures du syndicat, leur proposant trois formules. Ainsi il y a la perspective de recourir à la grève illimitée, à une grève d'une semaine renouvelable ou, enfin, à une grève périodique, c'est-à-dire trois à quatre jours de grève chaque semaine. A. S. Les lycées du pays risquent d'être paralysés les 27 et 28 octobre prochains. Le Cnapest (Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), de loin le syndicat le plus représentatif dans le palier du secondaire et qui est à l'origine de cet appel à la grève, compte mettre la pression sur les pouvoirs publics pour les amener à satisfaire aux revendications du syndicat. Cette décision de recourir à ce mouvement de protestation, qui a été prise par le conseil national du Cnapest au cours d'une réunion tenue ce week-end, est sous-tendue par moult considérations. A titre d'illustration, le coordinateur national du Cnapest avance le point relatif au statut particulier des enseignants. « Jusqu'à maintenant nous n'avons aucune nouvelle de ce statut pourtant adopté par le Conseil du gouvernement le 11 septembre dernier », a indiqué hier Nouar Larbi. Contacté par nos soins, le premier responsable de ce syndicat a aussi évoqué la question du régime indemnitaire en soutenant que « le ministère n'a pas encore ouvert les négociations sur ce chapitre » en s'interrogeant sur les raisons de ces tergiversations. Nouar Larbi dira encore que la situation dans deux wilayas du pays, Constantine et Mostaganem, est explosive tout en accusant les responsables locaux de l'éducation nationale d'être à l'origine de cette fâcheuse situation. Le Cnapest ne compte nullement s'arrêter à ce stade puisque, selon son coordinateur national, le Conseil national a demandé à ses troupes de réfléchir déjà aux actions futures du syndicat, leur proposant trois formules. Ainsi il y a la perspective de recourir à la grève illimitée, à une grève d'une semaine renouvelable ou, enfin, à une grève périodique, c'est-à-dire trois à quatre jours de grève chaque semaine. A. S.