Abderrachid Boukerzaza a révélé que le gouvernement a initié 5 mesures pour booster et favoriser la production nationale. Abderrachid Boukerzaza a révélé que le gouvernement a initié 5 mesures pour booster et favoriser la production nationale. Le gouvernement, s'il compte mettre de l'ordre dans un marché du médicament par trop déréglé, il ambitionne aussi de promouvoir la production nationale et, partant, de réduire la facture d'importation. Pour ce faire, il a été décidé d'interdire l'importation des médicaments qui sont, en paralléle, produits localement, notamment si ces derniers couvrent l'ensemble des besoins du marché national. Le gouvernement a par ailleurs décidé, et par voie de conséquence, d'encourager la production nationale de médicaments et de favoriser, dans ce cadre, le générique. A l'évidence cette nouvelle démarche nécessite aussi l'introduction de nouvelles mesures d'encouragement au profit des investisseurs, ce qui n'a pas été occulté par le gouvernement. Saidal, la plus grande entreprise publique activant dans le secteur de la production de médicaments sera, comme l'a annoncé hier le ministre de a Communication lors d'une conférence de presse au CIP (centre international de presse) encouragé et soutenu pour en faire un vrai fer de lance de la production nationale par les pouvoirs publics. Abderrachid Boukerzaza, qui rendait compte du contenu de la réunion du conseil de gouvernement, a révélé que ce dernier à initié 5 mesures pour booster et favoriser la production nationale. Désormais, ainsi, les importateurs et les laboratoires ne peuvent plus se suffire de la seule activité d'importer car, au bout de deux années d'exercice, ils sont tenus d'investir dans la production. En vérité cette mesure existait déjà mais, sous la pression de puissants lobbies, les pouvoirs publics ne l'ont pas appliqué. Ces 5 mesures ont été décidées hier en conseil de gouvernement après le débat qui a suivi la communication du ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale relative à la tarification référentielle des médicaments, dans l'objectif aussi de garantir les grands équilibres de la CNAS (caisse nationale de sécurité sociale) qui souffre énormément du fait de la lourde facture induite par le remboursement des médicaments . A ce titre Boukerzaza dira que rien que pour le premier semestre de l'année en cours la facture a été de l'ordre de 39, 55 milliards de dinars alors qu'elle a été estimée à 64, 56 milliards de dinars pour l'année 2007. Boukerza a indiqué que cette facture a triplé entre 2001 et 2008 passant ainsi de 23 à 70 milliards de dinars. Le ministre a reconnu que des irrégularités faussent la donne et c'est pourquoi, a-t-il indiqué, le gouvernement a décidé d'assainir le fichier du tiers payant et ce, au profit des démunis et des malades atteints de maladies chroniques. Il a de même annoncé que le gouvernement compte poursuivre l'élargissement de la liste des médicaments soumis à la nouvelle tarification référentielle de médicaments. Il faut dire que cette nouvelle tarification qui est entrée en vigueur le 2 octobre a donné des fruits puisque Boukerzaz a annoncé que les tarifs de nombreux médicaments ont connu une baisse substantielle. Et pour mieux gérer et contrôler cette situation le gouvernement a mis sur pied une commission ministérielle avant la fin 2009. A l'évidence, et outre la volonté de vouloir baisser la facture de l'imploration du médicament qui culmine à hauteur de 1,2 milliards de dollars, le gouvernement, dira Boukerzzaza, compte réguler un marché par trop anarchique. A. S. Le gouvernement, s'il compte mettre de l'ordre dans un marché du médicament par trop déréglé, il ambitionne aussi de promouvoir la production nationale et, partant, de réduire la facture d'importation. Pour ce faire, il a été décidé d'interdire l'importation des médicaments qui sont, en paralléle, produits localement, notamment si ces derniers couvrent l'ensemble des besoins du marché national. Le gouvernement a par ailleurs décidé, et par voie de conséquence, d'encourager la production nationale de médicaments et de favoriser, dans ce cadre, le générique. A l'évidence cette nouvelle démarche nécessite aussi l'introduction de nouvelles mesures d'encouragement au profit des investisseurs, ce qui n'a pas été occulté par le gouvernement. Saidal, la plus grande entreprise publique activant dans le secteur de la production de médicaments sera, comme l'a annoncé hier le ministre de a Communication lors d'une conférence de presse au CIP (centre international de presse) encouragé et soutenu pour en faire un vrai fer de lance de la production nationale par les pouvoirs publics. Abderrachid Boukerzaza, qui rendait compte du contenu de la réunion du conseil de gouvernement, a révélé que ce dernier à initié 5 mesures pour booster et favoriser la production nationale. Désormais, ainsi, les importateurs et les laboratoires ne peuvent plus se suffire de la seule activité d'importer car, au bout de deux années d'exercice, ils sont tenus d'investir dans la production. En vérité cette mesure existait déjà mais, sous la pression de puissants lobbies, les pouvoirs publics ne l'ont pas appliqué. Ces 5 mesures ont été décidées hier en conseil de gouvernement après le débat qui a suivi la communication du ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale relative à la tarification référentielle des médicaments, dans l'objectif aussi de garantir les grands équilibres de la CNAS (caisse nationale de sécurité sociale) qui souffre énormément du fait de la lourde facture induite par le remboursement des médicaments . A ce titre Boukerzaza dira que rien que pour le premier semestre de l'année en cours la facture a été de l'ordre de 39, 55 milliards de dinars alors qu'elle a été estimée à 64, 56 milliards de dinars pour l'année 2007. Boukerza a indiqué que cette facture a triplé entre 2001 et 2008 passant ainsi de 23 à 70 milliards de dinars. Le ministre a reconnu que des irrégularités faussent la donne et c'est pourquoi, a-t-il indiqué, le gouvernement a décidé d'assainir le fichier du tiers payant et ce, au profit des démunis et des malades atteints de maladies chroniques. Il a de même annoncé que le gouvernement compte poursuivre l'élargissement de la liste des médicaments soumis à la nouvelle tarification référentielle de médicaments. Il faut dire que cette nouvelle tarification qui est entrée en vigueur le 2 octobre a donné des fruits puisque Boukerzaz a annoncé que les tarifs de nombreux médicaments ont connu une baisse substantielle. Et pour mieux gérer et contrôler cette situation le gouvernement a mis sur pied une commission ministérielle avant la fin 2009. A l'évidence, et outre la volonté de vouloir baisser la facture de l'imploration du médicament qui culmine à hauteur de 1,2 milliards de dollars, le gouvernement, dira Boukerzzaza, compte réguler un marché par trop anarchique. A. S.