Pas moins de 25 stations-service ont cessé leurs activités ces dernièrs jours à Alger et sa banlieue. L'on peut aisément relever que ces derniers jours, les stations d'essence sont prises d'assaut par un rush important de citoyens. Pas moins de 25 stations-service ont cessé leurs activités ces dernièrs jours à Alger et sa banlieue. L'on peut aisément relever que ces derniers jours, les stations d'essence sont prises d'assaut par un rush important de citoyens. Alger est sous la menace d'une sérieuse crise de carburant. La fermeture d'un nombre important de stations-service dans la capitale et ses environs pour cause de travaux publics, notamment ceux liés aux chantiers du métro d'Alger. A ce titre, il faut savoir que pas moins de 25 stations-service ont cessé leurs activités ces dernières semaines à Alger et sa banlieue. Dans ce contexte, l'on peut aisément relever que ces derniers jours, les stations d'essence sont prises d'assaut par un rush important de citoyens. En effet, aujourd'hui plus que jamais, de longues files de véhicules se forment chaque matin, quelquefois le soir aussi, devant les points de vente de Naftal. Selon de nombreux gérants et propriétaires de stations-service à Alger, une véritable crise de carburant risque d'étouffer la capitale au regard de la demande quotidienne en essence, en diesel comme en gasoil, de l'immense parc de véhicules que comprend Alger et sa périphérie. De son côté, le syndicat national des travailleurs de Naftal n'hésite pas, lui aussi, à tirer la sonnette d'alarme. D'après ces responsables, sur l'ensemble du territoire national, près de 100 stations ont été amenées à se mettre à l'arrêt alors que le parc automobile a quadruplé durant la même période. Pas moins de 80 stations-service gérées par des privés et 16 autres sous la coupe de Naftal ont fermé suite aux travaux de réalisation de projets d'utilité publique dans plusieurs wilayas du pays. En réalité, les pouvoirs publics, nous a-t-on expliqué, ont affecté les terrains et les assiettes foncières sur lesquelles se trouvent les stations-service à des projets de logements, de routes, de ponts ou de voies ferrées. Dans ce sillage, rien qu'à Alger, de 201 stations, nous sommes passés à 141 en l'espace de quelques années seulement. Pour sa part, la direction de Naftal dégage toute responsabilité dans ce dossier et affirme qu'elle n'a reçu aucun dédommagement financier pour construire d'autres points de vente et pallier la récente fermeture de ces stations-service. Pour rappel, on recense 1.952 stations-service à travers tout le pays. 1.100 stations sont managées par des tiers privés alors que Naftal gère directement 334 stations. 340 autres appartiennent également à l'opérateur public, filiale de Sonatrach, mais leur gestion est confiée à des gérants privés. Il est à souligner enfin que de nombreuses stations-service dans notre pays ne sont pas conformes aux normes et conditions d'activité en vigueur sur le plan international et elles se caractérisent par l'absence de conditions d'hygiène et la détérioration de l'état du goudronnage, ce qui les rend très difficiles d'accès, sans parler de la qualité des produits vendus. Par ailleurs, plusieurs stations se sont distinguées par la qualité douteuse de l'essence qu'elles commercialisent. Pour doubler leurs chiffres d'affaires, certains gérants de stations n'hésitent pas à mélanger le carburant avec l'eau. Beaucoup de cas semblables ont été enregistrés ces dernières années dans la capitale, dont une station-service à Zéralda qui a fait, par le passé, l'objet d'une fermeture pour des raisons liées à la qualité du carburant servi. Le responsable de cette station a fait acte de tromperie envers ses clients en mélangeant de l'essence avec de l'eau. C'est dire donc que beaucoup reste à faire pour contrôler et moderniser nos stations-service. S. A. Alger est sous la menace d'une sérieuse crise de carburant. La fermeture d'un nombre important de stations-service dans la capitale et ses environs pour cause de travaux publics, notamment ceux liés aux chantiers du métro d'Alger. A ce titre, il faut savoir que pas moins de 25 stations-service ont cessé leurs activités ces dernières semaines à Alger et sa banlieue. Dans ce contexte, l'on peut aisément relever que ces derniers jours, les stations d'essence sont prises d'assaut par un rush important de citoyens. En effet, aujourd'hui plus que jamais, de longues files de véhicules se forment chaque matin, quelquefois le soir aussi, devant les points de vente de Naftal. Selon de nombreux gérants et propriétaires de stations-service à Alger, une véritable crise de carburant risque d'étouffer la capitale au regard de la demande quotidienne en essence, en diesel comme en gasoil, de l'immense parc de véhicules que comprend Alger et sa périphérie. De son côté, le syndicat national des travailleurs de Naftal n'hésite pas, lui aussi, à tirer la sonnette d'alarme. D'après ces responsables, sur l'ensemble du territoire national, près de 100 stations ont été amenées à se mettre à l'arrêt alors que le parc automobile a quadruplé durant la même période. Pas moins de 80 stations-service gérées par des privés et 16 autres sous la coupe de Naftal ont fermé suite aux travaux de réalisation de projets d'utilité publique dans plusieurs wilayas du pays. En réalité, les pouvoirs publics, nous a-t-on expliqué, ont affecté les terrains et les assiettes foncières sur lesquelles se trouvent les stations-service à des projets de logements, de routes, de ponts ou de voies ferrées. Dans ce sillage, rien qu'à Alger, de 201 stations, nous sommes passés à 141 en l'espace de quelques années seulement. Pour sa part, la direction de Naftal dégage toute responsabilité dans ce dossier et affirme qu'elle n'a reçu aucun dédommagement financier pour construire d'autres points de vente et pallier la récente fermeture de ces stations-service. Pour rappel, on recense 1.952 stations-service à travers tout le pays. 1.100 stations sont managées par des tiers privés alors que Naftal gère directement 334 stations. 340 autres appartiennent également à l'opérateur public, filiale de Sonatrach, mais leur gestion est confiée à des gérants privés. Il est à souligner enfin que de nombreuses stations-service dans notre pays ne sont pas conformes aux normes et conditions d'activité en vigueur sur le plan international et elles se caractérisent par l'absence de conditions d'hygiène et la détérioration de l'état du goudronnage, ce qui les rend très difficiles d'accès, sans parler de la qualité des produits vendus. Par ailleurs, plusieurs stations se sont distinguées par la qualité douteuse de l'essence qu'elles commercialisent. Pour doubler leurs chiffres d'affaires, certains gérants de stations n'hésitent pas à mélanger le carburant avec l'eau. Beaucoup de cas semblables ont été enregistrés ces dernières années dans la capitale, dont une station-service à Zéralda qui a fait, par le passé, l'objet d'une fermeture pour des raisons liées à la qualité du carburant servi. Le responsable de cette station a fait acte de tromperie envers ses clients en mélangeant de l'essence avec de l'eau. C'est dire donc que beaucoup reste à faire pour contrôler et moderniser nos stations-service. S. A.