Cette réunion est sensée stopper la dégringolade des prix induite par une baisse de la demande mondiale de brut du fait de la récession économique. Cette réunion est sensée stopper la dégringolade des prix induite par une baisse de la demande mondiale de brut du fait de la récession économique. C'est demain que se tient la réunion d'urgence des pays membres de l'OPEP sur fond de chute spectaculaire des prix induite par la récession économique. Cette réunion est sensée stopper la dégringolade des prix induite par une baisse de la demande mondiale de brut du fait de la récession économique. Mais, l'OPEP a –t-elle le pouvoir d'influer sur le prix sachant que 55% de la production mondiale de brut se fait en dehors de ce cartel ? Sauf grande surprise, l'OPEP optera pour une baisse importante de sa production du brut à l'effet de stopper la chute des prix qui sont tombé hier à 69 dollars. Le tout est de savoir quelle sera l'ampleur de cette baisse. « Je pense qu'il y a un consensus parmi les membres de l'Opep et que c'est une urgence pour tous. Il ne fait aucun doute (...) que l'offre est supérieure à la demande d'environ 2 millions de barils par jour », a déclaré Chakib Khelil, Président de l'OPEP ce dimanche à l'ENTV. Pour Nicolas Sarkis, expert pétrolier et néanmoins directeur d'Arab petroleum research center (APRC) de Paris a affirmé dans un entretien accordé à l'APS que « l'OPEP est évidemment la mieux placée pour stopper la baisse des prix et les pousser à nouveau vers les 100-110 dollars le baril. La condition à cela est évidemment une réduction des exportations et l'envoi, dans ce sens, d'un signal suffisamment fort au marché. Compte tenu de la révision à la baisse des besoins, une réduction de la production OPEP de quelque 2 millions de barils/jour de pétrole brut s'impose », a-t-il assuré. Pour sa part, l'économiste Abderrahmane Mebtoul affirme à contrario que l'OPEP n'est pas en mesure de stopper cette chute arguant que 55% de la production mondiale commercialisée se fait en dehors de l'OPEP. De plus, il rappelle que la décision prise par l'OPEP lors de la sa dernière réunion tenue à Vienne en septembre dernier de baisser sa production de pétrole de 520.000 barils/jour ne semble pas avoir eu un grand impact sur les marchés pétroliers. Signe de la faiblesse de l'OPEP à stopper la chute des prix, la Libye, l'Iran, le Vénezuela et l'Algérie, membres du cartel, viennent d'appeler tous les pays producteurs non OPEP, tels que le Mexique, la Russie, la Norvège à « serrer le robinet en unissant leurs efforts à l'initiative de l'OPEP de réduire la production ». Tout porte à croire qu'il s'agit là d'un vœux pieux. Quoi qu'il en soit, le challenge pour les pays de l'OPEP consiste à maintenir un dollar fort. Mais pour ce faire, il faudrait faire en sorte de renchérir les prix du pétrole en optant pour une baisse « importante » de la production de brut de l'ordre de 2 millions de barils jour. En clair, les membres de l'OPEP ont, vu la baisse de la demande, intérêt à réduire la production de brut en vue de conforter les prix ce qui permettra, chemin faisant, un taux de change favorable au dollar. Ce qui arrangerait les affaires des pays producteurs de pétrole. Les analystes sont formels : « tant que le dollar ne donne pas de signe de faiblesse les prix vont continuer à glisser ». Un cas de figure qui n'arrange nullement les pays producteurs et au premier chef l'Algérie. M. C. C'est demain que se tient la réunion d'urgence des pays membres de l'OPEP sur fond de chute spectaculaire des prix induite par la récession économique. Cette réunion est sensée stopper la dégringolade des prix induite par une baisse de la demande mondiale de brut du fait de la récession économique. Mais, l'OPEP a –t-elle le pouvoir d'influer sur le prix sachant que 55% de la production mondiale de brut se fait en dehors de ce cartel ? Sauf grande surprise, l'OPEP optera pour une baisse importante de sa production du brut à l'effet de stopper la chute des prix qui sont tombé hier à 69 dollars. Le tout est de savoir quelle sera l'ampleur de cette baisse. « Je pense qu'il y a un consensus parmi les membres de l'Opep et que c'est une urgence pour tous. Il ne fait aucun doute (...) que l'offre est supérieure à la demande d'environ 2 millions de barils par jour », a déclaré Chakib Khelil, Président de l'OPEP ce dimanche à l'ENTV. Pour Nicolas Sarkis, expert pétrolier et néanmoins directeur d'Arab petroleum research center (APRC) de Paris a affirmé dans un entretien accordé à l'APS que « l'OPEP est évidemment la mieux placée pour stopper la baisse des prix et les pousser à nouveau vers les 100-110 dollars le baril. La condition à cela est évidemment une réduction des exportations et l'envoi, dans ce sens, d'un signal suffisamment fort au marché. Compte tenu de la révision à la baisse des besoins, une réduction de la production OPEP de quelque 2 millions de barils/jour de pétrole brut s'impose », a-t-il assuré. Pour sa part, l'économiste Abderrahmane Mebtoul affirme à contrario que l'OPEP n'est pas en mesure de stopper cette chute arguant que 55% de la production mondiale commercialisée se fait en dehors de l'OPEP. De plus, il rappelle que la décision prise par l'OPEP lors de la sa dernière réunion tenue à Vienne en septembre dernier de baisser sa production de pétrole de 520.000 barils/jour ne semble pas avoir eu un grand impact sur les marchés pétroliers. Signe de la faiblesse de l'OPEP à stopper la chute des prix, la Libye, l'Iran, le Vénezuela et l'Algérie, membres du cartel, viennent d'appeler tous les pays producteurs non OPEP, tels que le Mexique, la Russie, la Norvège à « serrer le robinet en unissant leurs efforts à l'initiative de l'OPEP de réduire la production ». Tout porte à croire qu'il s'agit là d'un vœux pieux. Quoi qu'il en soit, le challenge pour les pays de l'OPEP consiste à maintenir un dollar fort. Mais pour ce faire, il faudrait faire en sorte de renchérir les prix du pétrole en optant pour une baisse « importante » de la production de brut de l'ordre de 2 millions de barils jour. En clair, les membres de l'OPEP ont, vu la baisse de la demande, intérêt à réduire la production de brut en vue de conforter les prix ce qui permettra, chemin faisant, un taux de change favorable au dollar. Ce qui arrangerait les affaires des pays producteurs de pétrole. Les analystes sont formels : « tant que le dollar ne donne pas de signe de faiblesse les prix vont continuer à glisser ». Un cas de figure qui n'arrange nullement les pays producteurs et au premier chef l'Algérie. M. C.