Le lancement d'un bouquet de chaînes régionales ou thématiques ne peut que remettre sur orbite les compétences et les créateurs, tout en faisant la promotion de la société de l'information. Trente cinq ans après le naissance de la Radio Télévision Algérienne, ce qui peut retenir l'attention, c'est la nouvelle aventure intellectuelle qui nous attend avec le lancement prochainement de nouvelles chaînes de télévision, et dont le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a décliné les noms. Il s'agit de la chaîne El Maarifa, de la chaîne parlementaire, de la chaîne du Saint Coran, de la chaîne jeunesse et sport. C'est que la technologie permet de rêver. Les contraintes qu'on rencontrait avec l'analogique semblent maintenant être derrière nous. Le numérique terrestre est une aubaine qui vient à point, pour se permettre un bouquet de chaînes généralistes ou thématiques. Le directeur de l'ENTV, Hamraoui Habib Chawki, avait annoncé il y a quelques jours un remodelage total du paysage audiovisuel algérien, avec la création de trois chaînes autonomes, sur la base des trois clones qui existent déjà, en convertissant l'ENTV en une chaîne, une télévision généraliste de divertissement, en direction de la famille, Canal Algérie qui devient autonome en produisant ses propres programmes, et A3 qui se transforme en chaîne toute Info. Quant au ministre de la Communication, il vient donc d'annoncer, à l'occasion de la célébration de l'anniversaire de la Télévision et de la Radio, le lancement très prochainement de plusieurs chaînes régionales et d'autres thématiques. L'une dans l'autre, ces deux annonces préfigurent de ce que sera le paysage audiovisuel dans un proche avenir, et des enjeux politiques, économiques, culturels et sociaux, qu'il va induire. Non seulement il est permis d'en attendre des dividendes pour ce qui est de la promotion de la société de l'information en Algérie, mais dans le même temps, on sait tous que ce secteur, où le taux de croissance est le plus fort, est un secteur créateur d'emplois. A une époque où il s'agit de lutter contre le chômage et la déperdition des énergies, notamment celles des diplômés, l'audiovisuel offre des opportunités inégalées. C'est vrai que nous avons pris du retard par rapport aux pays voisins, mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. Ces dernières années ont été consacrées à la mise en place des équipements de la télévision numérique terrestre, et maintenant, il semble que les chaînes annoncées soient déjà sur les starting-blocks. Pour reprendre le ministre de la Communication lui-même : « Les équipes de ces chaînes ont déjà été formées et disposent de leur propre siège et d'un matériel numérique. » Beaucoup d'observateurs estiment que la seule révolution ne viendra que de l'ouverture de l'audiovisuel au privé, mais on peut estimer que le lancement de ce bouquet de chaînes est un premier pas, très important, puisque l'instauration d'une concurrence entre les chaînes — même si elles sont publiques — est de nature à booster la production audiovisuelle, en ciblant un public varié et par tranche d'âge. Alors qu'aujourd'hui on est dans une sorte d'auberge espagnole, où chacun voudrait trouver ce qu'il désire, la multiplication des chaînes thématiques saura déjouer cet écueil, en offrant à chaque tranche de public un programme à la carte. La stratégie n'est pas dénuée d'intérêt. On peut espérer que l'Algérie rattrapera vite son retard, pour se mettre au diapason de ce qui se fait de mieux dans le monde, et notamment dans les pays voisins. R. M. Le lancement d'un bouquet de chaînes régionales ou thématiques ne peut que remettre sur orbite les compétences et les créateurs, tout en faisant la promotion de la société de l'information. Trente cinq ans après le naissance de la Radio Télévision Algérienne, ce qui peut retenir l'attention, c'est la nouvelle aventure intellectuelle qui nous attend avec le lancement prochainement de nouvelles chaînes de télévision, et dont le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a décliné les noms. Il s'agit de la chaîne El Maarifa, de la chaîne parlementaire, de la chaîne du Saint Coran, de la chaîne jeunesse et sport. C'est que la technologie permet de rêver. Les contraintes qu'on rencontrait avec l'analogique semblent maintenant être derrière nous. Le numérique terrestre est une aubaine qui vient à point, pour se permettre un bouquet de chaînes généralistes ou thématiques. Le directeur de l'ENTV, Hamraoui Habib Chawki, avait annoncé il y a quelques jours un remodelage total du paysage audiovisuel algérien, avec la création de trois chaînes autonomes, sur la base des trois clones qui existent déjà, en convertissant l'ENTV en une chaîne, une télévision généraliste de divertissement, en direction de la famille, Canal Algérie qui devient autonome en produisant ses propres programmes, et A3 qui se transforme en chaîne toute Info. Quant au ministre de la Communication, il vient donc d'annoncer, à l'occasion de la célébration de l'anniversaire de la Télévision et de la Radio, le lancement très prochainement de plusieurs chaînes régionales et d'autres thématiques. L'une dans l'autre, ces deux annonces préfigurent de ce que sera le paysage audiovisuel dans un proche avenir, et des enjeux politiques, économiques, culturels et sociaux, qu'il va induire. Non seulement il est permis d'en attendre des dividendes pour ce qui est de la promotion de la société de l'information en Algérie, mais dans le même temps, on sait tous que ce secteur, où le taux de croissance est le plus fort, est un secteur créateur d'emplois. A une époque où il s'agit de lutter contre le chômage et la déperdition des énergies, notamment celles des diplômés, l'audiovisuel offre des opportunités inégalées. C'est vrai que nous avons pris du retard par rapport aux pays voisins, mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. Ces dernières années ont été consacrées à la mise en place des équipements de la télévision numérique terrestre, et maintenant, il semble que les chaînes annoncées soient déjà sur les starting-blocks. Pour reprendre le ministre de la Communication lui-même : « Les équipes de ces chaînes ont déjà été formées et disposent de leur propre siège et d'un matériel numérique. » Beaucoup d'observateurs estiment que la seule révolution ne viendra que de l'ouverture de l'audiovisuel au privé, mais on peut estimer que le lancement de ce bouquet de chaînes est un premier pas, très important, puisque l'instauration d'une concurrence entre les chaînes — même si elles sont publiques — est de nature à booster la production audiovisuelle, en ciblant un public varié et par tranche d'âge. Alors qu'aujourd'hui on est dans une sorte d'auberge espagnole, où chacun voudrait trouver ce qu'il désire, la multiplication des chaînes thématiques saura déjouer cet écueil, en offrant à chaque tranche de public un programme à la carte. La stratégie n'est pas dénuée d'intérêt. On peut espérer que l'Algérie rattrapera vite son retard, pour se mettre au diapason de ce qui se fait de mieux dans le monde, et notamment dans les pays voisins. R. M.