La déclaration faite, mercredi dernier, par le président de la République au sujet de la révision partielle de la loi fondamentale du pays n'a pas laissé le simple citoyen indifférent devant l'imminence et la portée de la décision prise par le président. La déclaration faite, mercredi dernier, par le président de la République au sujet de la révision partielle de la loi fondamentale du pays n'a pas laissé le simple citoyen indifférent devant l'imminence et la portée de la décision prise par le président. A la place Maurice-Audin, les citoyens étaient, hier, en cette matinée de premier novembre, plutôt volubiles et parlaient tant du troisième mandat que des contenus des amendements, portant modification partielle de la Constitution. Pour certains, la révision de la loi fondamentale, telle que proposée par le président de la république, est déjà acquise. Elle est acquise, soutiennent-ils, du moment que les trois formations politiques, à savoir le FLN, le RND et le MSP, détentrices de la majorité des sièges au niveau des deux Chambres, ont d'ores et déjà annoncé leur soutien indéfectible à la révision de la Constitution et même d'œuvrer pour que le président de la République brigue un troisième mandat. « Le président de la République conduira sûrement le pays pour un troisième mandat. Il est soutenu par les partis, les mieux positionnés, actuellement, sur l'échiquier politique. D'autant plus qu'il a aussi les faveurs des organisations de masse, qui n'ont pas manqué une occasion pour solliciter M. Abdelaziz Bouteflika de postuler une « Ouhda Thalitha», a tenu à préciser un sexagénaire, rencontré à la place Audin. Son compagnon soulignera, pour sa part, que « Bouteflika mérite un troisième mandat. C'est un président, témoignera-t-il, qui ose prendre des décisions et les mettre en pratique. C'est aussi le premier chef d'Etat à avoir reconnu ses échecs en public, contrairement aux autres présidents, qui n'ont pas cessé de justifier leurs échecs ou prendre l'écart devant des situations de crise, que nous avons traversées par le passé». A propos de la place de la femme que le président de la République compte promouvoir et lui réserver la place qui lui sied en matière de droits politiques, celle-ci s'est montrée, signale-t-on, satisfaite de l'amendement que le président compte introduire en sa faveur. « La femme algérienne a tout le mérite d'exercer et d'occuper des postes politiques au même titre que l'homme », arguera Mina, une étudiante en sciences politiques et militante du FLN. Elle précisera que depuis le deuxième mandat du président de la République, toutes les formations politiques n'ont pas manqué d'appeler haut et fort à l'implication de la gent féminine dans la vie politique, mais hélas, rien n'a été entrepris ou appliqué en sa faveur. Et pour preuve, souligne-t-elle, la femme a toujours occupé la dernière place sur les listes électorales. Pis encore, ajoutera-t-elle, les femmes sont seulement une trentaine à occuper des sièges sur un total de 518 de sièges que comptent l'Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation. Parallèlement à ceux qui partagent l'initiative du président, d'autres citoyens pensent, que les jeux sont déjà faits, en soutenant, par voie de conséquence, que la déclaration de M. Abdelaziz Bouteflika tranchant sur la révision de la constitution n'a reçu que le soutien des formations politiques, occupant la majorité des sièges soit au niveau de l'Assemblée populaire nationale (APN), soit au niveau du Conseil de la nation. Ils diront à ce sujet que la révision de la loi fondamentale du pays est déjà acquise en faveur du président. Ils soulignent qu'outre les déclarations de soutien faites par les formations politiques les mieux implantées au niveau des institutions et au sein de la société, leurs relais s'affairent d'ores et déjà à mûrir l'opinion nationale et internationale au profit du président. « M. Abdelaziz Bouteflika a, faut-t-il le préciser, à ses côtés, pour accomplir son œuvre trois formations politiques. Celles-ci se sont montrées disponibles et disposées à mener campagne pour M. Abdelaziz Bouteflika », indiquera Da Lounis, retraité de son état. Ajoutant que les autres formations politiques dites d'opposition ne peuvent rien faire. Celles-ci, notera Da Lounis, œuvrent en rangs dispersés, contrairement aux partis de l'Alliance présidentielle, qui se sont plus ou moins exprimés sur le principe de la reconduction du président pour un autre mandat. Enfin, il convient, également, de mentionner que nombre de citoyens estiment que la révision de la Constitution devrait être soumise à la voie référendaire pour que les citoyens puissent en décider. K. L. C. A la place Maurice-Audin, les citoyens étaient, hier, en cette matinée de premier novembre, plutôt volubiles et parlaient tant du troisième mandat que des contenus des amendements, portant modification partielle de la Constitution. Pour certains, la révision de la loi fondamentale, telle que proposée par le président de la république, est déjà acquise. Elle est acquise, soutiennent-ils, du moment que les trois formations politiques, à savoir le FLN, le RND et le MSP, détentrices de la majorité des sièges au niveau des deux Chambres, ont d'ores et déjà annoncé leur soutien indéfectible à la révision de la Constitution et même d'œuvrer pour que le président de la République brigue un troisième mandat. « Le président de la République conduira sûrement le pays pour un troisième mandat. Il est soutenu par les partis, les mieux positionnés, actuellement, sur l'échiquier politique. D'autant plus qu'il a aussi les faveurs des organisations de masse, qui n'ont pas manqué une occasion pour solliciter M. Abdelaziz Bouteflika de postuler une « Ouhda Thalitha», a tenu à préciser un sexagénaire, rencontré à la place Audin. Son compagnon soulignera, pour sa part, que « Bouteflika mérite un troisième mandat. C'est un président, témoignera-t-il, qui ose prendre des décisions et les mettre en pratique. C'est aussi le premier chef d'Etat à avoir reconnu ses échecs en public, contrairement aux autres présidents, qui n'ont pas cessé de justifier leurs échecs ou prendre l'écart devant des situations de crise, que nous avons traversées par le passé». A propos de la place de la femme que le président de la République compte promouvoir et lui réserver la place qui lui sied en matière de droits politiques, celle-ci s'est montrée, signale-t-on, satisfaite de l'amendement que le président compte introduire en sa faveur. « La femme algérienne a tout le mérite d'exercer et d'occuper des postes politiques au même titre que l'homme », arguera Mina, une étudiante en sciences politiques et militante du FLN. Elle précisera que depuis le deuxième mandat du président de la République, toutes les formations politiques n'ont pas manqué d'appeler haut et fort à l'implication de la gent féminine dans la vie politique, mais hélas, rien n'a été entrepris ou appliqué en sa faveur. Et pour preuve, souligne-t-elle, la femme a toujours occupé la dernière place sur les listes électorales. Pis encore, ajoutera-t-elle, les femmes sont seulement une trentaine à occuper des sièges sur un total de 518 de sièges que comptent l'Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation. Parallèlement à ceux qui partagent l'initiative du président, d'autres citoyens pensent, que les jeux sont déjà faits, en soutenant, par voie de conséquence, que la déclaration de M. Abdelaziz Bouteflika tranchant sur la révision de la constitution n'a reçu que le soutien des formations politiques, occupant la majorité des sièges soit au niveau de l'Assemblée populaire nationale (APN), soit au niveau du Conseil de la nation. Ils diront à ce sujet que la révision de la loi fondamentale du pays est déjà acquise en faveur du président. Ils soulignent qu'outre les déclarations de soutien faites par les formations politiques les mieux implantées au niveau des institutions et au sein de la société, leurs relais s'affairent d'ores et déjà à mûrir l'opinion nationale et internationale au profit du président. « M. Abdelaziz Bouteflika a, faut-t-il le préciser, à ses côtés, pour accomplir son œuvre trois formations politiques. Celles-ci se sont montrées disponibles et disposées à mener campagne pour M. Abdelaziz Bouteflika », indiquera Da Lounis, retraité de son état. Ajoutant que les autres formations politiques dites d'opposition ne peuvent rien faire. Celles-ci, notera Da Lounis, œuvrent en rangs dispersés, contrairement aux partis de l'Alliance présidentielle, qui se sont plus ou moins exprimés sur le principe de la reconduction du président pour un autre mandat. Enfin, il convient, également, de mentionner que nombre de citoyens estiment que la révision de la Constitution devrait être soumise à la voie référendaire pour que les citoyens puissent en décider. K. L. C.