1.471 livres religieux, dont 41 titres imprimés en Algérie supposés subversifs, ont été interdits à l'occasion du Salon international du livre d'Alger (SILA) qui se tient actuellement jusqu'au 5 novembre à la SAFEX. C'est ce qu'a révélé récemment le directeur de l'orientation religieuse au ministère, Mohamed Aïssa dans une intervention à la chaîne III. Ces livres portent, selon M. Aissa « atteinte à l'intégrité de l'islam et au Prophète ou bien appellent carrément à attiser le terrorisme en Algérie ». Parmi les livres interdits, il y a aussi des titres qui vont à l'encontre des référents religieux en vigueur en Algérie, à savoir, le rite sunnite malékite, explique l'orateur. Interdiction ou censure ? Ce à quoi, l'invité de la chaîne III rétorque : « Les pays occidentaux interdisent bien des livres aux contenus antisémites. Je ne vois pas pourquoi les musulmans ne seraient pas en mesure de considérer le livre qui porte atteinte à l'islam comme malvenu», explique-t-il. Interpellé par un auditeur sur le climat d'«intolérance» en référence à ces interdictions ainsi qu'aux récentes poursuites judiciaires contre des convertis au christianisme, M. Aïssa s'en défend. Il en veut pour preuve le soutien des représentants des Eglises protestante, catholique et anglicane exerçant en Algérie qui atteste que notre pays n'est pas un pays intolérant, affirme-t-il. D'ailleurs, ces Eglises se désolidarisent du rapport établi par le Département d'Etat américain sur un prétendu mauvais traitement réservé aux convertis au christianisme et qui s'est basé sur des témoignages de sectes qui sont d'ailleurs interdites dans la plupart des pays occidentaux. M. C. 1.471 livres religieux, dont 41 titres imprimés en Algérie supposés subversifs, ont été interdits à l'occasion du Salon international du livre d'Alger (SILA) qui se tient actuellement jusqu'au 5 novembre à la SAFEX. C'est ce qu'a révélé récemment le directeur de l'orientation religieuse au ministère, Mohamed Aïssa dans une intervention à la chaîne III. Ces livres portent, selon M. Aissa « atteinte à l'intégrité de l'islam et au Prophète ou bien appellent carrément à attiser le terrorisme en Algérie ». Parmi les livres interdits, il y a aussi des titres qui vont à l'encontre des référents religieux en vigueur en Algérie, à savoir, le rite sunnite malékite, explique l'orateur. Interdiction ou censure ? Ce à quoi, l'invité de la chaîne III rétorque : « Les pays occidentaux interdisent bien des livres aux contenus antisémites. Je ne vois pas pourquoi les musulmans ne seraient pas en mesure de considérer le livre qui porte atteinte à l'islam comme malvenu», explique-t-il. Interpellé par un auditeur sur le climat d'«intolérance» en référence à ces interdictions ainsi qu'aux récentes poursuites judiciaires contre des convertis au christianisme, M. Aïssa s'en défend. Il en veut pour preuve le soutien des représentants des Eglises protestante, catholique et anglicane exerçant en Algérie qui atteste que notre pays n'est pas un pays intolérant, affirme-t-il. D'ailleurs, ces Eglises se désolidarisent du rapport établi par le Département d'Etat américain sur un prétendu mauvais traitement réservé aux convertis au christianisme et qui s'est basé sur des témoignages de sectes qui sont d'ailleurs interdites dans la plupart des pays occidentaux. M. C.