Les souscripteurs du programme AADL attendent depuis 2002 une hypothétique réalisation de leurs logements. Les souscripteurs du programme AADL attendent depuis 2002 une hypothétique réalisation de leurs logements. Est-ce le début de la fin du calvaire pour les souscripteurs du programme AADL qui attendent depuis 2002 une hypothétique réalisation de leurs logements ? A en croire Djamel Bessaa, P-DG de la CNEP- Banque, qui intervenait, hier, sur les ondes de la radio nationale, il se pourrait que ce programme soit relancé dans les prochains mois. « Nous allons travailler ensemble avec l'AADL et une réunion est prévue la semaine prochaine pour essayer de coordonner nos actions à l'effet que l'ensemble des demandes soient traitées suivant les mêmes critères et satisfaites en fonction des disponibilités », a-t-il déclaré. Une bonne nouvelle, donc, pour ceux qui ont patienté durant de longues années après un cafouillage suite à l'arrêt de ce programme et dont les dossiers ont été pris en charge par la CNEP-Banque. Cette dernière a été avare sur la suite à donner à cette affaire. Une bonne nouvelle à relativiser car les 55.000 logements à réaliser qui ont été pris en charge par l'AADL n'était pas, selon les dires du premier responsable de l'institution financière ,«dans le programme de l'AADL», arguant que « c'est un programme de location-vente qui est complémentaire à celui de l'AADL, mais indépendant ». Il est, assure-t-il « géré en toute autonomie par la CNEP, financé sur les ressources de la CNEP, contrairement à celui de l'AADL qui est financé sur les ressources budgétaires ». Pour ce qui est du niveau de réalisation de programme de logements, Djamel Bessaa souligne que « 13.000 unités sont en cours de réalisation à travers le territoire national et près de 23.000 autres sont prêtes à être lancées, une fois toutes les conditions objectives réunies », tout en révélant que «la CNEP prévoit de réceptionner durant le début de l'exercice 2009, 733 logements à Oran, 320 à Sétif, 256 à Constantine, 70 à Skikda et près de 600 à Bouira ». Optimiste, le P-DG de la CNEP assure que le processus est déjà lancé. Il pense qu'«entre 2009/2010, l'ensemble des programmes sera livré». S'agit-il d'un optimisme démesuré du premier responsable de la CNEP en ayant à l'idée que sur un programme de 160.000 logements datant de 1994, cette institution financière n'a réalisé que 50.000 unités ? Le chiffre paraît modeste dans l'absolu, explique Djamel Bessaa qui évoque le contexte dans lequel a évolué la CNEP. «Ce n'est qu'en 1986, après la promulgation de loi encadrant l'activité immobilière que la CNEP s'est lancée dans le financement des programmes de promotion immobilière qu'ils soient publics ou privés », justifie-t-il, affirmant que le « problème n'est pas d'ordre de disponibilité de financement ( 8 milliards de dollars dorment dans les caisses de la CNEP), mais de demandes de financement ». Il explique que l'acte de bâtir ou la promotion immobilière ne dépend pas uniquement de moyens de financement, mais d'un certain nombre d'éléments en amont qu'il faut prendre en considération, tels que la disponibilité du foncier et la capacité de réalisation des entreprises. Dans ce sillage, il soutient que grâce à l'aisance de liquidités, «la CNEP est disposée à accompagner l'AADL pour la réalisation de son programme ou toute autre entreprise intervenant dans le secteur de l'habitat en amont et en aval». Revenant sur les difficultés à trouver des assiettes de terrain pour la réalisation des programmes de logements, le P-DG de la CNEP cite le cas d'Alger où 183.000 demandes de logements ont été enregistrées au niveau de l'AADL. «Il faut être réaliste », dit-il, relevant que «c'est un programme énorme qui ne peut être satisfait à court terme ». Les problèmes ne sont pas d'ordre financier, avance-t-il, «mais de moyens physiques qui n'existent pas actuellement». S. B. Est-ce le début de la fin du calvaire pour les souscripteurs du programme AADL qui attendent depuis 2002 une hypothétique réalisation de leurs logements ? A en croire Djamel Bessaa, P-DG de la CNEP- Banque, qui intervenait, hier, sur les ondes de la radio nationale, il se pourrait que ce programme soit relancé dans les prochains mois. « Nous allons travailler ensemble avec l'AADL et une réunion est prévue la semaine prochaine pour essayer de coordonner nos actions à l'effet que l'ensemble des demandes soient traitées suivant les mêmes critères et satisfaites en fonction des disponibilités », a-t-il déclaré. Une bonne nouvelle, donc, pour ceux qui ont patienté durant de longues années après un cafouillage suite à l'arrêt de ce programme et dont les dossiers ont été pris en charge par la CNEP-Banque. Cette dernière a été avare sur la suite à donner à cette affaire. Une bonne nouvelle à relativiser car les 55.000 logements à réaliser qui ont été pris en charge par l'AADL n'était pas, selon les dires du premier responsable de l'institution financière ,«dans le programme de l'AADL», arguant que « c'est un programme de location-vente qui est complémentaire à celui de l'AADL, mais indépendant ». Il est, assure-t-il « géré en toute autonomie par la CNEP, financé sur les ressources de la CNEP, contrairement à celui de l'AADL qui est financé sur les ressources budgétaires ». Pour ce qui est du niveau de réalisation de programme de logements, Djamel Bessaa souligne que « 13.000 unités sont en cours de réalisation à travers le territoire national et près de 23.000 autres sont prêtes à être lancées, une fois toutes les conditions objectives réunies », tout en révélant que «la CNEP prévoit de réceptionner durant le début de l'exercice 2009, 733 logements à Oran, 320 à Sétif, 256 à Constantine, 70 à Skikda et près de 600 à Bouira ». Optimiste, le P-DG de la CNEP assure que le processus est déjà lancé. Il pense qu'«entre 2009/2010, l'ensemble des programmes sera livré». S'agit-il d'un optimisme démesuré du premier responsable de la CNEP en ayant à l'idée que sur un programme de 160.000 logements datant de 1994, cette institution financière n'a réalisé que 50.000 unités ? Le chiffre paraît modeste dans l'absolu, explique Djamel Bessaa qui évoque le contexte dans lequel a évolué la CNEP. «Ce n'est qu'en 1986, après la promulgation de loi encadrant l'activité immobilière que la CNEP s'est lancée dans le financement des programmes de promotion immobilière qu'ils soient publics ou privés », justifie-t-il, affirmant que le « problème n'est pas d'ordre de disponibilité de financement ( 8 milliards de dollars dorment dans les caisses de la CNEP), mais de demandes de financement ». Il explique que l'acte de bâtir ou la promotion immobilière ne dépend pas uniquement de moyens de financement, mais d'un certain nombre d'éléments en amont qu'il faut prendre en considération, tels que la disponibilité du foncier et la capacité de réalisation des entreprises. Dans ce sillage, il soutient que grâce à l'aisance de liquidités, «la CNEP est disposée à accompagner l'AADL pour la réalisation de son programme ou toute autre entreprise intervenant dans le secteur de l'habitat en amont et en aval». Revenant sur les difficultés à trouver des assiettes de terrain pour la réalisation des programmes de logements, le P-DG de la CNEP cite le cas d'Alger où 183.000 demandes de logements ont été enregistrées au niveau de l'AADL. «Il faut être réaliste », dit-il, relevant que «c'est un programme énorme qui ne peut être satisfait à court terme ». Les problèmes ne sont pas d'ordre financier, avance-t-il, «mais de moyens physiques qui n'existent pas actuellement». S. B.