Le calvaire des souscripteurs aux logements AADL programme de 2001, soit les premiers prétendants à cette formule, devront prendre encore leur mal en patience. Hier, ils ont organisé un imposant sit-in devant le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme à Alger, pour la énième fois. Le calvaire des souscripteurs aux logements AADL programme de 2001, soit les premiers prétendants à cette formule, devront prendre encore leur mal en patience. Hier, ils ont organisé un imposant sit-in devant le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme à Alger, pour la énième fois. Les délégués des protestataires n'ont pas été reçus par les responsables du ministère qui leur ont signifiés qu'une réponse leur sera fournie dimanche prochain. Rappelons que la journée d'hier, qui correspondait au 11 avril, a été choisie à l'issue du récent sit-in des souscripteurs organisé le 16 mars dernier. Donc, les doléances des souscripteurs aux logements auprès de l'Agence d'amélioration et de développement du logement (AADL) traînent de report en report. Les protestataires ne baissent pas pour autant les bras. «Nous continuerons notre protestation jusqu'à satisfaction complète de nos revendications légitimes», criait une vieille femme, présente au sit-in en dépit de son âge. En effet, les différents souscripteurs attendent avec impatience une solution heureuse à leur problème. «Le ministère nous a promis une solution, mais celle-ci tarde à venir», a affirmé Dahmani Farid, l'un des dix délégués des souscripteurs. Notre interlocuteur nous a expliqué que 3.000 dossiers établis par le comité par ordre de date de dépôt, ont été présentés au ministère, en attendant une réponse favorable. Mais il semblerait que les différents délégués divergent sur quelques points, notamment le nombre et l'identité des bénéficiaires, à entendre certaines indiscrétions parmi les animateurs du sit-in hier. Un point commun : tous les souscripteurs déplorent l'attitude des responsables de l'AADL. «Ils nous font traîner depuis maintenant 10 ans, alors que des souscripteurs de 2002/2003 ont obtenus leurs logements», a attesté un autre souscripteur, en racontant le calvaire qu'il endure depuis 2001 de la part de l'AADL, puis de la CNEP qui s'est désengagée de la construction de 65.000 logements qui lui ont été transférés. En attendant de quoi sera fait dimanche prochain, les protestataires maintiennent leur mobilisation et semblent déterminés à «arracher» leurs droits. «Le droit au logement est consacré par la Constitution, qu'on le respecte alors», a soutenu un homme, la cinquantaine, au milieu d'un impressionnant dispositif policier mobilisé à l'occasion, et renforcé par des forces anti-émeutes. Cantonnés sur le trottoir en face du ministère de l'Habitat, les souscripteurs, venus nombreux, n'ont pas hésité à crier leur colère devant les portes du premier responsable du secteur, dans l'espoir de trouver une oreille attentive à leurs doléances à même de mettre fin définitivement à leur calvaire qui dure depuis bientôt dix années. M. C. Les délégués des protestataires n'ont pas été reçus par les responsables du ministère qui leur ont signifiés qu'une réponse leur sera fournie dimanche prochain. Rappelons que la journée d'hier, qui correspondait au 11 avril, a été choisie à l'issue du récent sit-in des souscripteurs organisé le 16 mars dernier. Donc, les doléances des souscripteurs aux logements auprès de l'Agence d'amélioration et de développement du logement (AADL) traînent de report en report. Les protestataires ne baissent pas pour autant les bras. «Nous continuerons notre protestation jusqu'à satisfaction complète de nos revendications légitimes», criait une vieille femme, présente au sit-in en dépit de son âge. En effet, les différents souscripteurs attendent avec impatience une solution heureuse à leur problème. «Le ministère nous a promis une solution, mais celle-ci tarde à venir», a affirmé Dahmani Farid, l'un des dix délégués des souscripteurs. Notre interlocuteur nous a expliqué que 3.000 dossiers établis par le comité par ordre de date de dépôt, ont été présentés au ministère, en attendant une réponse favorable. Mais il semblerait que les différents délégués divergent sur quelques points, notamment le nombre et l'identité des bénéficiaires, à entendre certaines indiscrétions parmi les animateurs du sit-in hier. Un point commun : tous les souscripteurs déplorent l'attitude des responsables de l'AADL. «Ils nous font traîner depuis maintenant 10 ans, alors que des souscripteurs de 2002/2003 ont obtenus leurs logements», a attesté un autre souscripteur, en racontant le calvaire qu'il endure depuis 2001 de la part de l'AADL, puis de la CNEP qui s'est désengagée de la construction de 65.000 logements qui lui ont été transférés. En attendant de quoi sera fait dimanche prochain, les protestataires maintiennent leur mobilisation et semblent déterminés à «arracher» leurs droits. «Le droit au logement est consacré par la Constitution, qu'on le respecte alors», a soutenu un homme, la cinquantaine, au milieu d'un impressionnant dispositif policier mobilisé à l'occasion, et renforcé par des forces anti-émeutes. Cantonnés sur le trottoir en face du ministère de l'Habitat, les souscripteurs, venus nombreux, n'ont pas hésité à crier leur colère devant les portes du premier responsable du secteur, dans l'espoir de trouver une oreille attentive à leurs doléances à même de mettre fin définitivement à leur calvaire qui dure depuis bientôt dix années. M. C.