La plupart des bureaux de vote de la côte est doivent ouvrir entre 11 et 13 heures, heure d'Alger. Le reste des Etats-Unis doit commencer à voter entre 14 heures et 16 heures, rejoints par l'Alaska à 17 heures T et Hawaii à 18. La plupart des bureaux de vote de la côte est doivent ouvrir entre 11 et 13 heures, heure d'Alger. Le reste des Etats-Unis doit commencer à voter entre 14 heures et 16 heures, rejoints par l'Alaska à 17 heures T et Hawaii à 18. Et même si tous les sondages donnent une confortable avance à Barack Obama —11 points de plus que John McCain sur le plan national, selon un sondage Gallup publié lundi dans USA Today —le candidat républicain y croit encore. "Les experts ne le savent peut-être pas, les démocrates non plus, mais Mac est de retour ! Nous allons gagner cette élection", a lancé lundi, lors d'un meeting en Floride, celui dont la mort politique avait été annoncée à l'été 2007 avant son spectaculaire retour dans la primaire républicaine. 270, le chiffre magique Loin de tomber dans le triomphalisme, Barack Obama craint de son côté une démobilisation de ses électeurs, ceux-ci pouvant penser que c'est gagné d'avance. "Ne pensez pas que l'élection soit terminée. Ne le pensez pas une seule seconde", a-t-il prévenu en fin de semaine dernière. Certes, les sondages le donnent gagnant dans la plupart des Etats-clés. Pour autant, il y a quatre ans, les enquêtes d'opinion ainsi que les sondages de sortie des urnes donnaient le démocrate John Kerry gagnant, avant qu'il ne soit finalement battu par George W. Bush, qui avait obtenu 34 grands électeurs de plus. Car pour l'emporter, 270 grands électeurs sur 538 sont nécessaires. Selon les projections du New York Times, Barack Obama, fort de son implantation dans l'Illinois, l'Etat de New York et la Californie, est assuré d'obtenir 196 grands électeurs, auxquels devraient s'ajouter 95 autres. John McCain lui est certain d'obtenir 137 grands électeurs, et pourrait en obtenir 26 de plus. Selon ce calcul, le candidat démocrate l'emporterait donc d'au moins 21 grands électeurs. Mais les incertitudes qui planent sur le scrutin pourraient bien ébranler toutes les prévisions. Racisme caché ? Difficile en effet de connaître à l'avance le taux de participation, ni vers quel candidat penchera le vote des jeunes, des femmes et des minorités. Autre incertitude, l'effet Bradley, du nom du maire noir de Los Angeles dont tous les sondages faisaient en 1982 le futur gouverneur de Californie et qui avait finalement perdu. L'équipe du candidat démocrate craint en effet que certains électeurs n'aient caché leurs réelles intentions de vote aux sondeurs par crainte d'être taxés de racistes. Quel qu'en soit le résultat, cette campagne électorale restera en tout cas dans les livres d'histoire. Jamais autant d'argent n'avait été dépensé pour une élection présidentielle. Rares sont également les élections qui avaient suscité un tel engouement. Les spécialistes s'attendent d'ailleurs à un taux de participation sans précédent. 130 millions de personnes pourraient en effet aller voter ce 4 novembre, soit 10 millions de plus qu'en 2004 et 25 millions de plus qu'en 2000. L'issue du scrutin peut également être historique. Jamais un Noir n'a été si proche de la Maison-Blanche. Barack Obama entrera-t-il dans l'Histoire ? Réponse dans les prochaines heures. Et même si tous les sondages donnent une confortable avance à Barack Obama —11 points de plus que John McCain sur le plan national, selon un sondage Gallup publié lundi dans USA Today —le candidat républicain y croit encore. "Les experts ne le savent peut-être pas, les démocrates non plus, mais Mac est de retour ! Nous allons gagner cette élection", a lancé lundi, lors d'un meeting en Floride, celui dont la mort politique avait été annoncée à l'été 2007 avant son spectaculaire retour dans la primaire républicaine. 270, le chiffre magique Loin de tomber dans le triomphalisme, Barack Obama craint de son côté une démobilisation de ses électeurs, ceux-ci pouvant penser que c'est gagné d'avance. "Ne pensez pas que l'élection soit terminée. Ne le pensez pas une seule seconde", a-t-il prévenu en fin de semaine dernière. Certes, les sondages le donnent gagnant dans la plupart des Etats-clés. Pour autant, il y a quatre ans, les enquêtes d'opinion ainsi que les sondages de sortie des urnes donnaient le démocrate John Kerry gagnant, avant qu'il ne soit finalement battu par George W. Bush, qui avait obtenu 34 grands électeurs de plus. Car pour l'emporter, 270 grands électeurs sur 538 sont nécessaires. Selon les projections du New York Times, Barack Obama, fort de son implantation dans l'Illinois, l'Etat de New York et la Californie, est assuré d'obtenir 196 grands électeurs, auxquels devraient s'ajouter 95 autres. John McCain lui est certain d'obtenir 137 grands électeurs, et pourrait en obtenir 26 de plus. Selon ce calcul, le candidat démocrate l'emporterait donc d'au moins 21 grands électeurs. Mais les incertitudes qui planent sur le scrutin pourraient bien ébranler toutes les prévisions. Racisme caché ? Difficile en effet de connaître à l'avance le taux de participation, ni vers quel candidat penchera le vote des jeunes, des femmes et des minorités. Autre incertitude, l'effet Bradley, du nom du maire noir de Los Angeles dont tous les sondages faisaient en 1982 le futur gouverneur de Californie et qui avait finalement perdu. L'équipe du candidat démocrate craint en effet que certains électeurs n'aient caché leurs réelles intentions de vote aux sondeurs par crainte d'être taxés de racistes. Quel qu'en soit le résultat, cette campagne électorale restera en tout cas dans les livres d'histoire. Jamais autant d'argent n'avait été dépensé pour une élection présidentielle. Rares sont également les élections qui avaient suscité un tel engouement. Les spécialistes s'attendent d'ailleurs à un taux de participation sans précédent. 130 millions de personnes pourraient en effet aller voter ce 4 novembre, soit 10 millions de plus qu'en 2004 et 25 millions de plus qu'en 2000. L'issue du scrutin peut également être historique. Jamais un Noir n'a été si proche de la Maison-Blanche. Barack Obama entrera-t-il dans l'Histoire ? Réponse dans les prochaines heures.