Maladie longtemps silencieuse, le diabète peut être à l'origine de graves complications : infarctus, cécité, amputations…Le dépistage et la prévention de ces troubles sont encore largement insuffisants. Doctissimo fait le point en compagnie de Jean Mérel et du Pr. Patrick Vexiau de l'Association française des diabétiques. Maladie longtemps silencieuse, le diabète peut être à l'origine de graves complications : infarctus, cécité, amputations…Le dépistage et la prévention de ces troubles sont encore largement insuffisants. Doctissimo fait le point en compagnie de Jean Mérel et du Pr. Patrick Vexiau de l'Association française des diabétiques. Le cœur, les yeux, les pieds… peuvent indifféremment être touchés par le diabète. Un diabétique sur cinq est atteint de complications cardiovasculaires. Le risque de développer une maladie cardiovasculaire est doublé chez les personnes diabétiques et près d'un malade sur deux décède d'un accident cardiovasculaire ! Autre fait inquiétant : 93 % des diabétiques interrogés déclarent au moins un facteur de risque vasculaire autre que le diabète : tabagisme actuel, surpoids (40 %) ou obésité (34 %), hypertension artérielle (76 %), hypercholestérolémie. Pire, 69 % en déclaraient au moins deux et 31 % au moins trois. "Ces résultats laissent apparaître la nécessité d'une prévention globale des maladies cardiovasculaires dans la population générale, et en particulier chez les diabétiques. Tous ces paramètres (résistance à l'insuline, diabète, cholestérol, excès de triglycérides, hypertension…) sont intimement liés, c'est ce que l'on appelle le syndrome X ou syndrome métabolique". Pour garder un cœur en pleine forme, la meilleure solution reste la prévention. Mais il n'est pas toujours facile de faire prendre conscience de la nécessité d'examens réguliers à un malade dépourvu de symptôme… "La prévention ainsi que le bon suivi du traitement se heurtent au caractère sournois du diabète (et des autres troubles comme l'hypertension ou l'hypercholestérolémie…). La plupart des troubles restent invisibles jusqu'à la survenue de complications" Des dépistages insuffisants Parmi les autres organes touchés par ces excès de glycémie : les yeux et les pieds. Le programme national d'action diabète prévoit de faire bénéficier 80 % des diabétiques d'une surveillance de ces risques. Bien choisir son lecteur de glycémie Evaluer le taux de sucre dans son sang, c'est le quotidien des patients diabétiques. Répété plusieurs fois par jour, ce geste permet de mieux gérer sa maladie. Pour minimiser les contraintes de cette autosurveillance, les lecteurs de glycémie sont de plus en plus pratiques. Grâce à nos conseils, choisissez le bon ! Selon l'Organisation mondiale de la santé, 180 millions de personnes sont atteintes de diabète dans le monde et ce chiffre devrait doubler d'ici 2030 ! La France n'est pas épargnée avec plus de deux millions de malades. Face à cette maladie chronique caractérisée, le patient est souvent acteur de sa prise en charge en surveillant lui-même son taux de sucre dans le sang. Une auto-surveillance qui a longtemps été perçue comme une contrainte supplémentaire pour le malade. Mais aujourd'hui, des lecteurs de glycémie nouvelle génération facilitent la vie des diabétiques. Encore faut-il choisir le bon ! L'intérêt de la surveillance glycémique L'autosurveillance glycémique (ASG) est apparue dans les années 1970. Elle consiste pour le patient diabétique à mesurer lui-même son taux de sucre dans le sang, à l'aide d'un appareil appelé lecteur de glycémie. C'est un élément central de l'éducation thérapeutique et donc de la prise en charge des personnes diabétiques. Pour les diabétiques de type 1, ces résultats sont très importants car ils permettront d'adapter ou d'ajuster le traitement par insuline. Chez les diabétiques de type 2, cette surveillance est recommandée pour tous les patients traités par comprimés, afin d'adapter leur posologie. La glycémie est également recommandée chez les patients pour lesquels l'insuline est envisagée à court ou moyen terme, selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé. Indispensable à la prise en charge du diabète, l'autosurveillance glycémique est parfois ressentie comme une contrainte ou un facteur d'angoisse. Au contraire, elle est un outil pour mieux vivre avec son diabète. Encore faut-il pouvoir bénéficier de lecteurs de glycémie fiables et simples associés à un autopiqueur très doux. S. H. Le cœur, les yeux, les pieds… peuvent indifféremment être touchés par le diabète. Un diabétique sur cinq est atteint de complications cardiovasculaires. Le risque de développer une maladie cardiovasculaire est doublé chez les personnes diabétiques et près d'un malade sur deux décède d'un accident cardiovasculaire ! Autre fait inquiétant : 93 % des diabétiques interrogés déclarent au moins un facteur de risque vasculaire autre que le diabète : tabagisme actuel, surpoids (40 %) ou obésité (34 %), hypertension artérielle (76 %), hypercholestérolémie. Pire, 69 % en déclaraient au moins deux et 31 % au moins trois. "Ces résultats laissent apparaître la nécessité d'une prévention globale des maladies cardiovasculaires dans la population générale, et en particulier chez les diabétiques. Tous ces paramètres (résistance à l'insuline, diabète, cholestérol, excès de triglycérides, hypertension…) sont intimement liés, c'est ce que l'on appelle le syndrome X ou syndrome métabolique". Pour garder un cœur en pleine forme, la meilleure solution reste la prévention. Mais il n'est pas toujours facile de faire prendre conscience de la nécessité d'examens réguliers à un malade dépourvu de symptôme… "La prévention ainsi que le bon suivi du traitement se heurtent au caractère sournois du diabète (et des autres troubles comme l'hypertension ou l'hypercholestérolémie…). La plupart des troubles restent invisibles jusqu'à la survenue de complications" Des dépistages insuffisants Parmi les autres organes touchés par ces excès de glycémie : les yeux et les pieds. Le programme national d'action diabète prévoit de faire bénéficier 80 % des diabétiques d'une surveillance de ces risques. Bien choisir son lecteur de glycémie Evaluer le taux de sucre dans son sang, c'est le quotidien des patients diabétiques. Répété plusieurs fois par jour, ce geste permet de mieux gérer sa maladie. Pour minimiser les contraintes de cette autosurveillance, les lecteurs de glycémie sont de plus en plus pratiques. Grâce à nos conseils, choisissez le bon ! Selon l'Organisation mondiale de la santé, 180 millions de personnes sont atteintes de diabète dans le monde et ce chiffre devrait doubler d'ici 2030 ! La France n'est pas épargnée avec plus de deux millions de malades. Face à cette maladie chronique caractérisée, le patient est souvent acteur de sa prise en charge en surveillant lui-même son taux de sucre dans le sang. Une auto-surveillance qui a longtemps été perçue comme une contrainte supplémentaire pour le malade. Mais aujourd'hui, des lecteurs de glycémie nouvelle génération facilitent la vie des diabétiques. Encore faut-il choisir le bon ! L'intérêt de la surveillance glycémique L'autosurveillance glycémique (ASG) est apparue dans les années 1970. Elle consiste pour le patient diabétique à mesurer lui-même son taux de sucre dans le sang, à l'aide d'un appareil appelé lecteur de glycémie. C'est un élément central de l'éducation thérapeutique et donc de la prise en charge des personnes diabétiques. Pour les diabétiques de type 1, ces résultats sont très importants car ils permettront d'adapter ou d'ajuster le traitement par insuline. Chez les diabétiques de type 2, cette surveillance est recommandée pour tous les patients traités par comprimés, afin d'adapter leur posologie. La glycémie est également recommandée chez les patients pour lesquels l'insuline est envisagée à court ou moyen terme, selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé. Indispensable à la prise en charge du diabète, l'autosurveillance glycémique est parfois ressentie comme une contrainte ou un facteur d'angoisse. Au contraire, elle est un outil pour mieux vivre avec son diabète. Encore faut-il pouvoir bénéficier de lecteurs de glycémie fiables et simples associés à un autopiqueur très doux. S. H.