Après avoir enregistré un éphémère rebond atteignant 60 dollars, suite à un regain de confiance des principales places financières, les prix du pétrole ont replongé hier à 56,70 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres.Le fait est que les cours du pétrole, à l'instar des bourses mondiales, suivent une tendance en dents de scie. En effet, le pétrole et les marchés boursiers s'influencent mutuellement. Les marchés boursiers sont en effet repassés dans le rouge ce mardi, l'optimisme suscité par le plan de relance en Chine s'effaçant au profit des craintes pour la santé des entreprises, en particulier pour le géant automobile américain General Motors au bord du dépôt de bilan. Depuis plusieurs semaines les investisseurs utilisent les mouvements des Bourses comme baromètre des perspectives de demande, explique un analyste. La veille, les cours du pétrole avaient repris jusqu'à 4 dollars à la faveur du plan de relance chinois. « Le marché pétrolier a été d'abord stimulé par l'annonce du plan de relance chinois, mais le dynamisme a décru dans l'après-midi", a-t-il ajouté. « La demande de pétrole et le paysage économique occupent le centre des préoccupations », a indiqué un autre analyste du cabinet Lipow Oil Associates. Selon lui, les prix « continueront d'être sous pression dans les prochains mois, probablement 6 à 8 mois. Cela va de concert avec les marchés boursiers, qui seront sous pression jusqu'à ce qu'une solution à la crise du crédit soit trouvée, ou que le marché ait l'impression que la crise va être résolue », a ajouté l'analyste. Hier, tous les indices indiquaient une ouverture en nette baisse de la Bourse de New York. Les grandes places financières peinaient à se stabiliser, alors que les inquiétudes sur un fort ralentissement mondial, voire une récession pour certaines grandes économies, ne s'apaisent pas. Après les marchés asiatiques, les places européennes ont décroché dans la matinée: peu après 11H30 GMT, Paris perdait 2,50%, Londres 1,89% et Francfort 2,00%, après des hausses modérées la veille. Et ce, malgré la remontée du baromètre de confiance ZEW des investisseurs sur les marchés allemands, qui a pris 9,5 points à -53,5 en novembre, un meilleur résultat que prévu. La Bourse de Tokyo, qui avait flambé lundi après l'annonce par Pékin d'un plan de relance de l'économie de 4.000 milliards de yuans (455 milliards d'euros) jusqu'à la fin 2010, a terminé en recul de 3%. Hong Kong a clôturé en forte baisse de 4,77%, Bombay a chuté de 6,61%, et Shanghai a lâché 1,66%.Cela dit, cette chute des prix de l'or noir, exacerbée par la dégringolade des indices boursiers, pourrait pousser l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à opérer, selon son président Chakib Khelil, une nouvelle baisse de la production lors de la prochaine réunion de l'Organisation à Oran, le 17 décembre prochain. M. C. Après avoir enregistré un éphémère rebond atteignant 60 dollars, suite à un regain de confiance des principales places financières, les prix du pétrole ont replongé hier à 56,70 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres.Le fait est que les cours du pétrole, à l'instar des bourses mondiales, suivent une tendance en dents de scie. En effet, le pétrole et les marchés boursiers s'influencent mutuellement. Les marchés boursiers sont en effet repassés dans le rouge ce mardi, l'optimisme suscité par le plan de relance en Chine s'effaçant au profit des craintes pour la santé des entreprises, en particulier pour le géant automobile américain General Motors au bord du dépôt de bilan. Depuis plusieurs semaines les investisseurs utilisent les mouvements des Bourses comme baromètre des perspectives de demande, explique un analyste. La veille, les cours du pétrole avaient repris jusqu'à 4 dollars à la faveur du plan de relance chinois. « Le marché pétrolier a été d'abord stimulé par l'annonce du plan de relance chinois, mais le dynamisme a décru dans l'après-midi", a-t-il ajouté. « La demande de pétrole et le paysage économique occupent le centre des préoccupations », a indiqué un autre analyste du cabinet Lipow Oil Associates. Selon lui, les prix « continueront d'être sous pression dans les prochains mois, probablement 6 à 8 mois. Cela va de concert avec les marchés boursiers, qui seront sous pression jusqu'à ce qu'une solution à la crise du crédit soit trouvée, ou que le marché ait l'impression que la crise va être résolue », a ajouté l'analyste. Hier, tous les indices indiquaient une ouverture en nette baisse de la Bourse de New York. Les grandes places financières peinaient à se stabiliser, alors que les inquiétudes sur un fort ralentissement mondial, voire une récession pour certaines grandes économies, ne s'apaisent pas. Après les marchés asiatiques, les places européennes ont décroché dans la matinée: peu après 11H30 GMT, Paris perdait 2,50%, Londres 1,89% et Francfort 2,00%, après des hausses modérées la veille. Et ce, malgré la remontée du baromètre de confiance ZEW des investisseurs sur les marchés allemands, qui a pris 9,5 points à -53,5 en novembre, un meilleur résultat que prévu. La Bourse de Tokyo, qui avait flambé lundi après l'annonce par Pékin d'un plan de relance de l'économie de 4.000 milliards de yuans (455 milliards d'euros) jusqu'à la fin 2010, a terminé en recul de 3%. Hong Kong a clôturé en forte baisse de 4,77%, Bombay a chuté de 6,61%, et Shanghai a lâché 1,66%.Cela dit, cette chute des prix de l'or noir, exacerbée par la dégringolade des indices boursiers, pourrait pousser l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à opérer, selon son président Chakib Khelil, une nouvelle baisse de la production lors de la prochaine réunion de l'Organisation à Oran, le 17 décembre prochain. M. C.