Les dockers sont en colère. La coordination des syndicats des ports d'Algérie a, en effet, décidé d'organiser deux journées de protestation, les 24 et 25 novembre prochains. Réunis hier à Alger, les représentants des travailleurs des 10 ports d'Algérie ont pris cette décision en guise de protestation contre la conclusion, la semaine passée, d'un accord entre les autorités algériennes et DWP (Dubai port world) portant sur la gestion des terminaux à conteneurs des ports d'Alger et de Djendjen. Selon cet accord, le groupe emirati, à parts égales avec les deux entreprises portuaires d'Alger et de Djendjen, bénéficiera d'une concession de la gestion et ce, pour une durée de 30 années. Selon le responsable de la coordination des ports d'Algérie, Mohamed Ghomri, joint hier, « cet accord, que nous refutons, nous a surpris ». Ce d'autant, comme il l'a affirmé, que la coordination, qui a appelé à un débrayage le 12 novembre passé, avant de le geler suite à de fermes assurances du secrétaire général de l'UGTA, n'a pas été consultée par les autorités concernées. Les syndicalistes, n'ont eu de cesse à soutenir que la conclusion d'un tel accord, pour lequel les négociations sont en cours depuis 2005 avec ce groupe emirati, « porte atteinte à la souveraineté nationale ». Une opinion loin d'être partagée par les pouvoirs publics et les représentants des deux entreprises portuaires. « L'Algérie à un besoin urgent d'un port de transbordement, comme sont en train de le faire ses voisins. Notre choix, pour cela, s'est porté sur le port de Djendjen. Notre partenariat avec les Emirats concerne, pour ce qui est du port d'Alger, le terminal à conteneurs » a déclaré Abdelhak Bouraoui, PDG de l'EPEAL (Entreprise portuaire d'Alger à l'issue de la signature de ce contrat. Les dockers sont en colère. La coordination des syndicats des ports d'Algérie a, en effet, décidé d'organiser deux journées de protestation, les 24 et 25 novembre prochains. Réunis hier à Alger, les représentants des travailleurs des 10 ports d'Algérie ont pris cette décision en guise de protestation contre la conclusion, la semaine passée, d'un accord entre les autorités algériennes et DWP (Dubai port world) portant sur la gestion des terminaux à conteneurs des ports d'Alger et de Djendjen. Selon cet accord, le groupe emirati, à parts égales avec les deux entreprises portuaires d'Alger et de Djendjen, bénéficiera d'une concession de la gestion et ce, pour une durée de 30 années. Selon le responsable de la coordination des ports d'Algérie, Mohamed Ghomri, joint hier, « cet accord, que nous refutons, nous a surpris ». Ce d'autant, comme il l'a affirmé, que la coordination, qui a appelé à un débrayage le 12 novembre passé, avant de le geler suite à de fermes assurances du secrétaire général de l'UGTA, n'a pas été consultée par les autorités concernées. Les syndicalistes, n'ont eu de cesse à soutenir que la conclusion d'un tel accord, pour lequel les négociations sont en cours depuis 2005 avec ce groupe emirati, « porte atteinte à la souveraineté nationale ». Une opinion loin d'être partagée par les pouvoirs publics et les représentants des deux entreprises portuaires. « L'Algérie à un besoin urgent d'un port de transbordement, comme sont en train de le faire ses voisins. Notre choix, pour cela, s'est porté sur le port de Djendjen. Notre partenariat avec les Emirats concerne, pour ce qui est du port d'Alger, le terminal à conteneurs » a déclaré Abdelhak Bouraoui, PDG de l'EPEAL (Entreprise portuaire d'Alger à l'issue de la signature de ce contrat.