Les Etats-Unis participeront aux prochaines négociations à Copenhague. Le nouveau président américain, Obama, s'impliquera pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis. C'est ce qu'a déclaré, hier, M. Yvo de Boer, le Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, lors d'une conférence de presse animée en marge du sommet africain des ministres de l'Environnement. Il est à rappeler, à ce titre que les Etats-Unis ont refusé catégoriquement de ratifier le protocole de Kyoto, dont l'objectif global est de réduire les émissions de gaz à effet de serre. « Obama veut etre leader dans cette lutte mondiale contre les changements climatiques » a ajouté M. Yvo de Boer. Par ailleurs, le conférencier a assuré qu'il n'y aurait pas d'impacts importants de la crise financière sur les engagements des pays européens, liés au nouvel accord sur les changements climatiques dans le cadre du Plan d'action de Bali. D'un autre côté, M. de Boer a soutenu lors de cette conférence qu'il faut s'attendre à l'accentuation de ces phénomènes météorologiques, qui seront de plus en plus violents et dangereux. Même si l'Afrique n'émet qu'un faible taux de CO2, les conséquences sur le continent, induites par les changements climatiques, sont très prononcées, explique-t-il. De son côté, M. Messahli Abdelkader, ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines, a souligné, qu'il sera très important que les ministres africains définissent une action concertée. Les travaux de cette conférence africaine permettront le franchissement d'une étape importante sur la question du transfert de technologie, passant de la considération scientifique et technologique au stade de la mise en œuvre, avec un appui particulier au renforcement des capacités dans le cadre de la Convention sur les changements climatiques et son protocole de Kyoto, souligne-t-il. «La prochaine rencontre de Poznan sera importante parce que, pour la première fois, un véritable texte sur l'après-Kyoto sera négocié et des discussions intergouvernementales se tiendront sur les meilleurs moyens de progresser dans les domaines de l'adaptation, de l'atténuation, de la technologie et du financement» conclut, M. Yvo de Boer. A. B. Les Etats-Unis participeront aux prochaines négociations à Copenhague. Le nouveau président américain, Obama, s'impliquera pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis. C'est ce qu'a déclaré, hier, M. Yvo de Boer, le Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, lors d'une conférence de presse animée en marge du sommet africain des ministres de l'Environnement. Il est à rappeler, à ce titre que les Etats-Unis ont refusé catégoriquement de ratifier le protocole de Kyoto, dont l'objectif global est de réduire les émissions de gaz à effet de serre. « Obama veut etre leader dans cette lutte mondiale contre les changements climatiques » a ajouté M. Yvo de Boer. Par ailleurs, le conférencier a assuré qu'il n'y aurait pas d'impacts importants de la crise financière sur les engagements des pays européens, liés au nouvel accord sur les changements climatiques dans le cadre du Plan d'action de Bali. D'un autre côté, M. de Boer a soutenu lors de cette conférence qu'il faut s'attendre à l'accentuation de ces phénomènes météorologiques, qui seront de plus en plus violents et dangereux. Même si l'Afrique n'émet qu'un faible taux de CO2, les conséquences sur le continent, induites par les changements climatiques, sont très prononcées, explique-t-il. De son côté, M. Messahli Abdelkader, ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines, a souligné, qu'il sera très important que les ministres africains définissent une action concertée. Les travaux de cette conférence africaine permettront le franchissement d'une étape importante sur la question du transfert de technologie, passant de la considération scientifique et technologique au stade de la mise en œuvre, avec un appui particulier au renforcement des capacités dans le cadre de la Convention sur les changements climatiques et son protocole de Kyoto, souligne-t-il. «La prochaine rencontre de Poznan sera importante parce que, pour la première fois, un véritable texte sur l'après-Kyoto sera négocié et des discussions intergouvernementales se tiendront sur les meilleurs moyens de progresser dans les domaines de l'adaptation, de l'atténuation, de la technologie et du financement» conclut, M. Yvo de Boer. A. B.