Le coup d'envoi du projet d'Oasis pour la production de biocarburant est prévu pour l'année 2009. C'est ce qu'a déclaré hier Brahim Zitouni, président d'Organisation de l'agriculture du Sahara par intégration et substitution (Oasis) lors d'une conférence au centre de presse El Moudjahid. La production des biocarburants, quant à elle, ne démarrera qu'à l'horizon 2011. Ainsi, la construction de l'usine est son équipage prendront deux ans. Le projet consiste à produire du bioéthanol à partir des dattes. Dans sa première phase, l'usine exploitera l'excédent de la production de la datte estimé en moyenne à 15 000 tonnes annuellement. La deuxième phase prévoit l'extension d'oasis des palmiers dattiers dont la production sera destinée spécialement pour le bioéthanol. Selon le premier responsable d'Oasis, le projet est toujours en phase d'études. Il convient de mentionner que l'entreprise a réservé un terrain de 5 hectares au sud est de la wilaya de Biskra pour mettre en place l'usine, qui sera la première usine de biocarburant en Algérie. Le projet de M. Zitouni semble très ambitieux. Il représente, selon les arguments par ce dernier, un nombre important sur les deux plans économique et écologique. Sur le plan économique, le même responsable a indiqué que la production de bioéthanol aura plusieurs apports. Le premier apport c'est la préservation du capital hydrocarbure. L'utilisation du bioéthanol ne se fera pas de façon brute. Ce biocarburant sera utilisé en l'ajoutant à de faibles doses aux biocarburants classiques. « Le bioéthanol ne sera utilisé qu'à hauteur de 5% » a précisé le même responsable. Même à ce taux, à croire le responsable d'oasis, ce biocarburant est en mesure de réduire la pollution. De plus, il a un impacte positif sur les moteurs des véhicules. « Le bioéthanol aide à une meilleure lubrification du moteur, du coup il aide à prolonger de sa durée de vie » a-t-il expliqué. En plus de l'utilisation du bioéthanol comme carburant, il peut aussi être utilisé comme oxygénant dans les raffineries des hydrocarbures algériennes. Il est à noté que l'Algérie utilise à présent des oxygénants très polluants tel que le plomb selon le conférencier. Les pouvoirs publics, à cause de sa haute pollution, sont entrain de réfléchir à l'échanger par du BTBE. « Le choix du BTBE n'est pas adéquat puisque cet additif est cancérigène. Ce qui est plus dangereux encore, c'est qu'en cas de fuite, ce produit risque de contaminer les nappe phréatiques » a averti M. Zitouni. Ces produits polluants et dangereux peuvent, toutefois, être remplacés tout simplement par le bioéthanol. Le prix de ce dernier, une fois produite en Algérie, sera très compétitif par rapport aux prix des autres additifs importés. Sur un plan écologique non seulement que l'utilisation des biocarburants diminuera la pollution, la plantation des palmiers de son coté absorbera le CO2 responsable du réchauffement de la terre. Sur ce point, M. Zitouni a affirmé que les « énergies propres sont l'avenir de demain ». « Dans les années à venir ce n'est pas la rareté des énergies qui déterminera leurs prix, c'est plutôt leur propreté » a-t-il ajouté. L'Algérie avec son climat aride et semi aride, peut très bien avancer dans le domaine de la biomasse puisqu'elle dispose de vaste terrain qui lui permettra d'établir de vaste culture de palmiers. Sur le volet de l'investissement, le président d'Oasis a indiqué que « la biomasse, contrairement aux hydrocarbures, est un petit investissement qui crée un nombre considérables d'emploi ». Les arguments de M. Zitouni semble trouvé un bon écho chez les pouvoirs publics. Il a assuré, à ce propos, que le ministère de l'Energie, celui de l'Agriculture et celui de l'Environnement ont tous les trois appuyé le projet. Des négociations, par ailleurs, seront bientôt ouvertes avec un groupe émirati pour un éventuel partenariat sur ce projet. L. B. Le coup d'envoi du projet d'Oasis pour la production de biocarburant est prévu pour l'année 2009. C'est ce qu'a déclaré hier Brahim Zitouni, président d'Organisation de l'agriculture du Sahara par intégration et substitution (Oasis) lors d'une conférence au centre de presse El Moudjahid. La production des biocarburants, quant à elle, ne démarrera qu'à l'horizon 2011. Ainsi, la construction de l'usine est son équipage prendront deux ans. Le projet consiste à produire du bioéthanol à partir des dattes. Dans sa première phase, l'usine exploitera l'excédent de la production de la datte estimé en moyenne à 15 000 tonnes annuellement. La deuxième phase prévoit l'extension d'oasis des palmiers dattiers dont la production sera destinée spécialement pour le bioéthanol. Selon le premier responsable d'Oasis, le projet est toujours en phase d'études. Il convient de mentionner que l'entreprise a réservé un terrain de 5 hectares au sud est de la wilaya de Biskra pour mettre en place l'usine, qui sera la première usine de biocarburant en Algérie. Le projet de M. Zitouni semble très ambitieux. Il représente, selon les arguments par ce dernier, un nombre important sur les deux plans économique et écologique. Sur le plan économique, le même responsable a indiqué que la production de bioéthanol aura plusieurs apports. Le premier apport c'est la préservation du capital hydrocarbure. L'utilisation du bioéthanol ne se fera pas de façon brute. Ce biocarburant sera utilisé en l'ajoutant à de faibles doses aux biocarburants classiques. « Le bioéthanol ne sera utilisé qu'à hauteur de 5% » a précisé le même responsable. Même à ce taux, à croire le responsable d'oasis, ce biocarburant est en mesure de réduire la pollution. De plus, il a un impacte positif sur les moteurs des véhicules. « Le bioéthanol aide à une meilleure lubrification du moteur, du coup il aide à prolonger de sa durée de vie » a-t-il expliqué. En plus de l'utilisation du bioéthanol comme carburant, il peut aussi être utilisé comme oxygénant dans les raffineries des hydrocarbures algériennes. Il est à noté que l'Algérie utilise à présent des oxygénants très polluants tel que le plomb selon le conférencier. Les pouvoirs publics, à cause de sa haute pollution, sont entrain de réfléchir à l'échanger par du BTBE. « Le choix du BTBE n'est pas adéquat puisque cet additif est cancérigène. Ce qui est plus dangereux encore, c'est qu'en cas de fuite, ce produit risque de contaminer les nappe phréatiques » a averti M. Zitouni. Ces produits polluants et dangereux peuvent, toutefois, être remplacés tout simplement par le bioéthanol. Le prix de ce dernier, une fois produite en Algérie, sera très compétitif par rapport aux prix des autres additifs importés. Sur un plan écologique non seulement que l'utilisation des biocarburants diminuera la pollution, la plantation des palmiers de son coté absorbera le CO2 responsable du réchauffement de la terre. Sur ce point, M. Zitouni a affirmé que les « énergies propres sont l'avenir de demain ». « Dans les années à venir ce n'est pas la rareté des énergies qui déterminera leurs prix, c'est plutôt leur propreté » a-t-il ajouté. L'Algérie avec son climat aride et semi aride, peut très bien avancer dans le domaine de la biomasse puisqu'elle dispose de vaste terrain qui lui permettra d'établir de vaste culture de palmiers. Sur le volet de l'investissement, le président d'Oasis a indiqué que « la biomasse, contrairement aux hydrocarbures, est un petit investissement qui crée un nombre considérables d'emploi ». Les arguments de M. Zitouni semble trouvé un bon écho chez les pouvoirs publics. Il a assuré, à ce propos, que le ministère de l'Energie, celui de l'Agriculture et celui de l'Environnement ont tous les trois appuyé le projet. Des négociations, par ailleurs, seront bientôt ouvertes avec un groupe émirati pour un éventuel partenariat sur ce projet. L. B.