Après près de 6 mois, l'inflation semble être stabilisée autour des 4%. L'Office national des statistiques a indiqué hier que le taux actuel se situe à 4,2%. Le dernier chiffre avancé de 4,4% remonte au mois d'avril passé. Ce taux a été expliqué par la hausse des prix des denrées alimentaires qui ont atteint 7,2%. Parmi ces denrées alimentaires, les produits alimentaires industriels ont enregistré la plus importante hausse avec un taux de 12,7%. Les produits agricoles frais quant à eux ont connu une augmentation de 2%. Quant aux prix des produits manufacturés, ils ont progressé de 1% alors que ceux des services ont évolué de 2,1% pendant les dix premiers mois de l'année en cours, précise la même source. Comme à l'accoutumée cette inflation a été expliqué par la hausse des prix des matières premières sur les marchés mondiaux. Tous les produits alimentaires ont connu une flambée excepté la pomme de terre et le sucre. Les familles algériennes l'ont toutes ressenti : les huiles ont connu l'envolée la plus manifeste s'agissant des prix. L'augmentation concernant cette matière essentielle a dépassé les 42%. Le café et le thé ont suivi avec plus de 29%, le lait et ses dérivés avec 7,6% et enfin les légumes avec 9,2%. Les viandes et les poissons n'ont pas été épargnés puisqu'ils ont enregistré une augmentation de 2,3%. Les boissons non alcoolisées ont elles aussi été touchées mais très faiblement. Le taux enregistré les concernant est de 0,1%. Pour le mois d'octobre 2008, le taux d'inflation a connu une évolution négative de -0,5%, contre 3,4% en septembre qui a coïncidé avec le mois de Ramadhan, soit un taux similaire à celui observé le même mois 2007 (-0,4%), selon les statistiques de l'Ons. Il convient de mentionner qu'un nouvel indice des prix sera adopté par l'ONS à partir du mois de janvier 2009. Son application a été d'abord programmée pour le mois d'octobre 2008. Il est aussi à noter qu'une guerre des chiffres s'était déclenchée entre l'ONS considéré comme la source officielle des statistiques en Algérie, et d'autres organisations internationales qui ont contesté ces chiffres à maintes reprises. En 2007, tandis que l'inflation a été estimée à 3,5% par l'ONS, le Fonds monétaire international (FMI) l'a évalué à 4,5%. Le même scénario s'est reproduit en 2008, cette fois avec le centre de recherche américain Casey Research qui a déclaré 12% comme taux d'inflation, alors que l'ONS déclare 4,4%. Certains économistes algériens ont soutenu la déclaration américaine estimant que 4,4% est très loin de refléter la réalité de l'inflation en Algérie. C'est cette contestation qui a dû pousser l'Office national des statistiques à revoir ses calculs et se décider à réviser l'indice des prix élaboré sur l'année de base de 1989 et le calculer par rapport à l'année de base 2001. R. N. Après près de 6 mois, l'inflation semble être stabilisée autour des 4%. L'Office national des statistiques a indiqué hier que le taux actuel se situe à 4,2%. Le dernier chiffre avancé de 4,4% remonte au mois d'avril passé. Ce taux a été expliqué par la hausse des prix des denrées alimentaires qui ont atteint 7,2%. Parmi ces denrées alimentaires, les produits alimentaires industriels ont enregistré la plus importante hausse avec un taux de 12,7%. Les produits agricoles frais quant à eux ont connu une augmentation de 2%. Quant aux prix des produits manufacturés, ils ont progressé de 1% alors que ceux des services ont évolué de 2,1% pendant les dix premiers mois de l'année en cours, précise la même source. Comme à l'accoutumée cette inflation a été expliqué par la hausse des prix des matières premières sur les marchés mondiaux. Tous les produits alimentaires ont connu une flambée excepté la pomme de terre et le sucre. Les familles algériennes l'ont toutes ressenti : les huiles ont connu l'envolée la plus manifeste s'agissant des prix. L'augmentation concernant cette matière essentielle a dépassé les 42%. Le café et le thé ont suivi avec plus de 29%, le lait et ses dérivés avec 7,6% et enfin les légumes avec 9,2%. Les viandes et les poissons n'ont pas été épargnés puisqu'ils ont enregistré une augmentation de 2,3%. Les boissons non alcoolisées ont elles aussi été touchées mais très faiblement. Le taux enregistré les concernant est de 0,1%. Pour le mois d'octobre 2008, le taux d'inflation a connu une évolution négative de -0,5%, contre 3,4% en septembre qui a coïncidé avec le mois de Ramadhan, soit un taux similaire à celui observé le même mois 2007 (-0,4%), selon les statistiques de l'Ons. Il convient de mentionner qu'un nouvel indice des prix sera adopté par l'ONS à partir du mois de janvier 2009. Son application a été d'abord programmée pour le mois d'octobre 2008. Il est aussi à noter qu'une guerre des chiffres s'était déclenchée entre l'ONS considéré comme la source officielle des statistiques en Algérie, et d'autres organisations internationales qui ont contesté ces chiffres à maintes reprises. En 2007, tandis que l'inflation a été estimée à 3,5% par l'ONS, le Fonds monétaire international (FMI) l'a évalué à 4,5%. Le même scénario s'est reproduit en 2008, cette fois avec le centre de recherche américain Casey Research qui a déclaré 12% comme taux d'inflation, alors que l'ONS déclare 4,4%. Certains économistes algériens ont soutenu la déclaration américaine estimant que 4,4% est très loin de refléter la réalité de l'inflation en Algérie. C'est cette contestation qui a dû pousser l'Office national des statistiques à revoir ses calculs et se décider à réviser l'indice des prix élaboré sur l'année de base de 1989 et le calculer par rapport à l'année de base 2001. R. N.