La peste ovine, maladie extrêmement contagieuse, menace le cheptel algérien. Les villes pastorales de l'ouest telles El Bayadh et Tiaret sont plus exposées à cette épidémie, en raison de leur proximité des territoires marocains. Il faut savoir, en effet, que la peste ovine sévit depuis déjà quelques mois au Maroc. Et lorsqu'on sait que les frontières algéro-marocaines sont loin d'être étanches, bien au contraire, la crainte de contagion est légitimement mise en avant par les éleveurs algériens. La vigilance des autorités sanitaires nationales est d'autant plus renforcée que cette situation survient à moins d'une quinzaine de jours de l'aïd. Pour éviter une éventuelle propagation de la peste ovine au niveau du cheptel algérien, des dispositions sont prises par les instances concernées. A cet effet, M. Bouchareb Abdelwahab, inspecteur représentant de l'administration vétérinaire rassure que le contrôle auquel sont soumises ces bêtes est des plus rigoureux notamment sur le bétail de l'ouest algérien. «Nous avons établi un arrêté pour contrôler le regroupement et la vente de ces ovins, notamment ceux provenant de Tiaret et d'El Bayadh», explique Mr Bouchareb. «La vente de ces ovins ne se fera que sur le vu du certificat vétérinaire», apprend-t-on de la même source. Le représentant de l'administration vétérinaire souligne avec plus de prévention : «la véritable peur s'intallera après l'aïd. Quand le cheptel non sacrifié et qui est probablement contaminé, reviendra se mêler à d'autres bêtes». Pour sa part le Dr Khadidja Belhjodja, vétérinaire, estime que les multiples campagnes de vaccinations faites durant toute l'année à travers le territoire national, a pleinement contribué à la bonne santé des ovins algériens. Concernant la hausse actuelle des prix de moutons, le représentant de l'administration vétérinaire met en cause le manque de pâturages. «Cette fête religieuse coïncide avec la saison des labours. Donc les moutons sont engraissés avec des aliments à l'intérieur même des lieux d'élevage. Cela entraîne une dépense plus importante et naturellement un prix de mouton élevé». Cependant, il juge que le nombre de moutons sur le marché national est plus important par rapport à l'année dernière vu que «les campagnes de vaccination ont touché un plus grand taux de moutons.» En somme, nos interlocuteurs insistent que bien que l'Algérie ne soit pas touchée par cette peste ovine, la vigilance est absolument nécessaire pour que la fête ne tourne pas au drame. M. A. La peste ovine, maladie extrêmement contagieuse, menace le cheptel algérien. Les villes pastorales de l'ouest telles El Bayadh et Tiaret sont plus exposées à cette épidémie, en raison de leur proximité des territoires marocains. Il faut savoir, en effet, que la peste ovine sévit depuis déjà quelques mois au Maroc. Et lorsqu'on sait que les frontières algéro-marocaines sont loin d'être étanches, bien au contraire, la crainte de contagion est légitimement mise en avant par les éleveurs algériens. La vigilance des autorités sanitaires nationales est d'autant plus renforcée que cette situation survient à moins d'une quinzaine de jours de l'aïd. Pour éviter une éventuelle propagation de la peste ovine au niveau du cheptel algérien, des dispositions sont prises par les instances concernées. A cet effet, M. Bouchareb Abdelwahab, inspecteur représentant de l'administration vétérinaire rassure que le contrôle auquel sont soumises ces bêtes est des plus rigoureux notamment sur le bétail de l'ouest algérien. «Nous avons établi un arrêté pour contrôler le regroupement et la vente de ces ovins, notamment ceux provenant de Tiaret et d'El Bayadh», explique Mr Bouchareb. «La vente de ces ovins ne se fera que sur le vu du certificat vétérinaire», apprend-t-on de la même source. Le représentant de l'administration vétérinaire souligne avec plus de prévention : «la véritable peur s'intallera après l'aïd. Quand le cheptel non sacrifié et qui est probablement contaminé, reviendra se mêler à d'autres bêtes». Pour sa part le Dr Khadidja Belhjodja, vétérinaire, estime que les multiples campagnes de vaccinations faites durant toute l'année à travers le territoire national, a pleinement contribué à la bonne santé des ovins algériens. Concernant la hausse actuelle des prix de moutons, le représentant de l'administration vétérinaire met en cause le manque de pâturages. «Cette fête religieuse coïncide avec la saison des labours. Donc les moutons sont engraissés avec des aliments à l'intérieur même des lieux d'élevage. Cela entraîne une dépense plus importante et naturellement un prix de mouton élevé». Cependant, il juge que le nombre de moutons sur le marché national est plus important par rapport à l'année dernière vu que «les campagnes de vaccination ont touché un plus grand taux de moutons.» En somme, nos interlocuteurs insistent que bien que l'Algérie ne soit pas touchée par cette peste ovine, la vigilance est absolument nécessaire pour que la fête ne tourne pas au drame. M. A.