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300 subsahariens arrêtés
Immigration clandestine en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 12 - 2008

Des vagues d'immigrants clandestins continuent à affluer quotidiennement sur le sol algérien. Une étude officielle estime la progression du phénomène à 10% en moyenne annuellement.
Des vagues d'immigrants clandestins continuent à affluer quotidiennement sur le sol algérien. Une étude officielle estime la progression du phénomène à 10% en moyenne annuellement.
En dépit des mesures fermes prises par les autorités algériennes, dans le cadre de la lutte contre l'émigration clandestine, des vagues d'immigrants clandestins continuent à affluer quotidiennement sur le sol algérien. Une étude officielle estime la progression du phénomène à 10% en moyenne annuellement. Les services de sécurité s'accordent à dire, à ce sujet, qu'un certain nombre de ces immigrants clandestins, issus pour leur majorité des pays subsahariens, pourraient constituer une sérieuse menace pour la sécurité des citoyens comme pour l'économie nationale. Bien que la grande majorité des subsahariens vivant en Algérie sont de paisibles travailleurs, il est existe, néanmoins, une minorité de malfrats qui exercent leur besogne en Algérie. En témoignent les chiffres officiels qui font état de l'arrestation de 5.400 immigrants clandestins durant ces 09 derniers mois.
La Gendarmerie nationale a traité cette année 1.219 affaires. S'agissant des arrestations effectuées, par la gendarmerie nationale et la police judiciaire, parmi les subsahariens en situation irrégulière, depuis le mois de janvier jusqu'au mois d'octobre dernier, l'on dénombre officiellement 849 immigrants, qui ont été écroués et mis en prison, après avoir été présentés devant les tribunaux, tandis que 3.607 ont été reconduits aux frontières. Selon une récente étude de la Gendarmerie Nationale ces arrestations se répartissent comme suit : 1.555 immigrants à Illizi, 1.437 à Tamanrasset, 408 à Tlemcen, 250 à Oran, 228 à Ghardaïa et 125 à Alger.
300 immigrants mêlés à des affaires de banditisme
L'Algérie n'es pas la destination finale des émigrés clandestins. Elle constitue pour eux un pays de transit vers l'Europe. Mais il arrive que certains se fassent recruter, de manière informelle, dans des chantiers et autres exploitations agricoles privées. D'autres se retrouvent, malgré eux, plongés dans la criminalité et se voient embarqués dans des réseaux de malfaiteurs, causant ainsi des préjudices aux citoyens et à l'économie nationale. A ce sujet, la cellule de communication et d'information de la gendarmerie nationale affirme avoir traité au cours de ces 09 mois quelques 293 cas de crimes commis par des immigrants en situation irrégulière. A cet égard, il est à signaler que les étrangers arrêtés en dehors du motif de l'immigration clandestine sont ceux qui sont mêlés aux trafics d'armes, notamment, au niveau des frontières, à la contrebande, pour faux et usage de faux et trafic de monnaie et de stupéfiants. A ce propos, il convient de noter à titre illustratif que la gendarmerie nationale a écroué quelque 72 personnes pour faux et usage de faux et 85 autres personnes pour contrebande.
Ils sont, selon la gendarmerie nationale, d'origine Nigérienne, Malienne et Nigériane etc. Ces derniers constituent, de l'avis du colonel Boutaïbi de la section de recherche de la Gendarmerie nationale, une menace pour la sécurité des citoyens, et pour l'économie nationale.
Aussi, ajoutera-il dans son analyse, les migrants clandestins, qui se sont convertis en malfaiteurs, constituent des bandes et des groupuscules très difficile à maîtriser. Ces malfaiteurs se connectent entre eux, via Internet et d'autres moyens de communications. Ils se présentent à leurs victimes en qualité d'employés de leurs chancelleries respectives ou en qualité de ressortissants étrangers cherchant des partenaires pour lancer des projet d'investissements. De plus en plus, ils s'investissent dans la criminalité, sous toutes ses formes. Pour eux, tous les moyens sont bons pour se faire de l'argent, leur permettant de rejoindre l'Europe.
Outre ces formes de criminalité, l'on signale, également, des migrants clandestins qui prennent épouse sur le sol algérien, et ce, juste pour obtenir la nationalité algérienne. Il arrive cependant que des mariages blancs soient contractés par ces migrants avec des Algériennes. De pareils cas ont été signalés, notons-le, au niveau des wilayas de l'ouest du pays, à savoir Tlemcen et Oran.
K. L. C.
En dépit des mesures fermes prises par les autorités algériennes, dans le cadre de la lutte contre l'émigration clandestine, des vagues d'immigrants clandestins continuent à affluer quotidiennement sur le sol algérien. Une étude officielle estime la progression du phénomène à 10% en moyenne annuellement. Les services de sécurité s'accordent à dire, à ce sujet, qu'un certain nombre de ces immigrants clandestins, issus pour leur majorité des pays subsahariens, pourraient constituer une sérieuse menace pour la sécurité des citoyens comme pour l'économie nationale. Bien que la grande majorité des subsahariens vivant en Algérie sont de paisibles travailleurs, il est existe, néanmoins, une minorité de malfrats qui exercent leur besogne en Algérie. En témoignent les chiffres officiels qui font état de l'arrestation de 5.400 immigrants clandestins durant ces 09 derniers mois.
La Gendarmerie nationale a traité cette année 1.219 affaires. S'agissant des arrestations effectuées, par la gendarmerie nationale et la police judiciaire, parmi les subsahariens en situation irrégulière, depuis le mois de janvier jusqu'au mois d'octobre dernier, l'on dénombre officiellement 849 immigrants, qui ont été écroués et mis en prison, après avoir été présentés devant les tribunaux, tandis que 3.607 ont été reconduits aux frontières. Selon une récente étude de la Gendarmerie Nationale ces arrestations se répartissent comme suit : 1.555 immigrants à Illizi, 1.437 à Tamanrasset, 408 à Tlemcen, 250 à Oran, 228 à Ghardaïa et 125 à Alger.
300 immigrants mêlés à des affaires de banditisme
L'Algérie n'es pas la destination finale des émigrés clandestins. Elle constitue pour eux un pays de transit vers l'Europe. Mais il arrive que certains se fassent recruter, de manière informelle, dans des chantiers et autres exploitations agricoles privées. D'autres se retrouvent, malgré eux, plongés dans la criminalité et se voient embarqués dans des réseaux de malfaiteurs, causant ainsi des préjudices aux citoyens et à l'économie nationale. A ce sujet, la cellule de communication et d'information de la gendarmerie nationale affirme avoir traité au cours de ces 09 mois quelques 293 cas de crimes commis par des immigrants en situation irrégulière. A cet égard, il est à signaler que les étrangers arrêtés en dehors du motif de l'immigration clandestine sont ceux qui sont mêlés aux trafics d'armes, notamment, au niveau des frontières, à la contrebande, pour faux et usage de faux et trafic de monnaie et de stupéfiants. A ce propos, il convient de noter à titre illustratif que la gendarmerie nationale a écroué quelque 72 personnes pour faux et usage de faux et 85 autres personnes pour contrebande.
Ils sont, selon la gendarmerie nationale, d'origine Nigérienne, Malienne et Nigériane etc. Ces derniers constituent, de l'avis du colonel Boutaïbi de la section de recherche de la Gendarmerie nationale, une menace pour la sécurité des citoyens, et pour l'économie nationale.
Aussi, ajoutera-il dans son analyse, les migrants clandestins, qui se sont convertis en malfaiteurs, constituent des bandes et des groupuscules très difficile à maîtriser. Ces malfaiteurs se connectent entre eux, via Internet et d'autres moyens de communications. Ils se présentent à leurs victimes en qualité d'employés de leurs chancelleries respectives ou en qualité de ressortissants étrangers cherchant des partenaires pour lancer des projet d'investissements. De plus en plus, ils s'investissent dans la criminalité, sous toutes ses formes. Pour eux, tous les moyens sont bons pour se faire de l'argent, leur permettant de rejoindre l'Europe.
Outre ces formes de criminalité, l'on signale, également, des migrants clandestins qui prennent épouse sur le sol algérien, et ce, juste pour obtenir la nationalité algérienne. Il arrive cependant que des mariages blancs soient contractés par ces migrants avec des Algériennes. De pareils cas ont été signalés, notons-le, au niveau des wilayas de l'ouest du pays, à savoir Tlemcen et Oran.
K. L. C.


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