Le ministère de tutelle a ouvert le dossier de l'établissement public d'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées et s'attelle à trouver des solutions pour sauver cette entreprise de la faillite. Le ministère de tutelle a ouvert le dossier de l'établissement public d'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées et s'attelle à trouver des solutions pour sauver cette entreprise de la faillite. «L'Entreprise publique d'insertion socioprofessionnelle des personnes handicapées est menacée de dissolution du fait de problèmes économiques auxquels elle est confrontée», a mis en garde le secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Abdellah Bouchnak. Le ministère de tutelle a ouvert le dossier de l'établissement public d'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées et s'attelle à trouver des solutions à cet état de fait pour sauver cette entreprise de la faillite, en chargeant un bureau d'expertise d'analyser la situation et garantir ainsi la continuité de l'activité de l'entreprise. M. Bouchnak a précisé dans une conférence de presse tenue hier au siège du ministère à Alger que « le bureau a soumis ses conclusions au ministère de la Solidarité nationale qui devra choisir entre dissoudre cette entreprise qui emploie 1.087 travailleurs dont 855 non-voyants, ou la doter de nouveaux moyens et équipements à même de lui permettre de répondre aux exigences du marché» . Créée en 1991 et opérationnelle depuis février de l'année suivante, l'entreprise spécialisée dans la fabrication des balais qui visait à intégrer les non-voyants dans le circuit professionnel, n'est pas parvenue à réaliser un niveau de production qui lui permette de concurrencer les produits nationaux et étrangers écoulés sur le marché national, en dépit de la qualité de son produit, a souligné M. Kheladi Abdellah et il rajoute qu' «avec une production de 32.000 balais en 2005, l'entreprise n'a encore rien produit en 2008, sans oublier que l'entreprise a suspendu son activité entre 1995 et 2002, cette situation à été à l'origine d'un cumul de dette de l'ordre d'un milliard de dinars et le ministère de la Solidarité s'est vu contraint d'intervenir pour rembourser cette dette et payer les salaires des travailleurs qui est estimé a 168 millions de DA ». Les travailleurs de l'entreprise EPIH bénéficient annuellement d'une aide de l'Etat qui consiste en la distribution du couffin de Ramadhan, de trousseaux scolaires et de vêtements pour enfants la prime scolaire est de 1500,00 DA par enfant Assurant le paiement des salaires des travailleurs dans l'attente de la restructuration de l'entreprise, la tutelle a sollicité le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale à l'effet d'examiner l'éventualité d'accorder aux travailleurs âgés entre 50 et 59 ans la retraite anticipée sachant que l'âge de 66% des travailleurs de l'entreprise varie entre 45 et 60 ans. Quant aux employés valides au nombre de 232, le ministère va les aider à obtenir des microcrédits pour atténuer la pression à laquelle est soumise l'entreprise qui les emploie. Sur un autre registre, M. Bouchnak a indiqué qu'en 2008, la prime forfaitaire a profité à 700.000 personnes des différentes catégories précaires de la société entre handicapés, personnes âgées et femmes en détresse. N. H. «L'Entreprise publique d'insertion socioprofessionnelle des personnes handicapées est menacée de dissolution du fait de problèmes économiques auxquels elle est confrontée», a mis en garde le secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Abdellah Bouchnak. Le ministère de tutelle a ouvert le dossier de l'établissement public d'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées et s'attelle à trouver des solutions à cet état de fait pour sauver cette entreprise de la faillite, en chargeant un bureau d'expertise d'analyser la situation et garantir ainsi la continuité de l'activité de l'entreprise. M. Bouchnak a précisé dans une conférence de presse tenue hier au siège du ministère à Alger que « le bureau a soumis ses conclusions au ministère de la Solidarité nationale qui devra choisir entre dissoudre cette entreprise qui emploie 1.087 travailleurs dont 855 non-voyants, ou la doter de nouveaux moyens et équipements à même de lui permettre de répondre aux exigences du marché» . Créée en 1991 et opérationnelle depuis février de l'année suivante, l'entreprise spécialisée dans la fabrication des balais qui visait à intégrer les non-voyants dans le circuit professionnel, n'est pas parvenue à réaliser un niveau de production qui lui permette de concurrencer les produits nationaux et étrangers écoulés sur le marché national, en dépit de la qualité de son produit, a souligné M. Kheladi Abdellah et il rajoute qu' «avec une production de 32.000 balais en 2005, l'entreprise n'a encore rien produit en 2008, sans oublier que l'entreprise a suspendu son activité entre 1995 et 2002, cette situation à été à l'origine d'un cumul de dette de l'ordre d'un milliard de dinars et le ministère de la Solidarité s'est vu contraint d'intervenir pour rembourser cette dette et payer les salaires des travailleurs qui est estimé a 168 millions de DA ». Les travailleurs de l'entreprise EPIH bénéficient annuellement d'une aide de l'Etat qui consiste en la distribution du couffin de Ramadhan, de trousseaux scolaires et de vêtements pour enfants la prime scolaire est de 1500,00 DA par enfant Assurant le paiement des salaires des travailleurs dans l'attente de la restructuration de l'entreprise, la tutelle a sollicité le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale à l'effet d'examiner l'éventualité d'accorder aux travailleurs âgés entre 50 et 59 ans la retraite anticipée sachant que l'âge de 66% des travailleurs de l'entreprise varie entre 45 et 60 ans. Quant aux employés valides au nombre de 232, le ministère va les aider à obtenir des microcrédits pour atténuer la pression à laquelle est soumise l'entreprise qui les emploie. Sur un autre registre, M. Bouchnak a indiqué qu'en 2008, la prime forfaitaire a profité à 700.000 personnes des différentes catégories précaires de la société entre handicapés, personnes âgées et femmes en détresse. N. H.