Le Syndicat national de l'établissement public d'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (EPIH), organise un sit-in devant le siège de la centrale syndicale (UGTA), depuis le 15 octobre dernier. Selon le secrétaire général de ce syndicat, Bouassem abdelkader, les « innombrables » problèmes de cette entreprise n'ont pas été réglés : « Notre entreprise vit une situation délicate caractérisée par une gestion catastrophique et des décisions arbitraires. Plusieurs années sont passées sur la promulgation de la loi sur le salaire national minimum garanti de 10 000 DA. Nous attendons son application, bien qu'elle soit caduque avec le nouveau SNMG de 12 000 DA », souligne-t-il en affirmant que leur action est entreprise pour amener les responsables à appliquer les lois 90/14 et 90/11, ainsi que « celles de l'entreprise relatives à la législation du travail ». La tension est vive chez ces travailleurs. Selon eux, leur situation traduit une gestion « précaire » de cet établissement. « Bien que nous soyons sous la tutelle du ministère de la Solidarité nationale, nous n'avons jamais bénéficié d'aucune solidarité », déclarent-ils.