Pour lutter plus efficacement contre les dangers liés à la cybercriminalité en Algérie, le gouvernement compte adopter de nouvelles mesures pour renforcer le dispositif juridique en s'inspirant des expériences de pays étrangers dans le domaine de la sécurisation des systèmes informatiques contre les activités interdites, comme la propagande terroriste. C'est dans cette perspective que le ministère de la Justice organise les 13 et 14 décembre prochains, à l'Ecole supérieure de magistrature à Alger, un séminaire sur la Cybercriminalité en collaboration avec l'Ecole nationale française de magistrature. Avec la participation de magistrats et de cadres du secteur de la justice, de la sûreté nationale, de la gendarmerie nationale et de la sécurité militaire, ce séminaire sera animé par deux experts français et portera sur différents thèmes d'importance majeure notamment, la lutte contre la cybercriminalité, a indiqué hier, un communiqué du ministère de la Justice. Les participants examineront, à cet effet, les lois internationales concernant la criminalisation de la cybercriminalité, la compétence judiciaire et la qualification pénale. Cette rencontre permettra aux participants d'acquérir des expériences en matière de lutte contre la cybercriminalité et d'adapter leurs connaissances juridiques aux changements enregistrés au niveau mondial. Par ailleurs, il est à rappeler que le Conseil des ministres algérien, qui s'est réuni novembre dernier, sous la présidence du chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika, a adopté un dispositif juridique pour prévenir et lutter contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication dont internet. Le projet de loi s'inspire « largement de la convention européenne de Budapest sur la cybercriminalité ». En effet, le texte vise à fixer le cadre dans lequel pourront être appliquées les mesures concernant, en particulier, «la prévention des infractions qualifiées d'actes terroristes ou subversifs et des infractions contre la sûreté de l'Etat, les tentatives d'atteinte à un système informatique représentant une menace pour les institutions de l'Etat, pour la défense nationale ou pour les intérêts stratégiques de l'économie nationale ». Les enquêtes et informations judiciaires seront également protégées, aux termes du projet de loi. Celui-ci précise que les opérations de surveillance des communications électroniques, ne « pourront être engagées que sur autorisation express d'un magistrat, et ne devront être exécutées que par des officiers de police judiciaire ». De son coté, la Gendarmerie nationale a été la première institution à se doter d'une cellule de lutte contre la cybercriminalité, qui a fait ses preuves, et d'autres institutions impliquées dans la lutte contre ce genre de crime se préparent à en faire de même. Cette forme de criminalité étant nouvelle, selon les experts, elle nécessite une formation poussée dans le domaine des TIC pour la combattre, puisque, malgré toutes les lois et les textes existants en Algérie, le terrain reste inexploité dans le domaine. A. B. Pour lutter plus efficacement contre les dangers liés à la cybercriminalité en Algérie, le gouvernement compte adopter de nouvelles mesures pour renforcer le dispositif juridique en s'inspirant des expériences de pays étrangers dans le domaine de la sécurisation des systèmes informatiques contre les activités interdites, comme la propagande terroriste. C'est dans cette perspective que le ministère de la Justice organise les 13 et 14 décembre prochains, à l'Ecole supérieure de magistrature à Alger, un séminaire sur la Cybercriminalité en collaboration avec l'Ecole nationale française de magistrature. Avec la participation de magistrats et de cadres du secteur de la justice, de la sûreté nationale, de la gendarmerie nationale et de la sécurité militaire, ce séminaire sera animé par deux experts français et portera sur différents thèmes d'importance majeure notamment, la lutte contre la cybercriminalité, a indiqué hier, un communiqué du ministère de la Justice. Les participants examineront, à cet effet, les lois internationales concernant la criminalisation de la cybercriminalité, la compétence judiciaire et la qualification pénale. Cette rencontre permettra aux participants d'acquérir des expériences en matière de lutte contre la cybercriminalité et d'adapter leurs connaissances juridiques aux changements enregistrés au niveau mondial. Par ailleurs, il est à rappeler que le Conseil des ministres algérien, qui s'est réuni novembre dernier, sous la présidence du chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika, a adopté un dispositif juridique pour prévenir et lutter contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication dont internet. Le projet de loi s'inspire « largement de la convention européenne de Budapest sur la cybercriminalité ». En effet, le texte vise à fixer le cadre dans lequel pourront être appliquées les mesures concernant, en particulier, «la prévention des infractions qualifiées d'actes terroristes ou subversifs et des infractions contre la sûreté de l'Etat, les tentatives d'atteinte à un système informatique représentant une menace pour les institutions de l'Etat, pour la défense nationale ou pour les intérêts stratégiques de l'économie nationale ». Les enquêtes et informations judiciaires seront également protégées, aux termes du projet de loi. Celui-ci précise que les opérations de surveillance des communications électroniques, ne « pourront être engagées que sur autorisation express d'un magistrat, et ne devront être exécutées que par des officiers de police judiciaire ». De son coté, la Gendarmerie nationale a été la première institution à se doter d'une cellule de lutte contre la cybercriminalité, qui a fait ses preuves, et d'autres institutions impliquées dans la lutte contre ce genre de crime se préparent à en faire de même. Cette forme de criminalité étant nouvelle, selon les experts, elle nécessite une formation poussée dans le domaine des TIC pour la combattre, puisque, malgré toutes les lois et les textes existants en Algérie, le terrain reste inexploité dans le domaine. A. B.