Les non-voyants en Algérie n'ont rien à envier aux autres en matière d'informatique et d'Internet. Ceci grâce à un certain Samir Cheggour, non-voyant lui-même, qui dispense, depuis 2005, des formations sur ces nouvelles technologies de l'information et de la communication au profit de cadres non-voyants. Les formations en question sont dispensées au Centre national de la formation professionnelle pour les handicapés physiques (Cnfphp) sis à Tipasa. L'aventure de ce jeune cadre de 30 ans a commencé lorsqu'il a décroché un poste de pré-emploi au sein du même centre. Cet avocat de formation a voulu approfondir ses connaissances en matière de la législation qui concerne le travail. Faisant part au directeur du dit centre de formation de ce désir, ce dernier lui proposa d'utiliser un micro-ordinateur destiné aux non-voyants inutilisé jusque-là au centre. Il est à mentionner que cette catégorie d'ordinateurs dispose d'un clavier en braille et d'un logiciel nommé Jaws (Job access with speach) qui interprète tout ce qui est écrit en sonore. Le non-voyant est, ainsi, en mesure de remplacer la lecture classique par l'assistant-lecture sonore et l'écriture avec un clavier braille. «Ceci permet l'accès à 80% des applications de l'informatique et de l'Internet» a fait savoir Samir. Ce dernier s'est fait aider en premier temps par l'ingénieur informaticien du centre qui lui a enseigné quelques notions basiques en Windows et Internet. C'était alors le début d'une long parcours qu'allait le jeune cadre entreprendre. Un document braille lui est parvenu quelque temps après par une boite privée qui a vendu au centre une imprimante braille. Samir avait ainsi ramassé un bagage assez important pour surfer sur Internet où il trouve tous les outils pour apprendre encore de plus en plus. Il adhéra par le biais de la toile à une association française appelée Union nationale des aveugles et des déficients visuels où il suit depuis plus d'une année une formation continue pour la maîtrise du Jaws et d'autres logiciels informatiques et Internet. «Actuellement, je peux faire une foule de choses, surfer, télécharger, envoyer des mails et même chater» a-t-il indiqué. Pour aider des personnes qui souffrent du même problème que le sien, Samir a créé un groupe de non-voyants à travers tous les coins du pays et même ailleurs à travers le logiciel de dialogue instantané Skype. A travers ce groupe, Samir partage tout son savoir- faire. Il conseille, oriente et informe ses confrères sur toutes les nouveautés qu'il apprend lui-même par d'autres non-voyants installés dans d'autre pays. «J'apprends moi-même beaucoup de choses de forums de discussions à l'exemple de Kalam initié par une association marocaine et Plume initié par l'association française Unidav » a-t-il affirmé. De plus, Samir n'hésite pas à se déplacer pour installer un logiciel pour un non-voyant. « Il est important pour moi d'aider des personnes comme moi à assurer leur autonomie » a-t-il avancé. «Je veux aussi montrer aux parents qui ont des enfants présentant des handicaps que ce n'est pas la fin du monde. Même les personnes non-voyantes peuvent réaliser de belles choses dans la vie, il suffit juste de croire en eux» a-t-il conclu. L. B. Les non-voyants en Algérie n'ont rien à envier aux autres en matière d'informatique et d'Internet. Ceci grâce à un certain Samir Cheggour, non-voyant lui-même, qui dispense, depuis 2005, des formations sur ces nouvelles technologies de l'information et de la communication au profit de cadres non-voyants. Les formations en question sont dispensées au Centre national de la formation professionnelle pour les handicapés physiques (Cnfphp) sis à Tipasa. L'aventure de ce jeune cadre de 30 ans a commencé lorsqu'il a décroché un poste de pré-emploi au sein du même centre. Cet avocat de formation a voulu approfondir ses connaissances en matière de la législation qui concerne le travail. Faisant part au directeur du dit centre de formation de ce désir, ce dernier lui proposa d'utiliser un micro-ordinateur destiné aux non-voyants inutilisé jusque-là au centre. Il est à mentionner que cette catégorie d'ordinateurs dispose d'un clavier en braille et d'un logiciel nommé Jaws (Job access with speach) qui interprète tout ce qui est écrit en sonore. Le non-voyant est, ainsi, en mesure de remplacer la lecture classique par l'assistant-lecture sonore et l'écriture avec un clavier braille. «Ceci permet l'accès à 80% des applications de l'informatique et de l'Internet» a fait savoir Samir. Ce dernier s'est fait aider en premier temps par l'ingénieur informaticien du centre qui lui a enseigné quelques notions basiques en Windows et Internet. C'était alors le début d'une long parcours qu'allait le jeune cadre entreprendre. Un document braille lui est parvenu quelque temps après par une boite privée qui a vendu au centre une imprimante braille. Samir avait ainsi ramassé un bagage assez important pour surfer sur Internet où il trouve tous les outils pour apprendre encore de plus en plus. Il adhéra par le biais de la toile à une association française appelée Union nationale des aveugles et des déficients visuels où il suit depuis plus d'une année une formation continue pour la maîtrise du Jaws et d'autres logiciels informatiques et Internet. «Actuellement, je peux faire une foule de choses, surfer, télécharger, envoyer des mails et même chater» a-t-il indiqué. Pour aider des personnes qui souffrent du même problème que le sien, Samir a créé un groupe de non-voyants à travers tous les coins du pays et même ailleurs à travers le logiciel de dialogue instantané Skype. A travers ce groupe, Samir partage tout son savoir- faire. Il conseille, oriente et informe ses confrères sur toutes les nouveautés qu'il apprend lui-même par d'autres non-voyants installés dans d'autre pays. «J'apprends moi-même beaucoup de choses de forums de discussions à l'exemple de Kalam initié par une association marocaine et Plume initié par l'association française Unidav » a-t-il affirmé. De plus, Samir n'hésite pas à se déplacer pour installer un logiciel pour un non-voyant. « Il est important pour moi d'aider des personnes comme moi à assurer leur autonomie » a-t-il avancé. «Je veux aussi montrer aux parents qui ont des enfants présentant des handicaps que ce n'est pas la fin du monde. Même les personnes non-voyantes peuvent réaliser de belles choses dans la vie, il suffit juste de croire en eux» a-t-il conclu. L. B.