Cette décision historique est intervenue après une réunion marathon qui a vu le président de la République prononcer un discours. Dans son allocution d'ouverture, M. Bouteflika a appelé les membres du cartel à procéder à la réduction de la production. «Pourquoi continuer à inonder le marché avec des quantités de pétrole brut qui n'auraient pas qu'acquéreurs ?» s'est-il interrogé en guise de négation. Cette décision historique est intervenue après une réunion marathon qui a vu le président de la République prononcer un discours. Dans son allocution d'ouverture, M. Bouteflika a appelé les membres du cartel à procéder à la réduction de la production. «Pourquoi continuer à inonder le marché avec des quantités de pétrole brut qui n'auraient pas qu'acquéreurs ?» s'est-il interrogé en guise de négation. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé de réduire de 4,2 millions de barils/jour sa production lors de sa 151e conférence extraordinaire tenue hier à Oran, annoncé le président de l'Organisation. La décision qui entrera en vigueur le premier janvier prochain englobe d'autres réductions déjà décidées dans un passé récent, à savoir les 500.000 barils décidées à Ryadh et 1,5 million à Vienne. Les pays non membres de l'Opep, présents en force à la conférence se sont engagés à soutenir la décision de l'Opep en réduisant leur propre production. De fait, pour cette 151e rencontre ministérielle, l'Opep a réduit sa production de 2,5 millions de barils par jour. L'addition de tous ces chiffres donne une proportion jamais égalée en si peu de temps. L'Opep n'avait jamais opté pour une telle réduction de sa production en un laps de temps aussi court. Autant dire que la réunion d'Alger a été un grand succès. Les observateurs présents à Alger ont tous été surpris par l'ampleur de la réduction, mais retiennent que la détermination de l'Opep à ne pas connaître une autre crise est réelle. Les pays membres du cartel veulent anticiper une quelqueconque réaction négative du marché. Cette décision permet à l'Opep de rester maître du marché, mais à la condition que les réductions soient respectées. Pour l'Algérie, cette décision suppose que les puits de pétrole devront pomper 200.000 barils de moins par jour. Cette décision historique est intervenue après une réunion marathon qui a vu le président de la République prononcer un discours, désormais historique. Dans son allocution d'ouverture, M. Bouteflika a appelé les membres du cartel à procéder à la réduction de la production. « Pourquoi continuer à inonder le marché avec des quantités de pétrole brut qui n'auraientt pas qu'acquéreurs ?» s'est il interrogé en guise de négation. « Les règles de bonne gouvernance nous obligent à prendre des décisions économiquement rationnelles et humainement justes » a-t-il ajouté. Le président de la République soutient, ainsi, pleinement la démarche de la réduction entreprise par l'Opep. M. Bouteflika a, en outre, souligné la légitimité de défendre ses intérêts. Il a rappelé que l'Algérie a été le premier pays à appeler à une réduction de la production. Sur le volet des causes des fluctuations que connaissent les prix du pétrole, le président demeure sur sa position : c'est la spéculation qui en est derrière. « Toutes ces dernières années, l'Opep avaient régulièrement attiré l'attention des pays consommateurs sur l'impact de la spéculation boursière sur les marchés financiers peu régulés qui poussaient les prix du pétrole vers des niveaux qui ne reflétaient pas les facteurs fondamentaux d'équilibre de l'offre et de la demande » a-t-il souligné. Le rôle de l'Opep dans la régulation des prix s'impose vu l'anarchie que connaît le marché pétrolier. « L'histoire a démontré qu'un marché pétrolier non régulé est condamné à des fluctuations démesurées des prix, qui ne servent ni les intérêts des producteurs ni ceux des consommateurs ou de l'industrie du pétrole dans son ensemble » a-t-il argumenté. S'agissant de l'importance de cette 151e réunion, le Président a estimé qu'«elle revêt une importance singulière au vu du contexte économique international lourd d'incertitudes et dont l'évolution influera grandement sur l'avenir économique de nos pays à court et moyen termes voire au-delà » a estimé le Président. Le Président a dressé un tableau de la situation du marché pétrolier actuel, rappelant que la crise que connaît le monde « n'est pas énergétique ». Dans une intervention lors de la même réunion, le vice-premier ministre russe Igor Sechin a indiqué que son pays pourrait réduire ses propres exportations de 320.000 barils par jour. En plus de cette quantité, des sources fiables proches de M. Sechin ont assuré qu'une baisse d'encore 300. 000 barils par jour est envisagée si la chute des prix persiste. Aucune mention concernant l'adhésion de la Russie à l'Opep n'a été faite lors de ouverture de la réunion. Voir la Russie comme membre du cartel semble de plus en plus lointain. L. B. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé de réduire de 4,2 millions de barils/jour sa production lors de sa 151e conférence extraordinaire tenue hier à Oran, annoncé le président de l'Organisation. La décision qui entrera en vigueur le premier janvier prochain englobe d'autres réductions déjà décidées dans un passé récent, à savoir les 500.000 barils décidées à Ryadh et 1,5 million à Vienne. Les pays non membres de l'Opep, présents en force à la conférence se sont engagés à soutenir la décision de l'Opep en réduisant leur propre production. De fait, pour cette 151e rencontre ministérielle, l'Opep a réduit sa production de 2,5 millions de barils par jour. L'addition de tous ces chiffres donne une proportion jamais égalée en si peu de temps. L'Opep n'avait jamais opté pour une telle réduction de sa production en un laps de temps aussi court. Autant dire que la réunion d'Alger a été un grand succès. Les observateurs présents à Alger ont tous été surpris par l'ampleur de la réduction, mais retiennent que la détermination de l'Opep à ne pas connaître une autre crise est réelle. Les pays membres du cartel veulent anticiper une quelqueconque réaction négative du marché. Cette décision permet à l'Opep de rester maître du marché, mais à la condition que les réductions soient respectées. Pour l'Algérie, cette décision suppose que les puits de pétrole devront pomper 200.000 barils de moins par jour. Cette décision historique est intervenue après une réunion marathon qui a vu le président de la République prononcer un discours, désormais historique. Dans son allocution d'ouverture, M. Bouteflika a appelé les membres du cartel à procéder à la réduction de la production. « Pourquoi continuer à inonder le marché avec des quantités de pétrole brut qui n'auraientt pas qu'acquéreurs ?» s'est il interrogé en guise de négation. « Les règles de bonne gouvernance nous obligent à prendre des décisions économiquement rationnelles et humainement justes » a-t-il ajouté. Le président de la République soutient, ainsi, pleinement la démarche de la réduction entreprise par l'Opep. M. Bouteflika a, en outre, souligné la légitimité de défendre ses intérêts. Il a rappelé que l'Algérie a été le premier pays à appeler à une réduction de la production. Sur le volet des causes des fluctuations que connaissent les prix du pétrole, le président demeure sur sa position : c'est la spéculation qui en est derrière. « Toutes ces dernières années, l'Opep avaient régulièrement attiré l'attention des pays consommateurs sur l'impact de la spéculation boursière sur les marchés financiers peu régulés qui poussaient les prix du pétrole vers des niveaux qui ne reflétaient pas les facteurs fondamentaux d'équilibre de l'offre et de la demande » a-t-il souligné. Le rôle de l'Opep dans la régulation des prix s'impose vu l'anarchie que connaît le marché pétrolier. « L'histoire a démontré qu'un marché pétrolier non régulé est condamné à des fluctuations démesurées des prix, qui ne servent ni les intérêts des producteurs ni ceux des consommateurs ou de l'industrie du pétrole dans son ensemble » a-t-il argumenté. S'agissant de l'importance de cette 151e réunion, le Président a estimé qu'«elle revêt une importance singulière au vu du contexte économique international lourd d'incertitudes et dont l'évolution influera grandement sur l'avenir économique de nos pays à court et moyen termes voire au-delà » a estimé le Président. Le Président a dressé un tableau de la situation du marché pétrolier actuel, rappelant que la crise que connaît le monde « n'est pas énergétique ». Dans une intervention lors de la même réunion, le vice-premier ministre russe Igor Sechin a indiqué que son pays pourrait réduire ses propres exportations de 320.000 barils par jour. En plus de cette quantité, des sources fiables proches de M. Sechin ont assuré qu'une baisse d'encore 300. 000 barils par jour est envisagée si la chute des prix persiste. Aucune mention concernant l'adhésion de la Russie à l'Opep n'a été faite lors de ouverture de la réunion. Voir la Russie comme membre du cartel semble de plus en plus lointain. L. B.