Comme à son habitude, le premier ministre n'a pas laissé passer l'opportunité de la présentation, hier devant les sénateurs, du plan d'action du gouvernement pour réagir aux moult critiques formulées par les partis de l'opposition. Comme à son habitude, le premier ministre n'a pas laissé passer l'opportunité de la présentation, hier devant les sénateurs, du plan d'action du gouvernement pour réagir aux moult critiques formulées par les partis de l'opposition. Ces derniers ont, notamment, estimé que lors de son passage devant l'APN, le 18 decembtre, le Premier ministre n'a pas présenté un plan d'action mais plutôt un bilan du gouvernement. Ils ont, en outre, accusé le gouvernement de tenir un discours électoraliste et ce, à presque moins de quatre mois de la prochaine élection présidentielle, prévue au mois d'avril de la prochaine année. « Oui, c'est un bilan » a tonné Ahmed Ouyahia, du haut de la tribune du conseil de la nation dès l'entame de son allocution avant d'indiquer que « ce bilan a dérangé certaines parties parce qu'il est intervenu pour démentir le prétendu discours selon lequel le gouvernement n'a rien fait ». Pour Ouyahia ce plan d'action « tend à consolider les autres plans qui seront annoncés et que le gouvernement se fait un point d'honneur à mettre en application ». Le Premier ministre a enchaîné en évoquant le projet annoncé de découpage administratif et qui consiste en la création de nouvelles wilayas déléguées et de nouvelles dairas. A ce propos, il dira que la mise en application de ce projet a été différée et n'interviendra qu'après la réunion de toutes les conditions adéquates. Car, a-t-il précisé, « nous sommes arrivés à la conviction que pour le moment les conditions humaines et matérielles ne sont pas encore réunies». Ouyahia n'a pas manqué aussi de préciser que l'Etat ne va pas rééditer la même erreur que celle commise lors des deux derniers découpages administratifs de 1974 et de 1984 du fait que, a t'il ajouté, « un peu plus de vingt ans après certaines wilayas n'ont pas encore parachevés la mise en place de l'ensemble de leurs structures ». Il faut dire que le ministre d'Etat ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a déclaré à maintes reprises que le projet de découpage administratif est presque fin prêt. Mais Nouredine Yazid Zerhouni n'a, il faut aussi le dire, jamais donné une quelconque date quant à l'entrée en vigueur de cette mesure. A quelques encablures de l'élection présidentielle il était évident que le gouvernement n'allait pas annoncer cette nouvelle mesure, par trop sensible et qui pourrait, par voie de conséquence, rallumer des foyers de tension et parasiter le déroulement du scrutin présidentiel. Les pouvoirs publics sont, on ne peut plus, édifiés sur les potentiels risques que pourraient engendrer cette mesure tant les ambitions des citoyens de voir leur ville accéder au rang de wilaya ou de daira sont immenses et la frustration risque tout aussi bien de déclencher des troubles, comme ce fut le cas en 1984. Des troubles qui ont fait des morts et des blessés et surtout laisser des rancœurs. « Cette opération est l'objet d'un grand soin pour mobiliser les ressources financières qu'elle exige mais aussi et surtout le effectifs d'encadrement qu'elle requiert afin d'en garantir le succès effectif » a-t-il souligné en guise de justification. Par ailleurs, Ahmed Ouyahia a aussi répondu, chiffres à l'appui, à ceux qui n'ont eu de cesse de douter de la concrétisation prévue par le programme du président de la république du projet présidentiel de réalisation de un million de logements « un programme fictif », disent-ils. Et comme il l'a indiqué devant les députés le Premier ministre, dira qu'à la fin du mois de septembre 2009 le million de logement sera totalement livré. A. S. Ces derniers ont, notamment, estimé que lors de son passage devant l'APN, le 18 decembtre, le Premier ministre n'a pas présenté un plan d'action mais plutôt un bilan du gouvernement. Ils ont, en outre, accusé le gouvernement de tenir un discours électoraliste et ce, à presque moins de quatre mois de la prochaine élection présidentielle, prévue au mois d'avril de la prochaine année. « Oui, c'est un bilan » a tonné Ahmed Ouyahia, du haut de la tribune du conseil de la nation dès l'entame de son allocution avant d'indiquer que « ce bilan a dérangé certaines parties parce qu'il est intervenu pour démentir le prétendu discours selon lequel le gouvernement n'a rien fait ». Pour Ouyahia ce plan d'action « tend à consolider les autres plans qui seront annoncés et que le gouvernement se fait un point d'honneur à mettre en application ». Le Premier ministre a enchaîné en évoquant le projet annoncé de découpage administratif et qui consiste en la création de nouvelles wilayas déléguées et de nouvelles dairas. A ce propos, il dira que la mise en application de ce projet a été différée et n'interviendra qu'après la réunion de toutes les conditions adéquates. Car, a-t-il précisé, « nous sommes arrivés à la conviction que pour le moment les conditions humaines et matérielles ne sont pas encore réunies». Ouyahia n'a pas manqué aussi de préciser que l'Etat ne va pas rééditer la même erreur que celle commise lors des deux derniers découpages administratifs de 1974 et de 1984 du fait que, a t'il ajouté, « un peu plus de vingt ans après certaines wilayas n'ont pas encore parachevés la mise en place de l'ensemble de leurs structures ». Il faut dire que le ministre d'Etat ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a déclaré à maintes reprises que le projet de découpage administratif est presque fin prêt. Mais Nouredine Yazid Zerhouni n'a, il faut aussi le dire, jamais donné une quelconque date quant à l'entrée en vigueur de cette mesure. A quelques encablures de l'élection présidentielle il était évident que le gouvernement n'allait pas annoncer cette nouvelle mesure, par trop sensible et qui pourrait, par voie de conséquence, rallumer des foyers de tension et parasiter le déroulement du scrutin présidentiel. Les pouvoirs publics sont, on ne peut plus, édifiés sur les potentiels risques que pourraient engendrer cette mesure tant les ambitions des citoyens de voir leur ville accéder au rang de wilaya ou de daira sont immenses et la frustration risque tout aussi bien de déclencher des troubles, comme ce fut le cas en 1984. Des troubles qui ont fait des morts et des blessés et surtout laisser des rancœurs. « Cette opération est l'objet d'un grand soin pour mobiliser les ressources financières qu'elle exige mais aussi et surtout le effectifs d'encadrement qu'elle requiert afin d'en garantir le succès effectif » a-t-il souligné en guise de justification. Par ailleurs, Ahmed Ouyahia a aussi répondu, chiffres à l'appui, à ceux qui n'ont eu de cesse de douter de la concrétisation prévue par le programme du président de la république du projet présidentiel de réalisation de un million de logements « un programme fictif », disent-ils. Et comme il l'a indiqué devant les députés le Premier ministre, dira qu'à la fin du mois de septembre 2009 le million de logement sera totalement livré. A. S.