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Les éditeurs reconvertis en importateurs
Marché du livre pour enfant
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 12 - 2008

La production du livre pour enfant ne retient pas un grand intérêt de la part des instances concernées ni des éditeurs, d'ailleurs; il est bien apparent que la majorité absolue des 300 titres exposés durant ces journées proviennent des différents pays d'Europe et autres pays arabes.
La production du livre pour enfant ne retient pas un grand intérêt de la part des instances concernées ni des éditeurs, d'ailleurs; il est bien apparent que la majorité absolue des 300 titres exposés durant ces journées proviennent des différents pays d'Europe et autres pays arabes.
La production du livre pour enfant souffre d'une véritable insuffisance dans notre pays. D'ailleurs, même les éditions spécialisées pour ce genre de livres recourent à grande partie à l'importation et non en l'édition. Les contraintes auquelles font face ces maisons d'éditions obligent nos éditeurs à se transformer en importateurs.
Une réalité que nous avons pu soutenir auprès des organisateurs des 1ères journées de la lecture qui se tiennent actuellement au Palais de la Culture. Cette manifestation est organisée conjointement par les éditions «Ediculture» et «les petits débrouillards» en collaboration avec la bibliothèque de l'établissement «Kan Ya Makan».
La production du livre pour enfant ne retient pas un grand intérêt de la part des instances concernées ni des éditeurs, d'ailleurs, il est bien apparent que la majorité absolue des 300 titres exposés durant ces journées proviennent des différents pays d'Europe et autres pays arabes.
Mr Rouina, des éditions «Le petit débrouillard», témoigne que l'édition d'un livre avec tout ce que cela peut coûter comme dépenses et besogne n'est pas plus mercantile que son importation et sa revente. Chose qui justifie partiellement l'afflux des éditeurs nationaux vers l'importation de ces livres.
Aussi, est-il vrai de dire, devant l'absence d'une véritable stratégie de distribution de ces livres, que l'école constitue grâce à la relation permanente qu'elle entretient avec l'enfant, le canal principal pour transmettre à ce dernier toutes les publications qui lui sont destinées. Le rôle de l'école est bien crucial dans ce sens. Surtout que notre pays connaît une grande carence aussi bien dans la publication des livres pour enfants que dans leur vulgarisation. Nos interlocuteurs affirment unanimement que certaines écoles, bien que pas nombreuses, viennent demander des livres pour leurs élèves notamment pour les récompenses de fins de trimestres. «Des exemples qu'il faut multiplier», ajoutent-ils. Cette pratique est cependant plus récurrente avec le livre parascolaire beaucoup, demandé par les écoliers. Aussi, Mr Rouina insiste sur le fait que son édition ne travaille pas dans le parascolaire parce que pour lui ces livres démontrent la non efficacité de notre système éducatif.
S'agissant de la cherté du livre, Mr Hamlet, directeur commercial de l'édition «Ediculture», rappelle qu'il est encore plus cher à l'étranger. Pour ne citer que l'exemple d'un livre vendu en France à 4 euro (soit 400 DA) et qui est cédé à seulement 150 DA. C'est dire que nos importateurs de livres doivent trouver les meilleures saisons et négociations pour avoir ces «livres à de bons prix».
Par ailleurs, les importations, notamment des livres éducatifs, se font de France et beaucoup moins des pays arabes. Puisque, comme nous l'explique le directeur commercial de Ediculture, Mr Hamlet «le programme scolaire des pays de l'orient ne correspond pas au programme algérien», différence que certaines éditions saisissent puisque « certaines du Liban et d'autres pays font des livres conformément au programme algérien». Aussi cette cherté est-elle le résultat d'un manque de concurrence due à l'insuffisance des maisons d'édition. «Avec environ une quinzaine de maisons d'édition destinées à l'enfant au niveau national et dont les publication annuelles tournent autour de cinq livres, estimation maximale, on ne peut parler d'une concurrence dans notre pays», affirme Mr Rouina.
Cependant, il n'est pas moins important de signaler que la Chine, dont les produits ont envahi les marchés mondiaux entreprend un investissement concurrentiel dans ce domaine. Au fait, elle fabrique les mêmes modèles que ceux édités par des pays européens pour un prix imbattable. A exemple d'un conte parlant que la Belgique cède pour 4.000 DA alors que la Chine ne le vend qu'à 1.200 DA.
Les 1éres journées de lecture ont débuté samedi dernier et s'étaleront jusqu'à jeudi de la semaine en cours. Des ateliers et des animations sont proposés aux enfants. Ces derniers doivent juste se rendre sur les lieux entre 10h et 16 h. Une programmation qui ne semble pas convenir aux parents qui travaillent ; d'ailleurs le nombre de visiteurs durant le deuxième jour n'était pas notable.
M. A.
La production du livre pour enfant souffre d'une véritable insuffisance dans notre pays. D'ailleurs, même les éditions spécialisées pour ce genre de livres recourent à grande partie à l'importation et non en l'édition. Les contraintes auquelles font face ces maisons d'éditions obligent nos éditeurs à se transformer en importateurs.
Une réalité que nous avons pu soutenir auprès des organisateurs des 1ères journées de la lecture qui se tiennent actuellement au Palais de la Culture. Cette manifestation est organisée conjointement par les éditions «Ediculture» et «les petits débrouillards» en collaboration avec la bibliothèque de l'établissement «Kan Ya Makan».
La production du livre pour enfant ne retient pas un grand intérêt de la part des instances concernées ni des éditeurs, d'ailleurs, il est bien apparent que la majorité absolue des 300 titres exposés durant ces journées proviennent des différents pays d'Europe et autres pays arabes.
Mr Rouina, des éditions «Le petit débrouillard», témoigne que l'édition d'un livre avec tout ce que cela peut coûter comme dépenses et besogne n'est pas plus mercantile que son importation et sa revente. Chose qui justifie partiellement l'afflux des éditeurs nationaux vers l'importation de ces livres.
Aussi, est-il vrai de dire, devant l'absence d'une véritable stratégie de distribution de ces livres, que l'école constitue grâce à la relation permanente qu'elle entretient avec l'enfant, le canal principal pour transmettre à ce dernier toutes les publications qui lui sont destinées. Le rôle de l'école est bien crucial dans ce sens. Surtout que notre pays connaît une grande carence aussi bien dans la publication des livres pour enfants que dans leur vulgarisation. Nos interlocuteurs affirment unanimement que certaines écoles, bien que pas nombreuses, viennent demander des livres pour leurs élèves notamment pour les récompenses de fins de trimestres. «Des exemples qu'il faut multiplier», ajoutent-ils. Cette pratique est cependant plus récurrente avec le livre parascolaire beaucoup, demandé par les écoliers. Aussi, Mr Rouina insiste sur le fait que son édition ne travaille pas dans le parascolaire parce que pour lui ces livres démontrent la non efficacité de notre système éducatif.
S'agissant de la cherté du livre, Mr Hamlet, directeur commercial de l'édition «Ediculture», rappelle qu'il est encore plus cher à l'étranger. Pour ne citer que l'exemple d'un livre vendu en France à 4 euro (soit 400 DA) et qui est cédé à seulement 150 DA. C'est dire que nos importateurs de livres doivent trouver les meilleures saisons et négociations pour avoir ces «livres à de bons prix».
Par ailleurs, les importations, notamment des livres éducatifs, se font de France et beaucoup moins des pays arabes. Puisque, comme nous l'explique le directeur commercial de Ediculture, Mr Hamlet «le programme scolaire des pays de l'orient ne correspond pas au programme algérien», différence que certaines éditions saisissent puisque « certaines du Liban et d'autres pays font des livres conformément au programme algérien». Aussi cette cherté est-elle le résultat d'un manque de concurrence due à l'insuffisance des maisons d'édition. «Avec environ une quinzaine de maisons d'édition destinées à l'enfant au niveau national et dont les publication annuelles tournent autour de cinq livres, estimation maximale, on ne peut parler d'une concurrence dans notre pays», affirme Mr Rouina.
Cependant, il n'est pas moins important de signaler que la Chine, dont les produits ont envahi les marchés mondiaux entreprend un investissement concurrentiel dans ce domaine. Au fait, elle fabrique les mêmes modèles que ceux édités par des pays européens pour un prix imbattable. A exemple d'un conte parlant que la Belgique cède pour 4.000 DA alors que la Chine ne le vend qu'à 1.200 DA.
Les 1éres journées de lecture ont débuté samedi dernier et s'étaleront jusqu'à jeudi de la semaine en cours. Des ateliers et des animations sont proposés aux enfants. Ces derniers doivent juste se rendre sur les lieux entre 10h et 16 h. Une programmation qui ne semble pas convenir aux parents qui travaillent ; d'ailleurs le nombre de visiteurs durant le deuxième jour n'était pas notable.
M. A.


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