Le président de la République a soutenu devant les présents que l'Etat a mobilisé tous les moyens pour venir en aide aux sinistrés auxquels il a tenu à apporter le soutien total du peuple et du gouvernement. Le président de la République a soutenu devant les présents que l'Etat a mobilisé tous les moyens pour venir en aide aux sinistrés auxquels il a tenu à apporter le soutien total du peuple et du gouvernement. Presque trois mois après la dure épreuve subie par la wilaya de Ghardaïa un certain mardi 1er octobre, les conséquences de ces inondations sont encore le sujet favori des habitants de la ville en particulier et ceux de l'ensemble de la vallée du M'zab en général. Il était dés lors évident que la visite du président de la République, fort attendue au demeurant par les populations locales, suscitait un grand espoir parmi les habitants, les sinistrés surtout. Ces derniers, du moins une partie non négligeable parmi eux, placée dans des centres de transit, n'a cessé de s'élever contre les conditions de leur prise en charge. Un doigt accusateur a été pointé en direction des autorités locales qui font peu ou prou pour les soulager un tant soit peu de leur malheur. Le président de la République a d'entrée affirmé, comme pour mettre l'accent sur sa totale compassion avec les habitants de la région, que « je suis venu en tant que sinistré pour rendre visite à un autre sinistré ». Ces propos de Abdelaziz Bouteflika, prononcés devant les notables de la ville, se veulent un gage d' assurance du premier responsable de l'Exécutif sur l'engagement sans faille de l'Etat quant à la gestion de ce sinistre. Par trois reprises, il a soutenu devant les présents que l'Etat a mobilisé tous les moyens pour venir en aide aux sinistrés auxquels il a tenu à apporter le soutien total du peuple et du gouvernement, en considérant que sa visite à cette wilaya est l'expression concrète de « la solidarité qui caractérise l'Algérien dans les moments aussi bien de bonheur que de malheur ». Le chef de L'Etat, sans doute au courant de certaines critiques reprochant aux pouvoirs publics de n'avoir pas fait suffisamment d'efforts pour prendre en charge les sinistrés, a indiqué que « tout ce qui a été entrepris par les institutions civiles ou militaires est l'œuvre de l'Etat ». Mais Bouteflika n'a pas manqué de mettre en avant l'esprit de solidarité qui a prévalu lors de ce sinistre exprimé par l'ensemble des Algériens, tout en louant les mérites de la société locale basée depuis des lustres sur l'entraide et la « touisa ». Zerhouni : « oui, il y a des insuffisances». L'hôte de la wilaya de Ghardaïa a toutefois appelé à une utilisation rationnelle des finances publiques, crise financière mondiale oblige, mais il a aussi rassuré sur le fait que l'Etat continuera à déployer les efforts nécessaires en vue d'éliminer toutes les séquelles de ces inondations. Car pour l'heure, force est d'admettre que ce n'est pas encore le cas. De nombreux sinistrés, provisoirement logés dans des centres de transit en attendant leur relogement dans des chalets comme promis par le gouvernement, continuent de vivre dans des conditions par trop difficiles. C'est aussi le cas des habitants de quelques quartiers fortement touchés par les inondations et dont les stigmates, trois mois après, demeurent encore assez visibles. Une virée à El Ghaba de Boulila, de loin la région la plus touchée durant ces inondations puisque située presque en bordure des berges de l'oued, renseigne on ne peut mieux sur l'ampleur de la catstrophe. Des maisons complètement en ruines attestent bien, en effet, que les inondations du 1er octobre ont causé d'incommensurables dégâts, comme si cela s'est produit il y a quelques jours . Nombreux sont ceux qui ont préféré bénéficier de l'aide de 12.000 DA par mois accordée par l'Etat et ont quitté, la mort dans l'âme, El Ghaba alors que d'autres, fort attachés à ce lieu, s'y accrochent encore en attendant des aides conséquentes des pouvoirs publics car ils se sentent abandonnés. Ils disent en effet n'avoir pas de chauffage et ne sont pas insuffisamment aidés en matière d'alimentation car les rations qu'ils reçoivent sont, selon eux, dérisoires. D'ailleurs, quelques sinistrés ont fait une grève de la faim pour exprimer tout leur ras-le-bol de cette situation. Et même l'opération de relogement menée tambour battant par les autorités locales est fortement décriée car, se sont-ils plaint, nombreux sont ceux qui n'ont pas bénéficié d'une décision de relogement dans les chalets. Au lendemain de la catastrophe, l'Etat s'est engagé à reloger l'ensemble des sinistrés, même de manière provisoire, en attendant de leur livrer des logements en dur avant la fin de l'année. Lors de sa conférence de presse tenue en marge de la visite du président de la République avant-hier, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a, à demi mots certes, quelque peu reconnu que cette échéance n'a pas été respectée. Nouredine Yazid Zerhouni, interpellé par les journalistes, a fait montre de son irritation en indiquant que « tous seront relogés ». Il a aussi reconnu qu' « il y'a des insuffisances » dans la gestion du dossier des sinistrés avant de s'interroger : «Pourquoi vous faites un procès d'intention alors que les chalets n'ont pas été livrés ? ». Zerhouni a annoncé que l'Etat a dégagé une enveloppe de 40 milliards de dinars en vue de reconstruire tout ce qui a été détruit au cours de cette catastrophe. De plus, une rallonge de 5 milliards de DA viendra en appoint pour éviter les déplacements des populations. En tout cas, le président de la République, qui a visité quatre sites de relogement, notamment à Oued Nechou, Bouhraoua et Metlili, a procédé à la remise des clefs de chalets aux beneficiares. La wilaya dispose d'un programme de construction de 2.725 chalets. Ces chalets ne sont que provisoires puisque des logements en dur seront octroyés aux sinistrés. Le chef de l'Etat a, dans ce cadre, donné le coup d'envoi de la réalisation de 1.350 logements sociaux-locatifs pour les sinistrés de Ghardaïa ville. Un programme de 2.000 logements, dont ceux de Ghardaïa, bénéficiera aussi aux sinistrés de Metlili, Bounoura, Berriane et Gourara. Le M'zab soutient le 3e mandat Et même si cette visite a surtout servi à redonner de l'espoir aux habitants de la région, durement frappés par ce drame, et les assurer du soutien et de l'engagement sans faille de l'Etat à leurs côtés, elle n'en a pas moins été aussi l'occasion pour le président de la République d'inaugurer d'autres réalisations, ô combien bénéfiques pour la région et son développemement. Abdelaziz Bouteflika a ainsi inauguré, dans l'enceinte même de l'hôpital Guedi-Bakir, un centre mère-enfant et un service d'hémodialyse. Ces deux projets, longtemps attendus et espérés par les habitants et qui sont inscrits dans le programme spécial Sud de soutien à la croissance économique, vont à l'avenir leur éviter les désagréments des transferts pour soins dans d'autres wilayas plus nanties. Cette wilaya a bénéficié, dans le cadre des deux programmes quinquennaux, d'une enveloppe financière de 99 milliards de dinars. Elle n'en aura pas plus puisque le chef de l'Etat ne l'a pas dotée d'une enveloppe supplémentaire, comme il avait l'habitude de le faire lors des visites qu'il effectue dans les différentes wilayas. Pourtant, cela n'a pas empêché les populations de cette wilaya de témoigner leur attachement au président de la République, notamment lors de l'accueil populaire qui lui a été réservé. A l'évidence, contexte politique oblige, les populations présentes à cet accueil emboitant le pas aux Oranais et aux Tlemceniens, deux villes qui ont accueilli Bouteflika ces derniers mois, ont appelé le président de la République à se porter candidat lors de la prochaine élection présidentielle. Cette demande a été aussi expressément formulée par les notables de la région qui l'ont invité à briguer un troisième mandat « pour parachever son programme ambitieux de developpememnt du pays ». Que ces notables soient de rite Ibadite ou malékite, la demande est la même. Dans leurs allocutions lors d'une cérémonie d'accueil réservée au Président, les représentants des notables et de la société civile ont surtout salué « la consécration de la paix , la stabilité et le bien-être à la faveur de l'unité nationale , de la concorde et de la réconciliation ». A quelque trois mois de ce rendez-vous électoral, Bouteflika, qui a révisé la loi fondamentale en levant le verrou de la limitation des mandats, se contente encore de garder le silence alors que les appels pressants se multiplient pour l'inciter à se porter candidat à sa propre succession. A.S. Presque trois mois après la dure épreuve subie par la wilaya de Ghardaïa un certain mardi 1er octobre, les conséquences de ces inondations sont encore le sujet favori des habitants de la ville en particulier et ceux de l'ensemble de la vallée du M'zab en général. Il était dés lors évident que la visite du président de la République, fort attendue au demeurant par les populations locales, suscitait un grand espoir parmi les habitants, les sinistrés surtout. Ces derniers, du moins une partie non négligeable parmi eux, placée dans des centres de transit, n'a cessé de s'élever contre les conditions de leur prise en charge. Un doigt accusateur a été pointé en direction des autorités locales qui font peu ou prou pour les soulager un tant soit peu de leur malheur. Le président de la République a d'entrée affirmé, comme pour mettre l'accent sur sa totale compassion avec les habitants de la région, que « je suis venu en tant que sinistré pour rendre visite à un autre sinistré ». Ces propos de Abdelaziz Bouteflika, prononcés devant les notables de la ville, se veulent un gage d' assurance du premier responsable de l'Exécutif sur l'engagement sans faille de l'Etat quant à la gestion de ce sinistre. Par trois reprises, il a soutenu devant les présents que l'Etat a mobilisé tous les moyens pour venir en aide aux sinistrés auxquels il a tenu à apporter le soutien total du peuple et du gouvernement, en considérant que sa visite à cette wilaya est l'expression concrète de « la solidarité qui caractérise l'Algérien dans les moments aussi bien de bonheur que de malheur ». Le chef de L'Etat, sans doute au courant de certaines critiques reprochant aux pouvoirs publics de n'avoir pas fait suffisamment d'efforts pour prendre en charge les sinistrés, a indiqué que « tout ce qui a été entrepris par les institutions civiles ou militaires est l'œuvre de l'Etat ». Mais Bouteflika n'a pas manqué de mettre en avant l'esprit de solidarité qui a prévalu lors de ce sinistre exprimé par l'ensemble des Algériens, tout en louant les mérites de la société locale basée depuis des lustres sur l'entraide et la « touisa ». Zerhouni : « oui, il y a des insuffisances». L'hôte de la wilaya de Ghardaïa a toutefois appelé à une utilisation rationnelle des finances publiques, crise financière mondiale oblige, mais il a aussi rassuré sur le fait que l'Etat continuera à déployer les efforts nécessaires en vue d'éliminer toutes les séquelles de ces inondations. Car pour l'heure, force est d'admettre que ce n'est pas encore le cas. De nombreux sinistrés, provisoirement logés dans des centres de transit en attendant leur relogement dans des chalets comme promis par le gouvernement, continuent de vivre dans des conditions par trop difficiles. C'est aussi le cas des habitants de quelques quartiers fortement touchés par les inondations et dont les stigmates, trois mois après, demeurent encore assez visibles. Une virée à El Ghaba de Boulila, de loin la région la plus touchée durant ces inondations puisque située presque en bordure des berges de l'oued, renseigne on ne peut mieux sur l'ampleur de la catstrophe. Des maisons complètement en ruines attestent bien, en effet, que les inondations du 1er octobre ont causé d'incommensurables dégâts, comme si cela s'est produit il y a quelques jours . Nombreux sont ceux qui ont préféré bénéficier de l'aide de 12.000 DA par mois accordée par l'Etat et ont quitté, la mort dans l'âme, El Ghaba alors que d'autres, fort attachés à ce lieu, s'y accrochent encore en attendant des aides conséquentes des pouvoirs publics car ils se sentent abandonnés. Ils disent en effet n'avoir pas de chauffage et ne sont pas insuffisamment aidés en matière d'alimentation car les rations qu'ils reçoivent sont, selon eux, dérisoires. D'ailleurs, quelques sinistrés ont fait une grève de la faim pour exprimer tout leur ras-le-bol de cette situation. Et même l'opération de relogement menée tambour battant par les autorités locales est fortement décriée car, se sont-ils plaint, nombreux sont ceux qui n'ont pas bénéficié d'une décision de relogement dans les chalets. Au lendemain de la catastrophe, l'Etat s'est engagé à reloger l'ensemble des sinistrés, même de manière provisoire, en attendant de leur livrer des logements en dur avant la fin de l'année. Lors de sa conférence de presse tenue en marge de la visite du président de la République avant-hier, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a, à demi mots certes, quelque peu reconnu que cette échéance n'a pas été respectée. Nouredine Yazid Zerhouni, interpellé par les journalistes, a fait montre de son irritation en indiquant que « tous seront relogés ». Il a aussi reconnu qu' « il y'a des insuffisances » dans la gestion du dossier des sinistrés avant de s'interroger : «Pourquoi vous faites un procès d'intention alors que les chalets n'ont pas été livrés ? ». Zerhouni a annoncé que l'Etat a dégagé une enveloppe de 40 milliards de dinars en vue de reconstruire tout ce qui a été détruit au cours de cette catastrophe. De plus, une rallonge de 5 milliards de DA viendra en appoint pour éviter les déplacements des populations. En tout cas, le président de la République, qui a visité quatre sites de relogement, notamment à Oued Nechou, Bouhraoua et Metlili, a procédé à la remise des clefs de chalets aux beneficiares. La wilaya dispose d'un programme de construction de 2.725 chalets. Ces chalets ne sont que provisoires puisque des logements en dur seront octroyés aux sinistrés. Le chef de l'Etat a, dans ce cadre, donné le coup d'envoi de la réalisation de 1.350 logements sociaux-locatifs pour les sinistrés de Ghardaïa ville. Un programme de 2.000 logements, dont ceux de Ghardaïa, bénéficiera aussi aux sinistrés de Metlili, Bounoura, Berriane et Gourara. Le M'zab soutient le 3e mandat Et même si cette visite a surtout servi à redonner de l'espoir aux habitants de la région, durement frappés par ce drame, et les assurer du soutien et de l'engagement sans faille de l'Etat à leurs côtés, elle n'en a pas moins été aussi l'occasion pour le président de la République d'inaugurer d'autres réalisations, ô combien bénéfiques pour la région et son développemement. Abdelaziz Bouteflika a ainsi inauguré, dans l'enceinte même de l'hôpital Guedi-Bakir, un centre mère-enfant et un service d'hémodialyse. Ces deux projets, longtemps attendus et espérés par les habitants et qui sont inscrits dans le programme spécial Sud de soutien à la croissance économique, vont à l'avenir leur éviter les désagréments des transferts pour soins dans d'autres wilayas plus nanties. Cette wilaya a bénéficié, dans le cadre des deux programmes quinquennaux, d'une enveloppe financière de 99 milliards de dinars. Elle n'en aura pas plus puisque le chef de l'Etat ne l'a pas dotée d'une enveloppe supplémentaire, comme il avait l'habitude de le faire lors des visites qu'il effectue dans les différentes wilayas. Pourtant, cela n'a pas empêché les populations de cette wilaya de témoigner leur attachement au président de la République, notamment lors de l'accueil populaire qui lui a été réservé. A l'évidence, contexte politique oblige, les populations présentes à cet accueil emboitant le pas aux Oranais et aux Tlemceniens, deux villes qui ont accueilli Bouteflika ces derniers mois, ont appelé le président de la République à se porter candidat lors de la prochaine élection présidentielle. Cette demande a été aussi expressément formulée par les notables de la région qui l'ont invité à briguer un troisième mandat « pour parachever son programme ambitieux de developpememnt du pays ». Que ces notables soient de rite Ibadite ou malékite, la demande est la même. Dans leurs allocutions lors d'une cérémonie d'accueil réservée au Président, les représentants des notables et de la société civile ont surtout salué « la consécration de la paix , la stabilité et le bien-être à la faveur de l'unité nationale , de la concorde et de la réconciliation ». A quelque trois mois de ce rendez-vous électoral, Bouteflika, qui a révisé la loi fondamentale en levant le verrou de la limitation des mandats, se contente encore de garder le silence alors que les appels pressants se multiplient pour l'inciter à se porter candidat à sa propre succession. A.S.