Les sportifs en général, les footballeurs en particulier, ont un métier très court. Ils arrêtent la pratique du sport à partir de 30 ans, parfois plus tôt, parfois plus tard. Tout dépend de la manière avec laquelle ils gèrent leurs activités sportive et professionnelle. Les sportifs en général, les footballeurs en particulier, ont un métier très court. Ils arrêtent la pratique du sport à partir de 30 ans, parfois plus tôt, parfois plus tard. Tout dépend de la manière avec laquelle ils gèrent leurs activités sportive et professionnelle. Actuellement, il existe en football une race de joueur qui ont dépassé la trentaine, voire la quarantaine, qui ont fait et qui font les plus beaux jours de leurs clubs. A titre d'exemple, je citerai de façon spontanée un certain avant-centre du Cameroun qui a failli qualifier son équipe en demi-finale de la Coupe du monde 1990. vous avez deviné, il s'agit de Roger Milla avec sa fameuse danse après chaque but. Le deuxième exemple concerne le fils d'un grand entraîneur italien. Il est détenteur de la Coupe du monde 2006, il joue à l'AC Milan. C'est bien de Paolo Maldini qu'il s'agit. Le troisième exemple est celui qui nous intéresse et il se trouve en Algérie. Quand on le voit jouer, on dit que c'est un mythe. il se dépense et se démène plus que les autres à l'USM Alger, il marque et fait marquer des buts, il a de l'énergie à revendre jusqu'à donner l'impression qu'il n'a que 20 ans. Vous avez deviné, on parle de Billal Dziri. Il est plus «jeune» que les jeunes qui paraissent eux fatigués, usés, saturés, se contentant du strict minimum. Ils nous font rappeller les années 80 où l'Algérien faisait semblant de travailler dans une société nationale alors que son boulot ne consistait attendre sa paie à chaque fin de mois : «Ragda ou t'mangé ou la paie fi CCP (on dort et on mange et la paie est virée au compte ccp), pétrole quand tu nous fais planer. Qu'est-ce qui fait courir B. Dziri, «un vieux jeune» et qu'est-ce qui fait courir les autres «les jeunes vieux» ? En d'autres termes quelle est la différence entre ces joueurs ? La réponse est qu'il s'agit d'une autre trempe de joueurs, une génération différente qui joue pour le plaisir de jouer et qui aime procurer du plaisir aux spectateurs . C'est comme un artiste qui joue une pièce théâtrale. Alors que l'aspect financier a pris le dessus chez les autres. On a l'âge de nos artères, mais si l'entraînement se fait sérieusement, tout simplement associé à une hygiène de vie et une nourriture adéquate, une récupération dans les règles et un bon sommeil réparateur, le sportif peut durer le plus longtemps possible. A chaque fin de saison, nous pensons que Billal va «accrocher ses crampons», mais à chaque début de saison, il nous prouve le contraire. Pour terminer, je ferais une petite comparaison entre Billal Dziri et un certain Zineddine Zidane lorsqu'il est revenu essayer de gagner une deuxième fois la Coupe du monde en 2006. Que de similitudes entre les deux ! l Capitaines de leurs équipes. l Meneurs de jeu. l Marquent des buts. l Font marquer des buts. l Tout deux ayant une calvitie. l Kabyles. l Et Algériens jusqu'à la moëlle. Et quand on les voit jouer, on a l'impression qu'ils ont 20 ans. En conclusion, la force de l'entraînement et surtout l'avantage des étirements sont la clé de la persévérance et de la réussite. A. K. B. Actuellement, il existe en football une race de joueur qui ont dépassé la trentaine, voire la quarantaine, qui ont fait et qui font les plus beaux jours de leurs clubs. A titre d'exemple, je citerai de façon spontanée un certain avant-centre du Cameroun qui a failli qualifier son équipe en demi-finale de la Coupe du monde 1990. vous avez deviné, il s'agit de Roger Milla avec sa fameuse danse après chaque but. Le deuxième exemple concerne le fils d'un grand entraîneur italien. Il est détenteur de la Coupe du monde 2006, il joue à l'AC Milan. C'est bien de Paolo Maldini qu'il s'agit. Le troisième exemple est celui qui nous intéresse et il se trouve en Algérie. Quand on le voit jouer, on dit que c'est un mythe. il se dépense et se démène plus que les autres à l'USM Alger, il marque et fait marquer des buts, il a de l'énergie à revendre jusqu'à donner l'impression qu'il n'a que 20 ans. Vous avez deviné, on parle de Billal Dziri. Il est plus «jeune» que les jeunes qui paraissent eux fatigués, usés, saturés, se contentant du strict minimum. Ils nous font rappeller les années 80 où l'Algérien faisait semblant de travailler dans une société nationale alors que son boulot ne consistait attendre sa paie à chaque fin de mois : «Ragda ou t'mangé ou la paie fi CCP (on dort et on mange et la paie est virée au compte ccp), pétrole quand tu nous fais planer. Qu'est-ce qui fait courir B. Dziri, «un vieux jeune» et qu'est-ce qui fait courir les autres «les jeunes vieux» ? En d'autres termes quelle est la différence entre ces joueurs ? La réponse est qu'il s'agit d'une autre trempe de joueurs, une génération différente qui joue pour le plaisir de jouer et qui aime procurer du plaisir aux spectateurs . C'est comme un artiste qui joue une pièce théâtrale. Alors que l'aspect financier a pris le dessus chez les autres. On a l'âge de nos artères, mais si l'entraînement se fait sérieusement, tout simplement associé à une hygiène de vie et une nourriture adéquate, une récupération dans les règles et un bon sommeil réparateur, le sportif peut durer le plus longtemps possible. A chaque fin de saison, nous pensons que Billal va «accrocher ses crampons», mais à chaque début de saison, il nous prouve le contraire. Pour terminer, je ferais une petite comparaison entre Billal Dziri et un certain Zineddine Zidane lorsqu'il est revenu essayer de gagner une deuxième fois la Coupe du monde en 2006. Que de similitudes entre les deux ! l Capitaines de leurs équipes. l Meneurs de jeu. l Marquent des buts. l Font marquer des buts. l Tout deux ayant une calvitie. l Kabyles. l Et Algériens jusqu'à la moëlle. Et quand on les voit jouer, on a l'impression qu'ils ont 20 ans. En conclusion, la force de l'entraînement et surtout l'avantage des étirements sont la clé de la persévérance et de la réussite. A. K. B.