Une grève illimitée sera observée dès aujourd'hui par les enseignants de la santé. Cette grève touchera les universités de medecine et les Centres hospitaliers universitaires (CHU). C'est ce qu'ont déclaré hier Lyès Merabet et Reda Djidjik, respectivement, porte parole des syndicats autonomes de la fonction publique de la santé et président du Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales. Et ce, lors qu'une conférence de presse organisée dans le siège du Syndicat national des maitres assistants en sciences médicales (Snmasm). Cette grève intervient dans une période un peu délicate par rapport aux étudiants qui s'apprêtent à passer leurs examens. « Cette grève risque de créer un chevauchement dans le planning des examens » a fait savoir Aida, étudiante en 6ème année de médecine. « Ceci risque de déstabiliser fortement les étudiants et même de leur faire rater leur année » a-t-elle ajouté. Ce mouvement de protestation est le second qui intervient en l'espace de moins d'un mois dans le secteur de la Santé. Le premier a été initié par les praticiens de la santé à la mi-décembre. Ce sont les mêmes revendications qui sont renouvelées : la révision des grilles des salaires et l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire. C'est d'ailleurs les mêmes que celles des professionnels de l'Education. M. Merabet a plaint la situation des enseignants et praticiens de la santé. « Quant on fait une comparaison des grilles de salaires à un niveau maghrébin, l'Algérie se classe en derniere position » a-t-il regretté. «La nouvelle grille des salaires a augmenté les salaires des dentistes de 1.700 dinars !» s'est-il exclamé. « Cette grève n'est pas née du néant» a avancé M. Djidjik. « Elle résulte de plus d'une année de revendications ignorées » a-t-il ajouté. Ce syndicaliste a dénoncé ouvertement le comportement adopté par les pouvoirs publics vis-à-vis des syndicats autonomes. Les autorités mettent à la marge les syndicats autonomes et n'ont comme partenaire social que l'UGTA. « C'est les pouvoirs publics qui nous poussent à durcir le ton » a accusé le même intervenant. En plus des déclarations du Premier ministre, Ahmed Ouyahya, qui a mis en garde les grévistes du secteur de la santé, le mouvement de protestation de la coordination des syndicats autonomes de la santé a été « décrété » illégitime par le chef-cabinet du ministère de la Santé. En réponse à cette accusation, les deux leaders syndicaux MM. Djidjik et Merabet ont estimé que ce responsable « s'octroie des droits qui ne lui reviennent pas ». « Ce n'est pas à lui de juger de la légitimité de notre mouvement. S'il a des choses à dire à ce propos, il n'a qu'à saisir la justice » a avancé M. Djidjik. S'agissant de la grève attendue des praticiens de la santé, M. Merabet a indiqué qu'une réunion se tiendra au cours de la semaine prochaine et à l' issue de laquelle seront definis les modalités de son déroulement, sa durée et à sa date. « Il est décidé d'observer avec les autres syndicats autonomes de la santé un arrêt de travail touchant les activités des soins non urgents durant le mois de janvier 2009 » lit-on dans le communiqué du Snmasm. L. B. Une grève illimitée sera observée dès aujourd'hui par les enseignants de la santé. Cette grève touchera les universités de medecine et les Centres hospitaliers universitaires (CHU). C'est ce qu'ont déclaré hier Lyès Merabet et Reda Djidjik, respectivement, porte parole des syndicats autonomes de la fonction publique de la santé et président du Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales. Et ce, lors qu'une conférence de presse organisée dans le siège du Syndicat national des maitres assistants en sciences médicales (Snmasm). Cette grève intervient dans une période un peu délicate par rapport aux étudiants qui s'apprêtent à passer leurs examens. « Cette grève risque de créer un chevauchement dans le planning des examens » a fait savoir Aida, étudiante en 6ème année de médecine. « Ceci risque de déstabiliser fortement les étudiants et même de leur faire rater leur année » a-t-elle ajouté. Ce mouvement de protestation est le second qui intervient en l'espace de moins d'un mois dans le secteur de la Santé. Le premier a été initié par les praticiens de la santé à la mi-décembre. Ce sont les mêmes revendications qui sont renouvelées : la révision des grilles des salaires et l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire. C'est d'ailleurs les mêmes que celles des professionnels de l'Education. M. Merabet a plaint la situation des enseignants et praticiens de la santé. « Quant on fait une comparaison des grilles de salaires à un niveau maghrébin, l'Algérie se classe en derniere position » a-t-il regretté. «La nouvelle grille des salaires a augmenté les salaires des dentistes de 1.700 dinars !» s'est-il exclamé. « Cette grève n'est pas née du néant» a avancé M. Djidjik. « Elle résulte de plus d'une année de revendications ignorées » a-t-il ajouté. Ce syndicaliste a dénoncé ouvertement le comportement adopté par les pouvoirs publics vis-à-vis des syndicats autonomes. Les autorités mettent à la marge les syndicats autonomes et n'ont comme partenaire social que l'UGTA. « C'est les pouvoirs publics qui nous poussent à durcir le ton » a accusé le même intervenant. En plus des déclarations du Premier ministre, Ahmed Ouyahya, qui a mis en garde les grévistes du secteur de la santé, le mouvement de protestation de la coordination des syndicats autonomes de la santé a été « décrété » illégitime par le chef-cabinet du ministère de la Santé. En réponse à cette accusation, les deux leaders syndicaux MM. Djidjik et Merabet ont estimé que ce responsable « s'octroie des droits qui ne lui reviennent pas ». « Ce n'est pas à lui de juger de la légitimité de notre mouvement. S'il a des choses à dire à ce propos, il n'a qu'à saisir la justice » a avancé M. Djidjik. S'agissant de la grève attendue des praticiens de la santé, M. Merabet a indiqué qu'une réunion se tiendra au cours de la semaine prochaine et à l' issue de laquelle seront definis les modalités de son déroulement, sa durée et à sa date. « Il est décidé d'observer avec les autres syndicats autonomes de la santé un arrêt de travail touchant les activités des soins non urgents durant le mois de janvier 2009 » lit-on dans le communiqué du Snmasm. L. B.