Près de 5.000 personnes arborant le drapeau palestinien ont bravé le froid glacial de Paris pour battre le pavé ce mardi. Le mot d'ordre : protester contre les raids israéliens et appeler à un arrêt immédiat de l'agression militaire contre Ghaza qui a fait, jusque-là, près de 400 morts. Ainsi, c'est aux cris de «Israël, terroriste, Sarkozy, Amérique complices», «Dirigeants arabes honte à vous !» ou encore «Nous sommes tous des Palestiniens » que des milliers de sympathisants de la cause palestinienne ont rejoint le rassemblement qui s'est formé devant le quai d'Orsay (ministère des Affaires étrangères), lieu où se tenait une réunion des ministres européens des 27 pays membres de l'Union européenne. Les manifestants brandissaient des banderoles où l'on pouvait lire «Halte au massacre !», «Paris solidaire de Ghaza» «Moubarak complice d'Israël». Il faut dire que la colère était à la hauteur de l'enfer que vivent les Palestiniens de Ghaza. 400 morts en 3 jours, une guerre contre l'humanité dont la communauté internationale s'accommode bien. En tête de cortège, le président du MRAP (Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples), Mouloud Aounit, qui déclare qu'«aujourd'hui, l'urgence est de mettre fin à l'agression israélienne et, à cet effet, la responsabilité de la communauté internationale est plus que jamais engagée. A se refuser de prendre des sanctions contre Israël, l'Union européenne n'a fait qu'encourager l'intransigeance israélienne et rendre possibles l'agression contre le peuple palestinien». précisant que «cette agression contre Ghaza intervient alors que les élections législatives israéliennes approchent dans un contexte de surenchère belliciste en direction d'un électorat qu'on prétend rassurer en sortant à chaque fois la carte de la sécurité d'Israël», a soutenu M. Aounit, dont l'organisation a été solidaire du mot d'ordre lancé par l'association France Palestine solidarité ou encore des partis d'extrême gauche française et de syndicats. Les manifestants ont dénoncé autant la complicité de l'Europe que la lâcheté des dirigeants arabes. Ne jurant que par Hassan Nasrallah, les manifestants scandaient des slogans appelant le leader du Hezbollah à soulever une intifada et s'impliquer dans la résistance. Les manifestants ne jurent que par Nasrallah A leurs yeux, Nasrallah est le seul rempart à l'agression israélienne. «Bi rouh, bi dam nefdik ya Nasrallah» fusaient ce mardi dans la capitale française. «J'implore M. Hassan Nasrallah à entrer en guerre contre Israël, seul lui peut corriger Tsahal comme il l'a fait en 2006. Notre salut tient en l'implication du Hezbollah et de son chef Hassan Nasrallah dans une intifada du peuple palestinien» nous confie une dame dont l'âge assez avancé n'a pas altéré son courage. Lui emboîtant le pas, un jeune pressé de prendre la parole nous dit qu'il ne «croit plus en la solution politique, l'heure est à la confrontation militaire. Il parie sur une intervention terrestre sur Ghaza qui sera aussi cuisante pour Israël que celle menée au Sud Liban. Alors que les manifestants protestaient sous les fenêtres du quai d'Orsay, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se réunissaient au même lieu pour accoucher d'un appel commun à un «cessez-le-feu de 48 heures» permettant une «action humanitaire immédiate et une réouverture des points de passage de la bande de Ghaza vers l'Egypte et Israël». Mais, dans sa légendaire insolente intransigeance, Israël a sans surprise balayé d'un revers de la main la proposition de l'Union européenne qui au demeurant fait choux blanc, Tsahal voulant coûte que coûte poursuivre ses opérations militaires pour achever son crime contre l'humanité dans la bande de Ghaza. Le Hamas, de son côté, a résolument accepté la trêve proposée par l'Union européenne à condition qu'Israël arrête le blocus sur Ghaza, ouvre les points de passage vers l'Egypte et Israël et que Tsahal s'engage devant la communauté internationale à ne plus agresser Ghaza. M. C. Près de 5.000 personnes arborant le drapeau palestinien ont bravé le froid glacial de Paris pour battre le pavé ce mardi. Le mot d'ordre : protester contre les raids israéliens et appeler à un arrêt immédiat de l'agression militaire contre Ghaza qui a fait, jusque-là, près de 400 morts. Ainsi, c'est aux cris de «Israël, terroriste, Sarkozy, Amérique complices», «Dirigeants arabes honte à vous !» ou encore «Nous sommes tous des Palestiniens » que des milliers de sympathisants de la cause palestinienne ont rejoint le rassemblement qui s'est formé devant le quai d'Orsay (ministère des Affaires étrangères), lieu où se tenait une réunion des ministres européens des 27 pays membres de l'Union européenne. Les manifestants brandissaient des banderoles où l'on pouvait lire «Halte au massacre !», «Paris solidaire de Ghaza» «Moubarak complice d'Israël». Il faut dire que la colère était à la hauteur de l'enfer que vivent les Palestiniens de Ghaza. 400 morts en 3 jours, une guerre contre l'humanité dont la communauté internationale s'accommode bien. En tête de cortège, le président du MRAP (Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples), Mouloud Aounit, qui déclare qu'«aujourd'hui, l'urgence est de mettre fin à l'agression israélienne et, à cet effet, la responsabilité de la communauté internationale est plus que jamais engagée. A se refuser de prendre des sanctions contre Israël, l'Union européenne n'a fait qu'encourager l'intransigeance israélienne et rendre possibles l'agression contre le peuple palestinien». précisant que «cette agression contre Ghaza intervient alors que les élections législatives israéliennes approchent dans un contexte de surenchère belliciste en direction d'un électorat qu'on prétend rassurer en sortant à chaque fois la carte de la sécurité d'Israël», a soutenu M. Aounit, dont l'organisation a été solidaire du mot d'ordre lancé par l'association France Palestine solidarité ou encore des partis d'extrême gauche française et de syndicats. Les manifestants ont dénoncé autant la complicité de l'Europe que la lâcheté des dirigeants arabes. Ne jurant que par Hassan Nasrallah, les manifestants scandaient des slogans appelant le leader du Hezbollah à soulever une intifada et s'impliquer dans la résistance. Les manifestants ne jurent que par Nasrallah A leurs yeux, Nasrallah est le seul rempart à l'agression israélienne. «Bi rouh, bi dam nefdik ya Nasrallah» fusaient ce mardi dans la capitale française. «J'implore M. Hassan Nasrallah à entrer en guerre contre Israël, seul lui peut corriger Tsahal comme il l'a fait en 2006. Notre salut tient en l'implication du Hezbollah et de son chef Hassan Nasrallah dans une intifada du peuple palestinien» nous confie une dame dont l'âge assez avancé n'a pas altéré son courage. Lui emboîtant le pas, un jeune pressé de prendre la parole nous dit qu'il ne «croit plus en la solution politique, l'heure est à la confrontation militaire. Il parie sur une intervention terrestre sur Ghaza qui sera aussi cuisante pour Israël que celle menée au Sud Liban. Alors que les manifestants protestaient sous les fenêtres du quai d'Orsay, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se réunissaient au même lieu pour accoucher d'un appel commun à un «cessez-le-feu de 48 heures» permettant une «action humanitaire immédiate et une réouverture des points de passage de la bande de Ghaza vers l'Egypte et Israël». Mais, dans sa légendaire insolente intransigeance, Israël a sans surprise balayé d'un revers de la main la proposition de l'Union européenne qui au demeurant fait choux blanc, Tsahal voulant coûte que coûte poursuivre ses opérations militaires pour achever son crime contre l'humanité dans la bande de Ghaza. Le Hamas, de son côté, a résolument accepté la trêve proposée par l'Union européenne à condition qu'Israël arrête le blocus sur Ghaza, ouvre les points de passage vers l'Egypte et Israël et que Tsahal s'engage devant la communauté internationale à ne plus agresser Ghaza. M. C.