«Je désire juste savoir si des toilettes vaginales constantes sont bénéfiques pour la propreté du vagin, particulièrement après les relations sexuelles. Je me lave trop souvent et par moments, je constate des rougeurs sur mes lèvres extérieures et mon clitoris est très irrité». Fayza «Je désire juste savoir si des toilettes vaginales constantes sont bénéfiques pour la propreté du vagin, particulièrement après les relations sexuelles. Je me lave trop souvent et par moments, je constate des rougeurs sur mes lèvres extérieures et mon clitoris est très irrité». Fayza En effet, une hygiène intime trop scrupuleuse peut entraîner des désagréments. Depuis quelques années, les douches vaginales sont montrées du doigt. En effet, elles augmentent les risques d'infection, comme vient de le confirmer une grande étude américaine qui insiste sur le fait que dans le domaine de l'hygiène intime, le mieux est souvent l'ennemi du bien. Les gynécologues le savent et le disent depuis longtemps. Une nouvelle étude, la plus importante jamais menée sur le sujet, vient tout récemment de le confirmer, en démontrant les méfaits de la pratique, même épisodique, des douches vaginales. Les auteurs ont examiné 1 200 femmes sexuellement actives et les ont interrogées sur leurs habitudes d'hygiène. Le risque de vaginose, une infection du vagin par des germes anaérobies (se développant en l'absence d'oxygène), est apparu augmenté de 40 % chez celles qui pratiquaient une douche vaginale au moins une fois par mois. Le risque était plus que doublé lorsque la douche vaginale avait été réalisée dans la semaine précédente. L'augmentation était présente même chez les femmes pour qui ce geste était une simple habitude d'hygiène et non une réponse à des symptômes vaginaux. En revanche, la douche vaginale n'était pas associée à une augmentation du risque de maladies sexuellement transmissibles (MST). L'attitude saine, selon plusieurs spécialistes est de respecter ces quelques conseils : ne pas employer de produits trop agressifs ; ne pas appliquer de parfums ou de déodorants dans cette région ; changer de sous-vêtements tous les jours ; éviter les pantalons trop serrés, cause classique d'irritation et de candidoses. Durant les règles, il est important de changer tampons et serviettes hygiéniques au minimum trois fois par jour. Après les selles, il faut s'essuyer de l'avant vers l'arrière, pour éviter de contaminer la vulve et le vagin par la flore fécale. Enfin, plutôt que de chercher à résoudre soi-même des problèmes d'inconfort ou d'irritations locales, il est important de consulter sans tarder votre médecin pour éviter des erreurs qui pourraient aggraver cette gêne et pour traiter rapidement une éventuelle infection. En effet, une hygiène intime trop scrupuleuse peut entraîner des désagréments. Depuis quelques années, les douches vaginales sont montrées du doigt. En effet, elles augmentent les risques d'infection, comme vient de le confirmer une grande étude américaine qui insiste sur le fait que dans le domaine de l'hygiène intime, le mieux est souvent l'ennemi du bien. Les gynécologues le savent et le disent depuis longtemps. Une nouvelle étude, la plus importante jamais menée sur le sujet, vient tout récemment de le confirmer, en démontrant les méfaits de la pratique, même épisodique, des douches vaginales. Les auteurs ont examiné 1 200 femmes sexuellement actives et les ont interrogées sur leurs habitudes d'hygiène. Le risque de vaginose, une infection du vagin par des germes anaérobies (se développant en l'absence d'oxygène), est apparu augmenté de 40 % chez celles qui pratiquaient une douche vaginale au moins une fois par mois. Le risque était plus que doublé lorsque la douche vaginale avait été réalisée dans la semaine précédente. L'augmentation était présente même chez les femmes pour qui ce geste était une simple habitude d'hygiène et non une réponse à des symptômes vaginaux. En revanche, la douche vaginale n'était pas associée à une augmentation du risque de maladies sexuellement transmissibles (MST). L'attitude saine, selon plusieurs spécialistes est de respecter ces quelques conseils : ne pas employer de produits trop agressifs ; ne pas appliquer de parfums ou de déodorants dans cette région ; changer de sous-vêtements tous les jours ; éviter les pantalons trop serrés, cause classique d'irritation et de candidoses. Durant les règles, il est important de changer tampons et serviettes hygiéniques au minimum trois fois par jour. Après les selles, il faut s'essuyer de l'avant vers l'arrière, pour éviter de contaminer la vulve et le vagin par la flore fécale. Enfin, plutôt que de chercher à résoudre soi-même des problèmes d'inconfort ou d'irritations locales, il est important de consulter sans tarder votre médecin pour éviter des erreurs qui pourraient aggraver cette gêne et pour traiter rapidement une éventuelle infection.