Dans la wilaya de Mila, plus de 3.000 artisans sont recensés au niveau de la chambre de l'artisanat et métiers. Trop souvent transmise de père en fils, la vocation d'artisan se perpétue à travers les âges et se fait un nom grâce à «une spécifité» locale, familiale, tribale régionale ou national dont le label dépasse toutes les frontières. Les robes kabyles, les gandouras de Fergani et les robes «staïfi» n'ont pas besoin de publicité pour «se vendre». Dans la wilaya de Mila, nombreuses sont les personnes qui s'attellent à la pratique de métiers inscrits dans l'ordre de l'artisanat et qui se font beaucoup d'argent grâce à leur esprit créatif. Draâ Ettabal, un hameau situé entre Ahmed Rachedi et Aïn Melouk, grâce à la volonté des familles qui y vivent, est devenu le fief de la Guessaâ fait vivre pratiquement tout le village et «s'exporte» facilement vers toutes les wilayas du pays. Ce métier, selon un habitant de Draâ Ettbal ramené de Jijel, s'est épanoui et aujourd'hui grâce à l'introduction de machines, il se développe rapidement et la production ne cesse d'augmenter. Avec la Guessaâ de Draâ Ettabal et quelques dinandiers répartis sur tout le territoire de la wilaya, les population rurales s'adonnent instinctivement à la fabrication de divers objets en terre cuite (cruches, jarres, pots, services à café, quolibets…) et à la confection de vêtements traditionnels (kachaba, burnous, gandoura hommes…). Les tadjines simples (galettes) et spécial «f'tir ou naâma» sont une spécialité de la région de Beïnen et Ferdjioua. Une fois ouvragés, ces objets en argile sont enfournés puis peints pour ensuite être vendus à des prix «tourisme». Un petit tour du côté de Beni Haroun vous édifiera sur le talent des artisans. L'exemple des femmes qui, à partir du fil coton, confectionnent des nappes, napperons, draps… mérite tous les éloges et leurs œuvres devraient être exposées dans les galeries d'art. Il y a aussi les tisserands et tisserandes qui, derrière leur métiers à tisser manient les fils avec dextérité pour la confection de tapis et haïks (couverture en grosse laine). Les orfèvres, les joailliers, les bijoutiers et autres artisans exposent à la vue de la gent féminine des objets précieux. L'artisan apporte son doigté et invente mille et un objets tous aussi beaux les uns que les autres. Aussi, il y a les ferronniers, les forgerons et autres artisans qui vivent grâce à leur «art» et perpétuent les traditions. Pour couronner le tout, rouler le couscous est devenu un métier pour la plupart des femmes au foyer de la wilaya de Mila et d'organisation de la fête du couscous chaque année à Mila démontre l'intérêt que portent les populations à cette durée. Les gens en consomment beaucoup et les «rouleuses» de couscous ne se reposent jamais tant la commande est impotante. Au vu de la population rurale qui vit dans la wilaya de Mila, l'artisanat occupe une place importante dans l'économie familiale et des milliers de familles vivent grâce aux «produits de leurs mains». Z. A. Dans la wilaya de Mila, plus de 3.000 artisans sont recensés au niveau de la chambre de l'artisanat et métiers. Trop souvent transmise de père en fils, la vocation d'artisan se perpétue à travers les âges et se fait un nom grâce à «une spécifité» locale, familiale, tribale régionale ou national dont le label dépasse toutes les frontières. Les robes kabyles, les gandouras de Fergani et les robes «staïfi» n'ont pas besoin de publicité pour «se vendre». Dans la wilaya de Mila, nombreuses sont les personnes qui s'attellent à la pratique de métiers inscrits dans l'ordre de l'artisanat et qui se font beaucoup d'argent grâce à leur esprit créatif. Draâ Ettabal, un hameau situé entre Ahmed Rachedi et Aïn Melouk, grâce à la volonté des familles qui y vivent, est devenu le fief de la Guessaâ fait vivre pratiquement tout le village et «s'exporte» facilement vers toutes les wilayas du pays. Ce métier, selon un habitant de Draâ Ettbal ramené de Jijel, s'est épanoui et aujourd'hui grâce à l'introduction de machines, il se développe rapidement et la production ne cesse d'augmenter. Avec la Guessaâ de Draâ Ettabal et quelques dinandiers répartis sur tout le territoire de la wilaya, les population rurales s'adonnent instinctivement à la fabrication de divers objets en terre cuite (cruches, jarres, pots, services à café, quolibets…) et à la confection de vêtements traditionnels (kachaba, burnous, gandoura hommes…). Les tadjines simples (galettes) et spécial «f'tir ou naâma» sont une spécialité de la région de Beïnen et Ferdjioua. Une fois ouvragés, ces objets en argile sont enfournés puis peints pour ensuite être vendus à des prix «tourisme». Un petit tour du côté de Beni Haroun vous édifiera sur le talent des artisans. L'exemple des femmes qui, à partir du fil coton, confectionnent des nappes, napperons, draps… mérite tous les éloges et leurs œuvres devraient être exposées dans les galeries d'art. Il y a aussi les tisserands et tisserandes qui, derrière leur métiers à tisser manient les fils avec dextérité pour la confection de tapis et haïks (couverture en grosse laine). Les orfèvres, les joailliers, les bijoutiers et autres artisans exposent à la vue de la gent féminine des objets précieux. L'artisan apporte son doigté et invente mille et un objets tous aussi beaux les uns que les autres. Aussi, il y a les ferronniers, les forgerons et autres artisans qui vivent grâce à leur «art» et perpétuent les traditions. Pour couronner le tout, rouler le couscous est devenu un métier pour la plupart des femmes au foyer de la wilaya de Mila et d'organisation de la fête du couscous chaque année à Mila démontre l'intérêt que portent les populations à cette durée. Les gens en consomment beaucoup et les «rouleuses» de couscous ne se reposent jamais tant la commande est impotante. Au vu de la population rurale qui vit dans la wilaya de Mila, l'artisanat occupe une place importante dans l'économie familiale et des milliers de familles vivent grâce aux «produits de leurs mains». Z. A.