Administrer des antibiotiques à titre préventif à des patients en soins intensifs accroît leurs chances de survie, selon une étude conduite aux Pays-Bas et publiée mercredi aux Etats-Unis. Cette recherche clinique a été menée sur près de 6.000 patients dans treize hôpitaux par des chercheurs du Centre médical universitaire (UMC) d'Utrech et ses résultats paraissent dans l'édition de New England Journal of Medicine datée du 1er janvier. Cette équipe de médecins a comparé les effets de deux types de traitements antibiotiques avec celui normalement proposé dans les unités de soins intensifs de ces centres hospitaliers. Pour ce faire, ils ont séparé les patients hospitalisés dans les unités de soins intensifs en trois groupes de près de 2.000 personnes chacun. Les patients de l'étude, qui a duré de 2004 à 2006, ont été soit mis sous respirateur artificiel pendant au moins deux jours ou admis en soins intensifs pour au moins trois jours. Les patients d'un des trois groupes ont été traités, en plus des soins normaux, avec des antibiotiques par voie orale quatre fois par jour. Le second groupe, a été traité en plus de cela avec des antibiotiques administrés par un tube relié au conduit intestinal ainsi que par intraveineuse. Le troisième groupe témoin a été traité avec les soins intensifs normaux. Après quatre semaines, le taux de mortalité du groupe ayant reçu de multiples antibiotiques était 3,5% moindre que celui du groupe témoin. Administrer des antibiotiques à titre préventif à des patients en soins intensifs accroît leurs chances de survie, selon une étude conduite aux Pays-Bas et publiée mercredi aux Etats-Unis. Cette recherche clinique a été menée sur près de 6.000 patients dans treize hôpitaux par des chercheurs du Centre médical universitaire (UMC) d'Utrech et ses résultats paraissent dans l'édition de New England Journal of Medicine datée du 1er janvier. Cette équipe de médecins a comparé les effets de deux types de traitements antibiotiques avec celui normalement proposé dans les unités de soins intensifs de ces centres hospitaliers. Pour ce faire, ils ont séparé les patients hospitalisés dans les unités de soins intensifs en trois groupes de près de 2.000 personnes chacun. Les patients de l'étude, qui a duré de 2004 à 2006, ont été soit mis sous respirateur artificiel pendant au moins deux jours ou admis en soins intensifs pour au moins trois jours. Les patients d'un des trois groupes ont été traités, en plus des soins normaux, avec des antibiotiques par voie orale quatre fois par jour. Le second groupe, a été traité en plus de cela avec des antibiotiques administrés par un tube relié au conduit intestinal ainsi que par intraveineuse. Le troisième groupe témoin a été traité avec les soins intensifs normaux. Après quatre semaines, le taux de mortalité du groupe ayant reçu de multiples antibiotiques était 3,5% moindre que celui du groupe témoin.