On le savait un inconditionnel d'Israël mais là, Enrico Macias vient d'aggraver son cas en soutenant publiquement, lors d'une manifestation organisée dimanche dernier devant l'ambassade d'Israël à Paris, le génocide que commet actuellement Israël dans la bande de Ghaza qui a fait, rappelons le, plus de 500 morts en seulement dix jours. Pis, il ne s'est pas empêché de dire toute honte bue, sur la chaîne info Euronews que « je soutiens cent millions de fois les Israéliens dans cette guerre». Une telle prise de position sans équivoque en faveur d'un crime contre l'humanité est d'autant abjecte qu'elle vient assurément de signer définitivement son statut de persona non gratta en Algérie. s'il est évident que les islamistes ont usé de pressions pour empêcher Enrico Macias, il est tout aussi clair que cette dernière récidive d'Enrico donne deux fois, sinon cent millions de fois raison aux autorités algériennes. Et ce n'est pas parce qu'il est juif comme il le prétend, mais justement parce qu'il cautionne des massacres de populations dont le tort est seulement d'aspirer à être libres dans leur pays. S'il avait un brin d'algérianité, Enrico aurait condamné sans hésiter ces massacres qui ont tout l'air d'un nettoyage ethnique, comme l'aurait fait n'importe quel démocrate. Mais ça serait trop demander à un sioniste. Enrico Macias n'a pas arrêté de le répéter, il voulait se rendre dans « son pays ». Et en cela, il a beaucoup compté sur son ami Sarkozy, en vain. Il faut dire que son cas a fait l'objet de décision au sommet de l'Etat. Mais ses sorties médiatiques n'ont servi en fait plus à cautionner la politique d'Israël contre la Palestine ou encore glorifier la France coloniale, qu'à montrer vraiment son attachement à « son pays l'Algérie ». Pour expliquer le refus des autorités algériennes de le laisser venir en Algérie, Enrico a agité la carte de l'intolérance et de l'antisémitisme. Il est allé même jusqu'à traiter les Algériens d'intolérants. C'est dire le degré de haine qui habite cette personne. C'est évidemment un argument qui ne tient pas la route puisque les Pieds noirs se rendent et en surcroit en voyage organisé en Algérie. D'ailleurs, le phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur ces dernières années au point même de faire les choux gras des voyagistes qui ont fait du retour des Pieds noirs en Algérie une destination de choix. Des Pieds noirs célèbres se sont également rendus dans leurs pays à l'instar de Robert Castel, Guy Bedos ou encore Roger Hanin sans que cela soulève des montagnes. La différence avec ces trois vedettes est à ceci près qu'ils n'ont ni convoqué l'Histoire avec un H ni affiché un sionisme exacerbé et ostentatoire. Si l'algérianité est tout à fait compatible avec l'origine juive, elle ne peut cependant pas l'être avec les sionistes, de surcroit ceux qui se lamentent aujourd'hui des blessures qu'ont leur a infligées dans le passé. Ceux-là même qui font preuve d'amnésie en commettant un holocauste contre un autre peuple sacrifié sous l'autel de la haine. Alors, les Algériens n'ont fort heureusement pas de leçons à recevoir. M. C. On le savait un inconditionnel d'Israël mais là, Enrico Macias vient d'aggraver son cas en soutenant publiquement, lors d'une manifestation organisée dimanche dernier devant l'ambassade d'Israël à Paris, le génocide que commet actuellement Israël dans la bande de Ghaza qui a fait, rappelons le, plus de 500 morts en seulement dix jours. Pis, il ne s'est pas empêché de dire toute honte bue, sur la chaîne info Euronews que « je soutiens cent millions de fois les Israéliens dans cette guerre». Une telle prise de position sans équivoque en faveur d'un crime contre l'humanité est d'autant abjecte qu'elle vient assurément de signer définitivement son statut de persona non gratta en Algérie. s'il est évident que les islamistes ont usé de pressions pour empêcher Enrico Macias, il est tout aussi clair que cette dernière récidive d'Enrico donne deux fois, sinon cent millions de fois raison aux autorités algériennes. Et ce n'est pas parce qu'il est juif comme il le prétend, mais justement parce qu'il cautionne des massacres de populations dont le tort est seulement d'aspirer à être libres dans leur pays. S'il avait un brin d'algérianité, Enrico aurait condamné sans hésiter ces massacres qui ont tout l'air d'un nettoyage ethnique, comme l'aurait fait n'importe quel démocrate. Mais ça serait trop demander à un sioniste. Enrico Macias n'a pas arrêté de le répéter, il voulait se rendre dans « son pays ». Et en cela, il a beaucoup compté sur son ami Sarkozy, en vain. Il faut dire que son cas a fait l'objet de décision au sommet de l'Etat. Mais ses sorties médiatiques n'ont servi en fait plus à cautionner la politique d'Israël contre la Palestine ou encore glorifier la France coloniale, qu'à montrer vraiment son attachement à « son pays l'Algérie ». Pour expliquer le refus des autorités algériennes de le laisser venir en Algérie, Enrico a agité la carte de l'intolérance et de l'antisémitisme. Il est allé même jusqu'à traiter les Algériens d'intolérants. C'est dire le degré de haine qui habite cette personne. C'est évidemment un argument qui ne tient pas la route puisque les Pieds noirs se rendent et en surcroit en voyage organisé en Algérie. D'ailleurs, le phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur ces dernières années au point même de faire les choux gras des voyagistes qui ont fait du retour des Pieds noirs en Algérie une destination de choix. Des Pieds noirs célèbres se sont également rendus dans leurs pays à l'instar de Robert Castel, Guy Bedos ou encore Roger Hanin sans que cela soulève des montagnes. La différence avec ces trois vedettes est à ceci près qu'ils n'ont ni convoqué l'Histoire avec un H ni affiché un sionisme exacerbé et ostentatoire. Si l'algérianité est tout à fait compatible avec l'origine juive, elle ne peut cependant pas l'être avec les sionistes, de surcroit ceux qui se lamentent aujourd'hui des blessures qu'ont leur a infligées dans le passé. Ceux-là même qui font preuve d'amnésie en commettant un holocauste contre un autre peuple sacrifié sous l'autel de la haine. Alors, les Algériens n'ont fort heureusement pas de leçons à recevoir. M. C.