Après la grève des professeurs de la santé au cours du début de la semaine passée, le ministre de la Santé, Rachid Haraoubia, a exprimé la disponibilité de son département de prendre en charge les revendications des enseignants. Après la grève des professeurs de la santé au cours du début de la semaine passée, le ministre de la Santé, Rachid Haraoubia, a exprimé la disponibilité de son département de prendre en charge les revendications des enseignants. La voix des syndicats de la santé semble avoir eu un écho auprès des pouvoirs publics. Après la grève des professeurs de la santé au cours du début de la semaine passée, le ministre de la Santé, Rachid Haraoubia, a exprimé la disponibilité de son département de prendre en charge les revendications des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires. Ce mouvement de protestation était le second à intervenir en l'espace de moins d'un mois dans le secteur de la Santé. Le premier a été initié par les praticiens de la santé à la mi-décembre. C'est les mêmes revendications qui sont levées : la révision des grilles des salaires et l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire. C'est d'ailleurs les mêmes que celles des professionnels de l'Education. M. Merabet a plaint la situation des enseignants et praticiens de la santé. «Quant on fait une comparaison des grilles de salaires sur un plan maghrébin, l'Algérie se classe en dernier» a-t-il regretté. «La nouvelle grille des salaires a augmenté les salaires des dentistes de 1.700 dinars !» s'est-il exclamé. M. Haraoubia intervenait lors d'une rencontre qui s'est tenue récemment au siège du ministère avec une délégation de représentants des bureaux des syndicats nationaux des enseignants hospitalo-universitaires, portant sur la plate-forme de revendications contenue dans le préavis de grève, déposé auprès du ministère selon le communiqué rendu public part le ministère de la Santé. En plus des grilles des salaires, les membres des deux syndicats initiateurs du mouvement de protestation soit le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales et le Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales ont aussi relevé le problème du système indemnitaire des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires. Le ministre a réaffirmé, dans ce sens, «sa totale disponibilité» à ouvrir le débat sur ce point. Il a en outre invité les deux partenaires sociaux à reprendre les réunions du groupe de travail mixte installé le 4 juin 2008 (ministère-partenaires sociaux) et chargé de l'élaboration commune des propositions entrant dans le cadre du régime indemnitaire des enseignants chercheurs en général y compris les hospitalo-universitaires, dont les travaux ont débuté le 16 juin 2008. Il convient de mentionner que le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique a décidé d'annuler la grève prévue pour aujourd'hui même suite à l'ouverture du dialogue avec le ministère du Travail. Ainsi la «rupture» qui semblait caractériser les relations entre les pouvoirs publics et le mouvement syndical commence à se combler avec l'ouverture du dialogue entre les deux parties. L.B. La voix des syndicats de la santé semble avoir eu un écho auprès des pouvoirs publics. Après la grève des professeurs de la santé au cours du début de la semaine passée, le ministre de la Santé, Rachid Haraoubia, a exprimé la disponibilité de son département de prendre en charge les revendications des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires. Ce mouvement de protestation était le second à intervenir en l'espace de moins d'un mois dans le secteur de la Santé. Le premier a été initié par les praticiens de la santé à la mi-décembre. C'est les mêmes revendications qui sont levées : la révision des grilles des salaires et l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire. C'est d'ailleurs les mêmes que celles des professionnels de l'Education. M. Merabet a plaint la situation des enseignants et praticiens de la santé. «Quant on fait une comparaison des grilles de salaires sur un plan maghrébin, l'Algérie se classe en dernier» a-t-il regretté. «La nouvelle grille des salaires a augmenté les salaires des dentistes de 1.700 dinars !» s'est-il exclamé. M. Haraoubia intervenait lors d'une rencontre qui s'est tenue récemment au siège du ministère avec une délégation de représentants des bureaux des syndicats nationaux des enseignants hospitalo-universitaires, portant sur la plate-forme de revendications contenue dans le préavis de grève, déposé auprès du ministère selon le communiqué rendu public part le ministère de la Santé. En plus des grilles des salaires, les membres des deux syndicats initiateurs du mouvement de protestation soit le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales et le Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales ont aussi relevé le problème du système indemnitaire des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires. Le ministre a réaffirmé, dans ce sens, «sa totale disponibilité» à ouvrir le débat sur ce point. Il a en outre invité les deux partenaires sociaux à reprendre les réunions du groupe de travail mixte installé le 4 juin 2008 (ministère-partenaires sociaux) et chargé de l'élaboration commune des propositions entrant dans le cadre du régime indemnitaire des enseignants chercheurs en général y compris les hospitalo-universitaires, dont les travaux ont débuté le 16 juin 2008. Il convient de mentionner que le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique a décidé d'annuler la grève prévue pour aujourd'hui même suite à l'ouverture du dialogue avec le ministère du Travail. Ainsi la «rupture» qui semblait caractériser les relations entre les pouvoirs publics et le mouvement syndical commence à se combler avec l'ouverture du dialogue entre les deux parties. L.B.