La baisse des tarifs de 50 % appliquée sur les services internet d'Algérie Télécom n'ont fait qu'aggraver le problème. La baisse des tarifs de 50 % appliquée sur les services internet d'Algérie Télécom n'ont fait qu'aggraver le problème. La qualité de service Internet n'est pas à louer en Algérie. A maintes reprises «l'opérateur historique » a été critiqué autour de deux points principaux : la qualité de service et le monopole. Deux problèmes qui restent jusqu'à présent sans solution. La baisse des tarifs de 50 % appliquée sur les services internet d'Algérie Télécom n'ont fait qu'aggraver le problème. Cette baisse a considérablement augmenté la demande. Algérie Télécom n'a cependant pas renforcé son offre. Résultat : une bande passante insuffisante pour contenir le nombre de consommateur du web. La qualité de la connexion déjà sous la moyenne, a encore baissé. S'agissant de la qualité des services, le PDG de l'entreprise en question, Moussa Benhamadi, a reconnu ouvertement et à plusieurs reprises le déficit enregistré depuis le lancement de ce service. Les consommateurs ne sont pas les seuls à se plaindre puisque les providers aussi pointent de l'index Algérie Télécom. Plusieurs d'entre eux, dont Grar Younes, directeur général de provider Gecos, ont estimé que la politique de gestion de cette entreprise publique engendre le monopole du marché de l'ADSL. Algérie Télécom, selon eux, vend son produit à perte, ce qui exclut les autre ISP, incapables de concurrencer de tels prix, d'autant plus qu'ils ne font que revendre pour la majorité la bande passante qu'ils achètent à Algérie Télécom. Plusieurs providers avaient appelé à revoir les prix appliqués par Algérie Télécom à la hausse et augmenter la bande passante. Le PDG d'Eepad, Nouar Harzellah, s'est joint hier à la demande formulée par les autres ISP d'augmenter la bande passante. Ce, au cours d'une intervention sur les ondes de la chaine III de la Radio nationale. L'augmentation de la bande passante, si elle est retenue par Algérie Télécom, sera peut-être en mesure d'améliorer la qualité du service internet de l'entreprise elle-même et celle des autres providers qui passent et qui utilisent eux aussi la même bande. Cette démarche ne sera cependant pas en mesure de mettre fin au monopole exercé par cette entreprise public. Ce dernier problème qui barre le chemin de la concurrence et ainsi de la qualité des services internet dépend de la direction de l'entreprise. C'est le gouvernement qui doit trancher pour y mettre fin. La première démarche n'aura pas d'impact positif sans la deuxième. Le champ est ouvert devant les provider privés certes, mais leurs chances de survie sur le marché avec les prix que propose Algérie Télécom sont minimes. Les spécialistes assurent que ce créneau se fait développer partout dans le monde par des privés et que les entreprises publiques se contentent de chapeauter et de structurer tout ce qui se fait dans ce sens. De ce fait, la qualité des services internet,aujourd'hui, connait tant de retard par rapport à ce qui se fait dans le monde et ce n'est apparemment pas demain la veille qu'ils deviendront plus performants. L. B. La qualité de service Internet n'est pas à louer en Algérie. A maintes reprises «l'opérateur historique » a été critiqué autour de deux points principaux : la qualité de service et le monopole. Deux problèmes qui restent jusqu'à présent sans solution. La baisse des tarifs de 50 % appliquée sur les services internet d'Algérie Télécom n'ont fait qu'aggraver le problème. Cette baisse a considérablement augmenté la demande. Algérie Télécom n'a cependant pas renforcé son offre. Résultat : une bande passante insuffisante pour contenir le nombre de consommateur du web. La qualité de la connexion déjà sous la moyenne, a encore baissé. S'agissant de la qualité des services, le PDG de l'entreprise en question, Moussa Benhamadi, a reconnu ouvertement et à plusieurs reprises le déficit enregistré depuis le lancement de ce service. Les consommateurs ne sont pas les seuls à se plaindre puisque les providers aussi pointent de l'index Algérie Télécom. Plusieurs d'entre eux, dont Grar Younes, directeur général de provider Gecos, ont estimé que la politique de gestion de cette entreprise publique engendre le monopole du marché de l'ADSL. Algérie Télécom, selon eux, vend son produit à perte, ce qui exclut les autre ISP, incapables de concurrencer de tels prix, d'autant plus qu'ils ne font que revendre pour la majorité la bande passante qu'ils achètent à Algérie Télécom. Plusieurs providers avaient appelé à revoir les prix appliqués par Algérie Télécom à la hausse et augmenter la bande passante. Le PDG d'Eepad, Nouar Harzellah, s'est joint hier à la demande formulée par les autres ISP d'augmenter la bande passante. Ce, au cours d'une intervention sur les ondes de la chaine III de la Radio nationale. L'augmentation de la bande passante, si elle est retenue par Algérie Télécom, sera peut-être en mesure d'améliorer la qualité du service internet de l'entreprise elle-même et celle des autres providers qui passent et qui utilisent eux aussi la même bande. Cette démarche ne sera cependant pas en mesure de mettre fin au monopole exercé par cette entreprise public. Ce dernier problème qui barre le chemin de la concurrence et ainsi de la qualité des services internet dépend de la direction de l'entreprise. C'est le gouvernement qui doit trancher pour y mettre fin. La première démarche n'aura pas d'impact positif sans la deuxième. Le champ est ouvert devant les provider privés certes, mais leurs chances de survie sur le marché avec les prix que propose Algérie Télécom sont minimes. Les spécialistes assurent que ce créneau se fait développer partout dans le monde par des privés et que les entreprises publiques se contentent de chapeauter et de structurer tout ce qui se fait dans ce sens. De ce fait, la qualité des services internet,aujourd'hui, connait tant de retard par rapport à ce qui se fait dans le monde et ce n'est apparemment pas demain la veille qu'ils deviendront plus performants. L. B.