Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs était hier à Constantine où il a effectué une tournée à travers quelques mosquées de la ville nouvelle, Ali Mendjli. La visite de M.Ghlamallah coïncide avec la campagne menée par son département pour la collecte de la Zakat. A la mosquée Emir Abdelkader, le ministre a présidé la cérémonie de distribution de la somme de 1 milliard 600 millions de centimes au profit de quelques 103 bénéficiaires dans le cadre d'initiation de projets productifs. « Ces jeunes doivent bénéficier d'un processus d'accompagnement susceptible de les orienter dans leurs projets. Il faut faire appel à des spécialistes bienfaiteurs et disposés à apporter bénévolement leurs contributions ». A propos du même thème, M.Ghoulame Allah a tenu à préciser que 50.000 familles constantinoises viennent de bénéficier de dons provenant de la Zakat à travers ses deux formules : la Zakat ordinaire et la Zakat concernant l'Aïd El Fitr. « Malgré les rumeurs et certains procès d'intention, la caisse de la Zakat se porte bien à Constantine. De 240 millions l'année dernière, on est à 280 millions cette année. A ceux qui veulent coûte que coûte causer des préjudices à la caisse de la Zakat, je leur conseille vivement de revoir leurs réflexions et attitudes », a tenu a rassurer le ministre qui a confirmé que le montant des sommes collectées sera consacré à soutenir la population de Ghaza, victime de l'agression sioniste. Tout en réitérant les positions de principe algériennes à l'égard de la Palestine, le ministre a déclaré, en répondant à une question du Midi Libre, que les marches de soutien ayant eu lieu vendredi dernier n'ont aucun rapport avec l'appel lancé par Al Qardaoui et l'union des ulémas musulmans. Pour lui, ce n'est qu'une simple coïncidence, et pour vérifier cela sur le terrain, a-t-il ajouté « des dizaines d'imams sont témoins de ce que je dis ». De notre coté, on s'interroge pourquoi le ministre a-t-il adopté une telle démarche, sachant que des milliers d'Algériens sont effectivement sortis dans les rues après avoir entendu l'appel du Cheikh Al Qardaoui ? Des imams eux-mêmes ont répondu à cet appel, sans chercher à se poser des questions sur la légitimité de l'origine de l'appel. Il va de soi que les Algériens et parmi eux, le ministre lui-même, savent parfaitement que le célèbre penseur égyptien bénéficie d'une haute estime ici et ailleurs, en plus d'une crédibilité avérée. Alors pourquoi ce débat qui n'a pas lieu d'être ? K. B. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs était hier à Constantine où il a effectué une tournée à travers quelques mosquées de la ville nouvelle, Ali Mendjli. La visite de M.Ghlamallah coïncide avec la campagne menée par son département pour la collecte de la Zakat. A la mosquée Emir Abdelkader, le ministre a présidé la cérémonie de distribution de la somme de 1 milliard 600 millions de centimes au profit de quelques 103 bénéficiaires dans le cadre d'initiation de projets productifs. « Ces jeunes doivent bénéficier d'un processus d'accompagnement susceptible de les orienter dans leurs projets. Il faut faire appel à des spécialistes bienfaiteurs et disposés à apporter bénévolement leurs contributions ». A propos du même thème, M.Ghoulame Allah a tenu à préciser que 50.000 familles constantinoises viennent de bénéficier de dons provenant de la Zakat à travers ses deux formules : la Zakat ordinaire et la Zakat concernant l'Aïd El Fitr. « Malgré les rumeurs et certains procès d'intention, la caisse de la Zakat se porte bien à Constantine. De 240 millions l'année dernière, on est à 280 millions cette année. A ceux qui veulent coûte que coûte causer des préjudices à la caisse de la Zakat, je leur conseille vivement de revoir leurs réflexions et attitudes », a tenu a rassurer le ministre qui a confirmé que le montant des sommes collectées sera consacré à soutenir la population de Ghaza, victime de l'agression sioniste. Tout en réitérant les positions de principe algériennes à l'égard de la Palestine, le ministre a déclaré, en répondant à une question du Midi Libre, que les marches de soutien ayant eu lieu vendredi dernier n'ont aucun rapport avec l'appel lancé par Al Qardaoui et l'union des ulémas musulmans. Pour lui, ce n'est qu'une simple coïncidence, et pour vérifier cela sur le terrain, a-t-il ajouté « des dizaines d'imams sont témoins de ce que je dis ». De notre coté, on s'interroge pourquoi le ministre a-t-il adopté une telle démarche, sachant que des milliers d'Algériens sont effectivement sortis dans les rues après avoir entendu l'appel du Cheikh Al Qardaoui ? Des imams eux-mêmes ont répondu à cet appel, sans chercher à se poser des questions sur la légitimité de l'origine de l'appel. Il va de soi que les Algériens et parmi eux, le ministre lui-même, savent parfaitement que le célèbre penseur égyptien bénéficie d'une haute estime ici et ailleurs, en plus d'une crédibilité avérée. Alors pourquoi ce débat qui n'a pas lieu d'être ? K. B.