Le potentiel immense de l'Algérie en matière de tourisme ne suffit pas à faire du pays une destination attirante, ni pour les Algériens, ni pour les étrangers. En plus de la carence en matière d'infrastructures touristiques, le manque d'un service performant au sein du peu d'établissement qui existent, ne joue pas en faveur de la promotion du tourisme. Le service médiocre existant dans la pluspart des hôtels, restaurants et complexes touristiques est le résultat direct d'une mauvaise formation. Michel Dubois, cadre français vivant en Algérie depuis quelques années, a estimé que même les grands hôtels souffrent d'un manque flagrant de ressources humaines qualifiées. « Les serveurs, par exemple, commencent à débarrasser les tables sans même nous demander si on a terminé de manger ou pas » a-t-il avancé. « C'est un protocole connu partout dans le mondes qu'il faut poser son couteau et sa fourchette croisés sur une assiette pour indiquer que le serveur peut débarrasser. Je remarque que les grands restaurant algériens ne l'applique pas » a-t-il ajouté. Ce genre de petits problèmes indique que la formation des personnes exerçant dans le domaine de la restauration ne s'aligne pas sur les standards internationaux. La non-performance des nouveaux opérateurs dans le domaine du tourisme a plusieurs raisons, à croire les propos de Dalila Ait Amirat, assistante du directeur des ressources humaines au niveau de l'hôtel Hilton. «La défaillance peut provenir du programme, du formateur, de l'établissement qui veut former ou de l'étudiant lui-même » a-t-il expliqué. Certains programmes et modules de formation sont dépassés et ne répondent pas aux exigences requises. Les formateurs ne sont pas parfois en mesure de former des jeunes puisque eux même n'ont pas été formés comme il se doit. S'agissant du troisième facteur, soit les établissements qui veulent former leur personnel, Mme Ait Amirat a fait savoir que certains d'entre eux accordent peu d'intérêt à la qualité de la formation puisqu'ils ne se soucient en premier lieu que d'esquiver les impôts. Il est à mentionner, à ce propos, que les établissements qui ne forment pas leur personnel, payent des impôts à hauteur de 1% de la masse salariale. Le ministère du Tourisme semble avoir pris conscience de la carence existant d'une part, et la nécessité de la combler, d'autre part, puisqu'il a lancé depuis près d'une année un plan de qualité de formation. Plusieurs nouveautés ont été apportées sur les différentes spécialités et modules qui sont en rapports avec les domaines du tourisme. Les dernières ont été lancées par le ministre Cherif Rahmani avant-hier au cours d'une conférence qu'il a présidée au sein de l'Ecole supérieure nationale du tourisme, à l'occasion de l'année académique et universitaire du tourisme 2009. Plusieurs conventions ont été signées avec des institutions de renommée internationale pour contribuer à la formation des étudiants de ce secteur. Il s'agit notamment du système de gestion Hotix,utilisé par les grandes chaînes hôtelières dans le monde et du système de réservation de la billeterie Amadeus. S'agissant du premier système, Hatem Azzine, directeur commercial de l'entreprise Hotix, a fait savoir, en marge de cette conférence, que le système existe en Algérie depuis quelques année. « La nouveauté est que l'entreprise a installer le système au sein de l'Ecole supérieure nationale du tourisme » a-t-il expliqué. « Ceci permettra de former les étudiants sur un plan pratique puisque ça ne se faisait auparavant que sur le plan théorique » a-t-il ajouté. Il est à mentionner qu'Hotix est un système qui assure la gestion des hôtels de bout en bout. Ainsi, les cadres d'Hotix interviendront dans la formation des étudiants de l'Ecole sur plusieurs plans : Front office, Back office, les points de ventes, les stocks,…. Il convient de rappeler que cette même entreprise s'occupe déjà des modalités de gestion des grands hôtels algériens tels que le Sofitel et le Mercure, à Alger, et du Phoenix et de l'Eden Palace à Oran. Le système Amadeus, comme déjà précisé, est un système de billetterie. Il permet d'effectuer sa réservation de billets d'avion ou de bateau en ligne. L. B. Le potentiel immense de l'Algérie en matière de tourisme ne suffit pas à faire du pays une destination attirante, ni pour les Algériens, ni pour les étrangers. En plus de la carence en matière d'infrastructures touristiques, le manque d'un service performant au sein du peu d'établissement qui existent, ne joue pas en faveur de la promotion du tourisme. Le service médiocre existant dans la pluspart des hôtels, restaurants et complexes touristiques est le résultat direct d'une mauvaise formation. Michel Dubois, cadre français vivant en Algérie depuis quelques années, a estimé que même les grands hôtels souffrent d'un manque flagrant de ressources humaines qualifiées. « Les serveurs, par exemple, commencent à débarrasser les tables sans même nous demander si on a terminé de manger ou pas » a-t-il avancé. « C'est un protocole connu partout dans le mondes qu'il faut poser son couteau et sa fourchette croisés sur une assiette pour indiquer que le serveur peut débarrasser. Je remarque que les grands restaurant algériens ne l'applique pas » a-t-il ajouté. Ce genre de petits problèmes indique que la formation des personnes exerçant dans le domaine de la restauration ne s'aligne pas sur les standards internationaux. La non-performance des nouveaux opérateurs dans le domaine du tourisme a plusieurs raisons, à croire les propos de Dalila Ait Amirat, assistante du directeur des ressources humaines au niveau de l'hôtel Hilton. «La défaillance peut provenir du programme, du formateur, de l'établissement qui veut former ou de l'étudiant lui-même » a-t-il expliqué. Certains programmes et modules de formation sont dépassés et ne répondent pas aux exigences requises. Les formateurs ne sont pas parfois en mesure de former des jeunes puisque eux même n'ont pas été formés comme il se doit. S'agissant du troisième facteur, soit les établissements qui veulent former leur personnel, Mme Ait Amirat a fait savoir que certains d'entre eux accordent peu d'intérêt à la qualité de la formation puisqu'ils ne se soucient en premier lieu que d'esquiver les impôts. Il est à mentionner, à ce propos, que les établissements qui ne forment pas leur personnel, payent des impôts à hauteur de 1% de la masse salariale. Le ministère du Tourisme semble avoir pris conscience de la carence existant d'une part, et la nécessité de la combler, d'autre part, puisqu'il a lancé depuis près d'une année un plan de qualité de formation. Plusieurs nouveautés ont été apportées sur les différentes spécialités et modules qui sont en rapports avec les domaines du tourisme. Les dernières ont été lancées par le ministre Cherif Rahmani avant-hier au cours d'une conférence qu'il a présidée au sein de l'Ecole supérieure nationale du tourisme, à l'occasion de l'année académique et universitaire du tourisme 2009. Plusieurs conventions ont été signées avec des institutions de renommée internationale pour contribuer à la formation des étudiants de ce secteur. Il s'agit notamment du système de gestion Hotix,utilisé par les grandes chaînes hôtelières dans le monde et du système de réservation de la billeterie Amadeus. S'agissant du premier système, Hatem Azzine, directeur commercial de l'entreprise Hotix, a fait savoir, en marge de cette conférence, que le système existe en Algérie depuis quelques année. « La nouveauté est que l'entreprise a installer le système au sein de l'Ecole supérieure nationale du tourisme » a-t-il expliqué. « Ceci permettra de former les étudiants sur un plan pratique puisque ça ne se faisait auparavant que sur le plan théorique » a-t-il ajouté. Il est à mentionner qu'Hotix est un système qui assure la gestion des hôtels de bout en bout. Ainsi, les cadres d'Hotix interviendront dans la formation des étudiants de l'Ecole sur plusieurs plans : Front office, Back office, les points de ventes, les stocks,…. Il convient de rappeler que cette même entreprise s'occupe déjà des modalités de gestion des grands hôtels algériens tels que le Sofitel et le Mercure, à Alger, et du Phoenix et de l'Eden Palace à Oran. Le système Amadeus, comme déjà précisé, est un système de billetterie. Il permet d'effectuer sa réservation de billets d'avion ou de bateau en ligne. L. B.