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«Discours au marché du chômage»
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 01 - 2009

Je perdrai peut-être – si tu le désires – ma subsistance
Je vendrai peut-être mes habits et mon matelas
Je travaillerai peut-être à la carrière comme portefaix, balayeur des rues
Je chercherai peut-être dans le crottin des grains
Je resterai peut-être nu et affamé
Mais je ne marchanderai pas
Ô ennemi du soleil
Et jusqu'à la dernière pulsation de mes veines
Je résisterai. Tu me dépouilleras peut-être du dernier pouce de ma terre
Tu jetteras peut-être ma jeunesse en prison
Tu pilleras peut-être l'héritage de mes ancêtres
Tu brûleras peut-être mes poèmes et mes livres
Tu jetteras peut-être mon corps aux chiens
Tu dresseras peut-être sur notre village l'épouvantail de la terreur
Mais je ne marchanderai pas
Ô ennemi du soleil
Et jusqu'à la dernière pulsation de mes veines
Je résisterai.
Tu éteindras peut-être toute lumière dans ma vie
Tu me priveras peut-être de la tendresse de ma mère
Tu falsifieras peut-être mon histoire
Tu mettras peut-être des masques pour tromper mes amis
Tu élèveras peut-être autour de moi des murs et des murs
Tu me crucifieras peut-être un jour devant des spectacles indignes
Ô ennemi du soleil
Je jure que je ne marchanderai pas
Et jusqu'à la dernière pulsation de mes veines
Je résisterai.
Ecrit dans les années 1970 et traduit en français par l'écrivain marocain Abdellatif Laabi et en créole par Daniel Boukman.
Je perdrai peut-être – si tu le désires – ma subsistance
Je vendrai peut-être mes habits et mon matelas
Je travaillerai peut-être à la carrière comme portefaix, balayeur des rues
Je chercherai peut-être dans le crottin des grains
Je resterai peut-être nu et affamé
Mais je ne marchanderai pas
Ô ennemi du soleil
Et jusqu'à la dernière pulsation de mes veines
Je résisterai. Tu me dépouilleras peut-être du dernier pouce de ma terre
Tu jetteras peut-être ma jeunesse en prison
Tu pilleras peut-être l'héritage de mes ancêtres
Tu brûleras peut-être mes poèmes et mes livres
Tu jetteras peut-être mon corps aux chiens
Tu dresseras peut-être sur notre village l'épouvantail de la terreur
Mais je ne marchanderai pas
Ô ennemi du soleil
Et jusqu'à la dernière pulsation de mes veines
Je résisterai.
Tu éteindras peut-être toute lumière dans ma vie
Tu me priveras peut-être de la tendresse de ma mère
Tu falsifieras peut-être mon histoire
Tu mettras peut-être des masques pour tromper mes amis
Tu élèveras peut-être autour de moi des murs et des murs
Tu me crucifieras peut-être un jour devant des spectacles indignes
Ô ennemi du soleil
Je jure que je ne marchanderai pas
Et jusqu'à la dernière pulsation de mes veines
Je résisterai.
Ecrit dans les années 1970 et traduit en français par l'écrivain marocain Abdellatif Laabi et en créole par Daniel Boukman.


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