De sommet arabe extraordinaire pour Ghaza, il n'y en eu point hier à Doha. La réunion qui devait, à l'initiative du Qatar, réunir les membres de la Ligue arabe pour discuter de l'agression israélienne contre la population de Ghaza a bien eu lieu, mais sous l'appellation de sommet extraordinaire pour Ghaza. «Nous sommes dans une situation où le quorum n'a pas été atteint mais la présence de 12 Etats transforme le sommet en réunion consultative sans que cela n'entame l'importance de celle-ci d'autant qu'une autre rencontre est prévue au Koweït dans deux jours » a déclaré a hier à Doha Mourad Medelci. Le ministre des Affaires étrangères a affirmé que la réunion de Doha « revêt un caractère très important d'autant que des rencontres bilatérales et multilatérales vont permettre aux dirigeants arabes de se concerter sur les décisions à élaborer et à adopter lors d'un sommet à tenir en urgence » Les résultats de la réunion de Doha boudée par l'Egypte et l'Arabie saoudite, auquelle ont prit part Khaled Mechaal et le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, devraient selon le chef de la diplomatie algérienne être consolidés lors du sommet économique prévu lundi et mardi prochains au Koweït. Le Qatar avait appelé à la tenue d'un sommet arabe extraordinaire pour examiner les moyens de faire cesser l'agression israélienne contre la bande de Ghaza, devant le rejet par Israël de la résolution 1860 du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu. Douze pays sur 22 ont répondu à l'invitation, L'Algérie est représentée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Dans une allocution à l'ouverture de la réunion, l'Emir de l'Etat du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani a affirmé qu' "il n'y a pas de contradiction» entre la réunion de Doha et celle de Koweït, ajoutant qu'il aurait souhaité la présence de tous les Etats arabes en vue d' « un examen collectif » des moyens de faire arrêter l'agression contre la bande de Ghaza. L'Emir de l'Etat du Qatar a également réitéré les propositions formulées autour des objectifs de cette réunion et qui se résument en huit points dont l'arrêt de l'agression, le retrait immédiat des forces de l'occupation, l'ouverture des points de passage, la facilitation de la circulation des personnes et la levée du blocus illégal. Le Qatar, qui a déjà apporté une contribution de 250 millions de dollars, a appelé à la création d'un Fonds de reconstruction de Ghaza. Par ailleurs, les ministres arabes des Affaires étrangères réunis au Koweït appellent à la « levée du blocus israélien imposé à Ghaza depuis plus d'un an et l'ouverture de tous les points de passage de ce territoire palestinien » et souhaitent « la mise en place d'un fonds de deux milliards de dollars pour la reconstruction de la bande de Ghaza ». R. N. De sommet arabe extraordinaire pour Ghaza, il n'y en eu point hier à Doha. La réunion qui devait, à l'initiative du Qatar, réunir les membres de la Ligue arabe pour discuter de l'agression israélienne contre la population de Ghaza a bien eu lieu, mais sous l'appellation de sommet extraordinaire pour Ghaza. «Nous sommes dans une situation où le quorum n'a pas été atteint mais la présence de 12 Etats transforme le sommet en réunion consultative sans que cela n'entame l'importance de celle-ci d'autant qu'une autre rencontre est prévue au Koweït dans deux jours » a déclaré a hier à Doha Mourad Medelci. Le ministre des Affaires étrangères a affirmé que la réunion de Doha « revêt un caractère très important d'autant que des rencontres bilatérales et multilatérales vont permettre aux dirigeants arabes de se concerter sur les décisions à élaborer et à adopter lors d'un sommet à tenir en urgence » Les résultats de la réunion de Doha boudée par l'Egypte et l'Arabie saoudite, auquelle ont prit part Khaled Mechaal et le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, devraient selon le chef de la diplomatie algérienne être consolidés lors du sommet économique prévu lundi et mardi prochains au Koweït. Le Qatar avait appelé à la tenue d'un sommet arabe extraordinaire pour examiner les moyens de faire cesser l'agression israélienne contre la bande de Ghaza, devant le rejet par Israël de la résolution 1860 du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu. Douze pays sur 22 ont répondu à l'invitation, L'Algérie est représentée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Dans une allocution à l'ouverture de la réunion, l'Emir de l'Etat du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani a affirmé qu' "il n'y a pas de contradiction» entre la réunion de Doha et celle de Koweït, ajoutant qu'il aurait souhaité la présence de tous les Etats arabes en vue d' « un examen collectif » des moyens de faire arrêter l'agression contre la bande de Ghaza. L'Emir de l'Etat du Qatar a également réitéré les propositions formulées autour des objectifs de cette réunion et qui se résument en huit points dont l'arrêt de l'agression, le retrait immédiat des forces de l'occupation, l'ouverture des points de passage, la facilitation de la circulation des personnes et la levée du blocus illégal. Le Qatar, qui a déjà apporté une contribution de 250 millions de dollars, a appelé à la création d'un Fonds de reconstruction de Ghaza. Par ailleurs, les ministres arabes des Affaires étrangères réunis au Koweït appellent à la « levée du blocus israélien imposé à Ghaza depuis plus d'un an et l'ouverture de tous les points de passage de ce territoire palestinien » et souhaitent « la mise en place d'un fonds de deux milliards de dollars pour la reconstruction de la bande de Ghaza ». R. N.