Du fait de ses raisons socio-historiques avec l'Algérie, la langue française reste la langue étrangère la mieux maîtrisée. Sa capacité à véhiculer le savoir lui donne une place privilégiée dans notre société et dans notre école. On doit la considérer comme un atout, un avantage. Mais au fil des années et du fait de la mondialisation, d'autre langues ont trouvé aussi une place privilégiée dans ce composant culturel et identitaire algérien. Le marché du travail, de par sa dimension universelle, a fait de la langue de Shakespeare une langue dominante dans le monde entier, selon les spécialistes. La proportion de personnes qui maîtrisent cette langue suffisamment bien serait très «faible». Cependant, ces dernières années, des Algériens de plus en plus nombreux ont fait preuve d'un intérêt pour l'apprentissage de l'anglais. « Jeunes comme moins jeunes considèrent cette langue comme la principale langue dans le monde et la clé pour naviguer dans un monde globalisé », a certifié Mme Idjerre Lilya, directrice générale de l'école Language Solution Algéria, centre de formation et d'examens d'anglais agréé par l'université de Cambridge. Le flux que connaît cette école, ainsi que l'ensemble des écoles privées à travers le territoire national, est très considérable. Certains ont opté pour les instituts et les écoles privées pour se perfectionner dans la langue en question, et cela est pareil pour le personnel des entreprises privées et étatiques, a confirmé Mme Idjerre, étant à la tête d'une école qui a collaboré avec maintes entreprises nationales et étrangères afin de former leurs cadres dans la matière d'anglais. "La raison de cet intérêt croissant pour cette langue tient d'une part à son caractère adapté aux exigences du marché du travail, et d'autre part à la mondialisation", explique Mme Idjerre. De fait de cette conjoncture, le nombre d'écoles et d'instituts privés enseignant l'anglais a considérablement augmenté pour répondre aux besoins des étudiants. D'autres, pour leur part, principalement à cause du manque de moyen, ont décidé d'opter pour la solution de facilité et de passer du temps à étudier des manuels qui promettent à leurs lecteurs d'"apprendre l'anglais en peu de temps et sans professeur". Essentiellement, cela revient aux sommes qui s'envolent jusqu'à 15.000 DA pour un seul niveau. «Les Algériens, malheureusement, subissent un enseignement linguistique inadéquat, au point où le système d'enseignement adopté donne lieu, à «des bacheliers qui connaissent mal la langue arabe et ne maîtrisent aucune langue étrangère», a souligné le président de l'Académie de la langue arabe, le professeur Abderrahmane Hadj Salah lors d'un forum d'El Moudjahid. Prenant acte de cette tendance, le gouvernement a lancé une série de réformes dans l'enseignement en 2003, parmi lesquelles l'enseignement de l'anglais dès la 7ème AF. Y. B. Du fait de ses raisons socio-historiques avec l'Algérie, la langue française reste la langue étrangère la mieux maîtrisée. Sa capacité à véhiculer le savoir lui donne une place privilégiée dans notre société et dans notre école. On doit la considérer comme un atout, un avantage. Mais au fil des années et du fait de la mondialisation, d'autre langues ont trouvé aussi une place privilégiée dans ce composant culturel et identitaire algérien. Le marché du travail, de par sa dimension universelle, a fait de la langue de Shakespeare une langue dominante dans le monde entier, selon les spécialistes. La proportion de personnes qui maîtrisent cette langue suffisamment bien serait très «faible». Cependant, ces dernières années, des Algériens de plus en plus nombreux ont fait preuve d'un intérêt pour l'apprentissage de l'anglais. « Jeunes comme moins jeunes considèrent cette langue comme la principale langue dans le monde et la clé pour naviguer dans un monde globalisé », a certifié Mme Idjerre Lilya, directrice générale de l'école Language Solution Algéria, centre de formation et d'examens d'anglais agréé par l'université de Cambridge. Le flux que connaît cette école, ainsi que l'ensemble des écoles privées à travers le territoire national, est très considérable. Certains ont opté pour les instituts et les écoles privées pour se perfectionner dans la langue en question, et cela est pareil pour le personnel des entreprises privées et étatiques, a confirmé Mme Idjerre, étant à la tête d'une école qui a collaboré avec maintes entreprises nationales et étrangères afin de former leurs cadres dans la matière d'anglais. "La raison de cet intérêt croissant pour cette langue tient d'une part à son caractère adapté aux exigences du marché du travail, et d'autre part à la mondialisation", explique Mme Idjerre. De fait de cette conjoncture, le nombre d'écoles et d'instituts privés enseignant l'anglais a considérablement augmenté pour répondre aux besoins des étudiants. D'autres, pour leur part, principalement à cause du manque de moyen, ont décidé d'opter pour la solution de facilité et de passer du temps à étudier des manuels qui promettent à leurs lecteurs d'"apprendre l'anglais en peu de temps et sans professeur". Essentiellement, cela revient aux sommes qui s'envolent jusqu'à 15.000 DA pour un seul niveau. «Les Algériens, malheureusement, subissent un enseignement linguistique inadéquat, au point où le système d'enseignement adopté donne lieu, à «des bacheliers qui connaissent mal la langue arabe et ne maîtrisent aucune langue étrangère», a souligné le président de l'Académie de la langue arabe, le professeur Abderrahmane Hadj Salah lors d'un forum d'El Moudjahid. Prenant acte de cette tendance, le gouvernement a lancé une série de réformes dans l'enseignement en 2003, parmi lesquelles l'enseignement de l'anglais dès la 7ème AF. Y. B.