Six détenus du camp X-Ray de la prison de Guantanamo, dont un Algérien, ont été transférés, au courant de ces derniers jours vers leurs pays d'origine, selon un communiqué du Département de la Défense américain. En effet, quatre Iraqiens, un Algérien et un Afghan ont regagné leurs pays sur décision du Pentagone. Conformément à cette derniére, et après une étude minutieuse des dossiers de ces détenus et une revision complète de leurs situations, menées par des tribunaux américains spéciaux appelés communément tribunaux d'examen de statut, ils ont été jugés aptes à regagner leurs pays d'origine. Cependant, le communiqué n'a laissé filtrer aucune autre précision sur l'identité de ces six détenus. En ce qui concerne le prisonnier algérien, aucune autorité - algérienne ou américaine- n'a précisé s'il s'agissait de l'un des six algériens qui ont été capturés en Bosnie-Herzégovine, ou de celui arrêté en Afghanistan ou encore des dix autres qui l'ont été dans différents pays de l'Extrême Orient, sachant que dix sept Algériens ont été détenus, et pour certains,depuis toujours, dans la prison de Guantanamo. Alors que d'autres sources parlent de la présence de vingt-sept algériens dans cette prison militaire. Les autorités algériennes, comme à l'accoutumer, se plaisent à garder un silence absolu dés qu'il s'agit de captifs algériens dans cette fameuse prison. Alors que, rappelons-le, une délégation officielle algérienne s'était déplacée sur les lieux, en 2005, pour l'identification des Algériens qui y sont détenus et est revenue avec une liste détaillée de ces prisonniers afin d'étudier leurs cas. Rappelons, en outre, que les premiers Algériens emprisonnés dans ce bagne sont les six présumés combattants algéro-bosniaques qui ont été arrêtés le 18 janvier 2002 en Bosnie. Il s'agit de Mohamed Nechla, Belkacem Bensayah, Saber Lahmer, Mustafa Ait Idir, Hadj Boudellaa et Lakhder Boumediene. Suspectés de terrorisme international, ils ont été arrêtés par le gouvernement bosniaque, pour être remis ensuite aux autorités américaines qui les a envoyés à la prison de Guantanamo.Cela, en sachant que la remise de ces suspects à une autorité étrangère est tout à fait contraire aux conventions internationales traitant des droits de l'homme. A cette époque, les représentants des droits de l'homme en Bosnie-Herzégovine se sont défendus en prétendant que le cas de ces Algériens était une soustraction extrajudiciaire à la souveraineté du territoire bosniaque. S'agissant de la septième personne, en croit savoir que c'est un Franco-algérien qui a été capturé en 2001 par les militaires américains à Tora Bora en Afghanistan, après avoir été blessé accidentellement par l'explosion d'une grenade lancée par l'un de ces compagnons de combat. Lors de sa capture, cet Algérien n'avait que vingt quatre ans,l'âge où, sous d'autres cieux plus cléments, les jeunes ne rêvent que de croquer la vie à pleines dents, et non de se transformer en chair à canons. Signalons par ailleurs, que la polémique autour du transfert des détenus algériens en Algérie a éclaté au grand jour au mois de juin de l'année passée, et cela après la visite de Condoleeza Rice. Et jusqu'à ce jour, deux Algériens, Abdellah Faghoul et Abdelkader Terari, ont été extradés vers l'Algérie, alors que cinq autres ont été libérés après un jugement d'un tribunal de Washington qui s'est prononcé en leur faveur. M. S. Six détenus du camp X-Ray de la prison de Guantanamo, dont un Algérien, ont été transférés, au courant de ces derniers jours vers leurs pays d'origine, selon un communiqué du Département de la Défense américain. En effet, quatre Iraqiens, un Algérien et un Afghan ont regagné leurs pays sur décision du Pentagone. Conformément à cette derniére, et après une étude minutieuse des dossiers de ces détenus et une revision complète de leurs situations, menées par des tribunaux américains spéciaux appelés communément tribunaux d'examen de statut, ils ont été jugés aptes à regagner leurs pays d'origine. Cependant, le communiqué n'a laissé filtrer aucune autre précision sur l'identité de ces six détenus. En ce qui concerne le prisonnier algérien, aucune autorité - algérienne ou américaine- n'a précisé s'il s'agissait de l'un des six algériens qui ont été capturés en Bosnie-Herzégovine, ou de celui arrêté en Afghanistan ou encore des dix autres qui l'ont été dans différents pays de l'Extrême Orient, sachant que dix sept Algériens ont été détenus, et pour certains,depuis toujours, dans la prison de Guantanamo. Alors que d'autres sources parlent de la présence de vingt-sept algériens dans cette prison militaire. Les autorités algériennes, comme à l'accoutumer, se plaisent à garder un silence absolu dés qu'il s'agit de captifs algériens dans cette fameuse prison. Alors que, rappelons-le, une délégation officielle algérienne s'était déplacée sur les lieux, en 2005, pour l'identification des Algériens qui y sont détenus et est revenue avec une liste détaillée de ces prisonniers afin d'étudier leurs cas. Rappelons, en outre, que les premiers Algériens emprisonnés dans ce bagne sont les six présumés combattants algéro-bosniaques qui ont été arrêtés le 18 janvier 2002 en Bosnie. Il s'agit de Mohamed Nechla, Belkacem Bensayah, Saber Lahmer, Mustafa Ait Idir, Hadj Boudellaa et Lakhder Boumediene. Suspectés de terrorisme international, ils ont été arrêtés par le gouvernement bosniaque, pour être remis ensuite aux autorités américaines qui les a envoyés à la prison de Guantanamo.Cela, en sachant que la remise de ces suspects à une autorité étrangère est tout à fait contraire aux conventions internationales traitant des droits de l'homme. A cette époque, les représentants des droits de l'homme en Bosnie-Herzégovine se sont défendus en prétendant que le cas de ces Algériens était une soustraction extrajudiciaire à la souveraineté du territoire bosniaque. S'agissant de la septième personne, en croit savoir que c'est un Franco-algérien qui a été capturé en 2001 par les militaires américains à Tora Bora en Afghanistan, après avoir été blessé accidentellement par l'explosion d'une grenade lancée par l'un de ces compagnons de combat. Lors de sa capture, cet Algérien n'avait que vingt quatre ans,l'âge où, sous d'autres cieux plus cléments, les jeunes ne rêvent que de croquer la vie à pleines dents, et non de se transformer en chair à canons. Signalons par ailleurs, que la polémique autour du transfert des détenus algériens en Algérie a éclaté au grand jour au mois de juin de l'année passée, et cela après la visite de Condoleeza Rice. Et jusqu'à ce jour, deux Algériens, Abdellah Faghoul et Abdelkader Terari, ont été extradés vers l'Algérie, alors que cinq autres ont été libérés après un jugement d'un tribunal de Washington qui s'est prononcé en leur faveur. M. S.