Lors de l'entrainement sportif, l'organisme met en route des mécanismes protecteurs. Le métabolisme phosphocalcique (vitamine D, calcitronine, parathormone) renforce la résistance osseuse en augmentant sa densité. Lors de l'entrainement sportif, l'organisme met en route des mécanismes protecteurs. Le métabolisme phosphocalcique (vitamine D, calcitronine, parathormone) renforce la résistance osseuse en augmentant sa densité. La pratique sportive intensive se trouve, comme tout comportement humain, au point de convergence de différents axes de compréhension. S'il est vain de se résoudre à l'un d'entre eux, il semble judicieux, quoiqu'artificiel, de tenter de les isoler.Ils reposent sur la confrontation quotidienne à la limite tant physique que psychique. Point de vue physiologique : le stress Hans Selye, psychiatre canadien, a défini le stress comme «la réponse non spécifique que donne le corps à toute demande qui lui est faite». Plus généralement chez l'homme, on observe des réponses plus ou moins spécifiques. Elles varient en fonction de la situation stressante, de la qualité de l'environnement, de la personnalité de l'individu en cause, de son histoire et de sa disponibilité adaptation. Face à une sollicitation, l'homme et, plus particulièrement ici, le sportif de haut niveau, doit adapter une réponse psychologique, physiologique et comportementale. Y interviennent le système nerveux central, le système sympathique, le système médullo-surrénalien, le système hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien et enfin, le système immunitaire. L'analyse corticale instantanée des messages, envoyés par les cinq sens comme par la sensibilité profonde, et l'appréciation du niveau de la situation stressante permettent le déclenchement d'une réponse neuro-hormonale et comportementale adaptée. Dès l'activation du système système sympathique et de la médullo-surrénale, les catécholamines (adrénaline, noradrénaline) sont libérées. Elles passent dans le sang et permettent l'adaptation du sportif de haut niveau à la situation : augmentation de la fréquence cardiaque, élévation des chiffres de pression artérielle, redistribution du sang au profit des muscles et aux dépens des viscères. Une énergie immédiate est produite. Des neuromédiateurs (acétylcholine, dopamine…), dont la synthèse nécessite la présence de vitamines de groupe B sont libérés. Ils sont indispensables à la transmission neuronale. Par ailleurs, la stimulation de l'axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien synthétise et libère différents hormones : CRF, ACTH et cortisol consommateurs de vitamine C. Dans une situation de stress normal, le sujet réagit en deux phases : 1- la phase d'alerte ou réactions neuro-hormonales et hypervigilance sont mises en place, afin d'analyser la situation et de préparer une stratégie. 2- La phase de lutte qui vise à dépasser les aspects potentiellement néfastes du stress et à atteindre un nouvel équilibre. Parfois, les possibilités adaptatives sont dépassées. Des troubles surviennent, plus ou moins durables. Cet excès de stress entraine une souffrance et une plainte. Il est donc dit pathologique. Point de vue somato-psychique Force est de constater que facteurs psychiques et réponses biologiques sont étroitement liés. L'affectivité et la personnelle, perfectible par les entrainements. Pour cette raison, l'adaptation psychique est provoquée par l'adaptation physique est provoquée par l'adaptation physique et pour cela nous retenons le terme de répercussions somato-psychique de l'investissement sportif de haut niveau. Selon la théorie du psychologue russe Yuri Hanin (1980), il existerait pour chacun de nous une zone personnelle de fonctionnement optimal. Cette notion apparait primordiale de fonctionnement optimal. Cette notion apparait primordiale chez les sportifs de haut niveau. L. Chneiweiss de conclure d'après cette théorie ZFO, très utilisée aux USA, que «les meilleurs seront ceux qui pourront se mettre dans leur ZFO avant chaque compétition. C'est-à-dire ceux qui seront capables de prédire le plus précisément possible leur niveau d'anxiété avant la compétition. Le niveau de performance dépendant de l'utilisation que fait l'athlète de son excitation, les résultats les meilleurs sont obtenus quand l'athlète voit son anxiété comme un événement désirable». Nous avons repris ces notions sous le terme de tension d'excitation efficace, afin de donner une dimension psycho-affective à ces approches de l'activation du système nerveux central. l Place donnée au développement musculaire Le développement musculaire est l'effet visible et mesurable de la pratique sportive intensive. P. Pilardeaunous incite à remarquer que la fibre musculaire, dans l'obligation qu'elle a de répondre par tout ou rien au message nerveux, sans aucune possibilité de modulation, se trouve soumise entièrement aux exigences des systèmes volontaires conscients. Ainsi, les différentes manifestations de la fatigue musculaire (crampes, contractures, hyperlactacidémie…) sont davantage les prémices de sa destruction qu'un stimulus type feed-back régulateur de sa sauvegarde. C'est au niveau de la commande centrale que se trouvent les véritables stigmates de la fatigue. Ils apparaissent sous deux formes biochimiquement antagonistes : la libération d'endorphines et de cortisol d'une part, l'augmentation de l'ammoniémie et de la glutamine d'autre part. De la résultante de ces forces dépend l'arrêt ou la poursuite de l'exercice physique. Cet état de dépendance de la cellule musculaire nécessite, de la part de l'organisme, la mise en route de systèmes capables de leur assurer un apport énergétique comme le maintien d'une ambiance physico-chimique favorable à la poursuite des contractions. Ces deux exigences fondamentales concernent l'ensemble des hormones du métabolisme énergétique (glucagon, cortisol, catécholamines…) et de l'homéostasie hydrominérale (aldostérone, ADH, facteur narriurétique…). Elles impliquent aussi les régulations thermiques, acidobadiques et minéralo-vitaminiques (Ca, Mg, vitamines B, vitamine C) indispensables au bon fonctionnement enzymatique. Lors de l'entrainement sportif, l'organisme met en route des mécanismes protecteurs. Le métabolisme phosphocalcique (vitamine D, calcitronine, parathormone) renforce la résistance osseuse en augmentant sa densité. Le processus de coagulation accélère la vitesse de dégradation de la fibrine pour limiter le risque embolique. le système immunitaire réagit dans son ensemble pour préserver l'organisme et détruire les cellules musculaires mortes. La totalité de l'hormonologie anabolisante s'organise autour de développement musculaire. Dr A. K. B. *Suite dans le prochain supplément sportif de mardi La pratique sportive intensive se trouve, comme tout comportement humain, au point de convergence de différents axes de compréhension. S'il est vain de se résoudre à l'un d'entre eux, il semble judicieux, quoiqu'artificiel, de tenter de les isoler.Ils reposent sur la confrontation quotidienne à la limite tant physique que psychique. Point de vue physiologique : le stress Hans Selye, psychiatre canadien, a défini le stress comme «la réponse non spécifique que donne le corps à toute demande qui lui est faite». Plus généralement chez l'homme, on observe des réponses plus ou moins spécifiques. Elles varient en fonction de la situation stressante, de la qualité de l'environnement, de la personnalité de l'individu en cause, de son histoire et de sa disponibilité adaptation. Face à une sollicitation, l'homme et, plus particulièrement ici, le sportif de haut niveau, doit adapter une réponse psychologique, physiologique et comportementale. Y interviennent le système nerveux central, le système sympathique, le système médullo-surrénalien, le système hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien et enfin, le système immunitaire. L'analyse corticale instantanée des messages, envoyés par les cinq sens comme par la sensibilité profonde, et l'appréciation du niveau de la situation stressante permettent le déclenchement d'une réponse neuro-hormonale et comportementale adaptée. Dès l'activation du système système sympathique et de la médullo-surrénale, les catécholamines (adrénaline, noradrénaline) sont libérées. Elles passent dans le sang et permettent l'adaptation du sportif de haut niveau à la situation : augmentation de la fréquence cardiaque, élévation des chiffres de pression artérielle, redistribution du sang au profit des muscles et aux dépens des viscères. Une énergie immédiate est produite. Des neuromédiateurs (acétylcholine, dopamine…), dont la synthèse nécessite la présence de vitamines de groupe B sont libérés. Ils sont indispensables à la transmission neuronale. Par ailleurs, la stimulation de l'axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien synthétise et libère différents hormones : CRF, ACTH et cortisol consommateurs de vitamine C. Dans une situation de stress normal, le sujet réagit en deux phases : 1- la phase d'alerte ou réactions neuro-hormonales et hypervigilance sont mises en place, afin d'analyser la situation et de préparer une stratégie. 2- La phase de lutte qui vise à dépasser les aspects potentiellement néfastes du stress et à atteindre un nouvel équilibre. Parfois, les possibilités adaptatives sont dépassées. Des troubles surviennent, plus ou moins durables. Cet excès de stress entraine une souffrance et une plainte. Il est donc dit pathologique. Point de vue somato-psychique Force est de constater que facteurs psychiques et réponses biologiques sont étroitement liés. L'affectivité et la personnelle, perfectible par les entrainements. Pour cette raison, l'adaptation psychique est provoquée par l'adaptation physique est provoquée par l'adaptation physique et pour cela nous retenons le terme de répercussions somato-psychique de l'investissement sportif de haut niveau. Selon la théorie du psychologue russe Yuri Hanin (1980), il existerait pour chacun de nous une zone personnelle de fonctionnement optimal. Cette notion apparait primordiale de fonctionnement optimal. Cette notion apparait primordiale chez les sportifs de haut niveau. L. Chneiweiss de conclure d'après cette théorie ZFO, très utilisée aux USA, que «les meilleurs seront ceux qui pourront se mettre dans leur ZFO avant chaque compétition. C'est-à-dire ceux qui seront capables de prédire le plus précisément possible leur niveau d'anxiété avant la compétition. Le niveau de performance dépendant de l'utilisation que fait l'athlète de son excitation, les résultats les meilleurs sont obtenus quand l'athlète voit son anxiété comme un événement désirable». Nous avons repris ces notions sous le terme de tension d'excitation efficace, afin de donner une dimension psycho-affective à ces approches de l'activation du système nerveux central. l Place donnée au développement musculaire Le développement musculaire est l'effet visible et mesurable de la pratique sportive intensive. P. Pilardeaunous incite à remarquer que la fibre musculaire, dans l'obligation qu'elle a de répondre par tout ou rien au message nerveux, sans aucune possibilité de modulation, se trouve soumise entièrement aux exigences des systèmes volontaires conscients. Ainsi, les différentes manifestations de la fatigue musculaire (crampes, contractures, hyperlactacidémie…) sont davantage les prémices de sa destruction qu'un stimulus type feed-back régulateur de sa sauvegarde. C'est au niveau de la commande centrale que se trouvent les véritables stigmates de la fatigue. Ils apparaissent sous deux formes biochimiquement antagonistes : la libération d'endorphines et de cortisol d'une part, l'augmentation de l'ammoniémie et de la glutamine d'autre part. De la résultante de ces forces dépend l'arrêt ou la poursuite de l'exercice physique. Cet état de dépendance de la cellule musculaire nécessite, de la part de l'organisme, la mise en route de systèmes capables de leur assurer un apport énergétique comme le maintien d'une ambiance physico-chimique favorable à la poursuite des contractions. Ces deux exigences fondamentales concernent l'ensemble des hormones du métabolisme énergétique (glucagon, cortisol, catécholamines…) et de l'homéostasie hydrominérale (aldostérone, ADH, facteur narriurétique…). Elles impliquent aussi les régulations thermiques, acidobadiques et minéralo-vitaminiques (Ca, Mg, vitamines B, vitamine C) indispensables au bon fonctionnement enzymatique. Lors de l'entrainement sportif, l'organisme met en route des mécanismes protecteurs. Le métabolisme phosphocalcique (vitamine D, calcitronine, parathormone) renforce la résistance osseuse en augmentant sa densité. Le processus de coagulation accélère la vitesse de dégradation de la fibrine pour limiter le risque embolique. le système immunitaire réagit dans son ensemble pour préserver l'organisme et détruire les cellules musculaires mortes. La totalité de l'hormonologie anabolisante s'organise autour de développement musculaire. Dr A. K. B. *Suite dans le prochain supplément sportif de mardi