Très contagieux, le virus peut facilement infecter les proches par des manipulations d'objets souillés par le sang, les relations sexuelles... De plus, cette infection reste difficile à vivre pour le malade et son entourage. Très contagieux, le virus peut facilement infecter les proches par des manipulations d'objets souillés par le sang, les relations sexuelles... De plus, cette infection reste difficile à vivre pour le malade et son entourage. L'hépatite B chronique a des répercussions sur l'entourage en raison de sa contagiosité importante et de son possible retentissement psychologique. Vaccination, rapports sexuels protégés, protections diverses et un éventuel soutien psy peuvent aider à mieux vivre avec. Hépatite B : un risque important de contamination virale En dehors du risque de transmission au bébé lors de l'accouchement, l'entourage court un risque réel de contamination dans la vie courante. Effectivement, même si vous êtes porteur chronique de l'hépatite B et asymptomatique, vous pouvez contaminer votre entourage par le sang (objets de la salle de bains par exemple) ou par voie sexuelle. De plus, il faut savoir que ce virus (VHB) est très contagieux, bien plus que celui de l'hépatite C ou du Sida. Par exemple, il peut y avoir 10 ou 100 milliards de virus de l'hépatite B par millilitre de sang d'un patient porteur chronique de l'hépatite B ! Il faut donc y penser et prendre les mesures nécessaires afin d'éviter cette transmission. Des répercussions psychologiques possibles Une maladie chronique modifie le quotidien des patients et donc de leur entourage. En effet, bien que l'hépatite B chronique soit souvent asymptomatique, elle peut être mal vécue, ne serait-ce qu'en raison des possibles complications ou de la nécessité de prendre un traitement au long cours... Ce mal-être va évidemment peser sur le patient, mais aussi sur son entourage, familial, amical, amoureux ou professionnel. Par ailleurs, l'hépatite B faisant partie des infections sexuellement transmissibles, la découverte d'une infection aiguë au sein d'un couple peut inciter à se poser des questions sur la fidélité et causer, a minima, des tensions dans le couple. Pourtant, l'hépatite B est en général découverte à un stade tardif, par hasard (à l'occasion d'un bilan de santé par exemple). Donc, si votre conjoint(e) est dans cette situation, avant de spéculer sur son infidélité, renseignez-vous sur l'ancienneté de sa contamination, qui est peut-être supérieure à 20 ans ! Enfin, bien entendu, la peur de transmettre le virus à nos proches peut avoir des répercussions sur le caractère et la vie affective, pouvant entraîner un repli ou des troubles sexuels préjudiciables pour le couple dans son ensemble. Hépatite B : faut-il en parler à son entourage ? Comme nous l'avons vu, ce virus est très contagieux. Il faut donc impérativement en parler dès la confirmation de l'infection à votre famille proche (enfants, parents, frères et sœurs...), ou en tout cas aux personnes vivant sous le même toit. Si cette maladie influence votre moral ou votre quotidien, vous pouvez également en parler à vos (vrais) amis, ne serait-ce que pour leur expliquer votre baisse de régime actuelle. Quant à votre employeur, vous n'avez légalement pas à lui en parler, sauf éventuellement si, malheureusement, votre maladie est passée en phase active ou compliquée, ce qui peut nécessiter des arrêts de travail pour des examens ou un traitement hospitalier. Dans ce cas, essayez d'en parler avec votre médecin traitant puis, par exemple, un collègue de confiance pour peser le pour et le contre avant d'en parler à votre direction. Comment protéger mon entourage du VHB ? Le principal risque étant la contamination, la première des protections est le vaccin ! L'idéal est donc d'inciter votre entourage proche à se faire dépister et vacciner en l'absence d'infection pré-existante. En l'absence de vaccination, il faut protéger vos proches d'éventuels contacts avec votre sang : évitez le partage d'objets de toilettes (rasoirs, brosses à dents, ciseaux, coupe-ongles, pinces à épiler, bijoux de piercing, boucles d'oreilles, etc.) et interdisez le partage ou la manipulation de seringues et de matériel d'injection de drogue (cuillère, coton, paille, etc.). En revanche, le VHB ne se transmet ni par la nourriture, ni par l'eau, ni par l'utilisation commune de toilettes. Une infection qui touche à l'intime Sur le plan sexuel, si vous êtes en couple stable, la vaccination est bien entendu la priorité, si besoin (partenaire négatif). Si vous ne vivez pas en couple et que votre partenaire sexuel n'est pas vacciné contre l'hépatite B (ou si vous n'êtes pas informé), votre plus fidèle allié est le préservatif, qui vous protègera aussi des autres infections sexuellement transmissibles. Les patients peuvent également avoir besoin d'un recours à un soutien psychologique afin de mieux accepter cette maladie, condition importante pour le succès de sa prise en charge. Ce soutien peut également leur permettre de passer des caps difficiles (survenue d'une complication, changement de traitement, etc.). Protéger son entourage familial, amical, professionnel de l'infection par le virus de l'hépatite B est donc simple à réaliser. Un vaccin ou un préservatif utilisé à bon escient peuvent éviter la propagation d'une infection certes de mieux en mieux traitée, mais qui peut tout de même entraîner des complications très graves, alors n'hésitez pas ! S. H. L'hépatite B chronique a des répercussions sur l'entourage en raison de sa contagiosité importante et de son possible retentissement psychologique. Vaccination, rapports sexuels protégés, protections diverses et un éventuel soutien psy peuvent aider à mieux vivre avec. Hépatite B : un risque important de contamination virale En dehors du risque de transmission au bébé lors de l'accouchement, l'entourage court un risque réel de contamination dans la vie courante. Effectivement, même si vous êtes porteur chronique de l'hépatite B et asymptomatique, vous pouvez contaminer votre entourage par le sang (objets de la salle de bains par exemple) ou par voie sexuelle. De plus, il faut savoir que ce virus (VHB) est très contagieux, bien plus que celui de l'hépatite C ou du Sida. Par exemple, il peut y avoir 10 ou 100 milliards de virus de l'hépatite B par millilitre de sang d'un patient porteur chronique de l'hépatite B ! Il faut donc y penser et prendre les mesures nécessaires afin d'éviter cette transmission. Des répercussions psychologiques possibles Une maladie chronique modifie le quotidien des patients et donc de leur entourage. En effet, bien que l'hépatite B chronique soit souvent asymptomatique, elle peut être mal vécue, ne serait-ce qu'en raison des possibles complications ou de la nécessité de prendre un traitement au long cours... Ce mal-être va évidemment peser sur le patient, mais aussi sur son entourage, familial, amical, amoureux ou professionnel. Par ailleurs, l'hépatite B faisant partie des infections sexuellement transmissibles, la découverte d'une infection aiguë au sein d'un couple peut inciter à se poser des questions sur la fidélité et causer, a minima, des tensions dans le couple. Pourtant, l'hépatite B est en général découverte à un stade tardif, par hasard (à l'occasion d'un bilan de santé par exemple). Donc, si votre conjoint(e) est dans cette situation, avant de spéculer sur son infidélité, renseignez-vous sur l'ancienneté de sa contamination, qui est peut-être supérieure à 20 ans ! Enfin, bien entendu, la peur de transmettre le virus à nos proches peut avoir des répercussions sur le caractère et la vie affective, pouvant entraîner un repli ou des troubles sexuels préjudiciables pour le couple dans son ensemble. Hépatite B : faut-il en parler à son entourage ? Comme nous l'avons vu, ce virus est très contagieux. Il faut donc impérativement en parler dès la confirmation de l'infection à votre famille proche (enfants, parents, frères et sœurs...), ou en tout cas aux personnes vivant sous le même toit. Si cette maladie influence votre moral ou votre quotidien, vous pouvez également en parler à vos (vrais) amis, ne serait-ce que pour leur expliquer votre baisse de régime actuelle. Quant à votre employeur, vous n'avez légalement pas à lui en parler, sauf éventuellement si, malheureusement, votre maladie est passée en phase active ou compliquée, ce qui peut nécessiter des arrêts de travail pour des examens ou un traitement hospitalier. Dans ce cas, essayez d'en parler avec votre médecin traitant puis, par exemple, un collègue de confiance pour peser le pour et le contre avant d'en parler à votre direction. Comment protéger mon entourage du VHB ? Le principal risque étant la contamination, la première des protections est le vaccin ! L'idéal est donc d'inciter votre entourage proche à se faire dépister et vacciner en l'absence d'infection pré-existante. En l'absence de vaccination, il faut protéger vos proches d'éventuels contacts avec votre sang : évitez le partage d'objets de toilettes (rasoirs, brosses à dents, ciseaux, coupe-ongles, pinces à épiler, bijoux de piercing, boucles d'oreilles, etc.) et interdisez le partage ou la manipulation de seringues et de matériel d'injection de drogue (cuillère, coton, paille, etc.). En revanche, le VHB ne se transmet ni par la nourriture, ni par l'eau, ni par l'utilisation commune de toilettes. Une infection qui touche à l'intime Sur le plan sexuel, si vous êtes en couple stable, la vaccination est bien entendu la priorité, si besoin (partenaire négatif). Si vous ne vivez pas en couple et que votre partenaire sexuel n'est pas vacciné contre l'hépatite B (ou si vous n'êtes pas informé), votre plus fidèle allié est le préservatif, qui vous protègera aussi des autres infections sexuellement transmissibles. Les patients peuvent également avoir besoin d'un recours à un soutien psychologique afin de mieux accepter cette maladie, condition importante pour le succès de sa prise en charge. Ce soutien peut également leur permettre de passer des caps difficiles (survenue d'une complication, changement de traitement, etc.). Protéger son entourage familial, amical, professionnel de l'infection par le virus de l'hépatite B est donc simple à réaliser. Un vaccin ou un préservatif utilisé à bon escient peuvent éviter la propagation d'une infection certes de mieux en mieux traitée, mais qui peut tout de même entraîner des complications très graves, alors n'hésitez pas ! S. H.