Le Cnapest, qui a suspendu le mouvement de débrayage qu'il devait initier le 10 janvier dernier, n'en continue pas moins de brandir la menace de recourir à cette action extrême, dans le cas où le ministère ne répond pas favorablement à ses revendications. C'est à l'issue d'une réunion avec le secrétaire général du ministère de l'Education, Boubekeur Khaldi, tenue mardi dernier, que le Cnapest (Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) a rendu public hier un communiqué dans lequel il appelle les responsables du département de Boubekeur Benbouzid à prendre leurs responsabilités en souscrivant notamment aux nombreuses doléances du syndicat et ce, pour éviter les situations conflictuelles. « Nous invitons le ministère de l'Education nationale à accorder la plus haute importance à nos revendications, comme on lui demande de mettre fin aux pratiques et pressions auxquelles font face les enseignants au niveau des wilayas à cause de leur adhésion au syndicat du Cnapest. Comme nous le (le ministère ndlr) rendons responsable de toute impasse ou actions de protestations nationales » que le syndicat pourrait organiser à l'avenir. Le syndicat a évoqué avec Boubekeur Khaldi de nombreuses questions dont celles notamment relatives au régime indemnitaire, la situation par trop conflictuelle dans plusieurs wilayas, comme c'est le cas à Ain Defla, Alger ouest, Constantine, où 15 enseignants ont été condamnés par la justice à deux mois de prison avec sursis pour le chef d'inculpation d'attroupement illégal, Boumerdès. Mostaganem, Saïda, Bordj Bou -Arréridj etc. Le ministère, selon le communiqué du syndicat, s'est dit prêt à installer une commission mixte entre les deux parties pour se pencher sur les revendications du syndicat relatives aux décrets exécutifs portant sur la mise en application du statut particulier. Mais le ministère de l'Education est resté ferme sur la question du régime indemnitaire en considérant qu'il est impossible d'aborder ce dossier avant qu'il ne soit ouvert par la présidence de la République. Le Cnapest, qui dit avoir suspendu son mot d'ordre de grève pour donner plus de temps au ministère, estime que ce dernier ne fait pas preuve de suffisamment de courage pour prendre les décisions à même d'instaurer un climat de confiance qui puisse garantir la stabilité dans le secteur de l'éducation en général et le palier secondaire en particulier. K. H. Le Cnapest, qui a suspendu le mouvement de débrayage qu'il devait initier le 10 janvier dernier, n'en continue pas moins de brandir la menace de recourir à cette action extrême, dans le cas où le ministère ne répond pas favorablement à ses revendications. C'est à l'issue d'une réunion avec le secrétaire général du ministère de l'Education, Boubekeur Khaldi, tenue mardi dernier, que le Cnapest (Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) a rendu public hier un communiqué dans lequel il appelle les responsables du département de Boubekeur Benbouzid à prendre leurs responsabilités en souscrivant notamment aux nombreuses doléances du syndicat et ce, pour éviter les situations conflictuelles. « Nous invitons le ministère de l'Education nationale à accorder la plus haute importance à nos revendications, comme on lui demande de mettre fin aux pratiques et pressions auxquelles font face les enseignants au niveau des wilayas à cause de leur adhésion au syndicat du Cnapest. Comme nous le (le ministère ndlr) rendons responsable de toute impasse ou actions de protestations nationales » que le syndicat pourrait organiser à l'avenir. Le syndicat a évoqué avec Boubekeur Khaldi de nombreuses questions dont celles notamment relatives au régime indemnitaire, la situation par trop conflictuelle dans plusieurs wilayas, comme c'est le cas à Ain Defla, Alger ouest, Constantine, où 15 enseignants ont été condamnés par la justice à deux mois de prison avec sursis pour le chef d'inculpation d'attroupement illégal, Boumerdès. Mostaganem, Saïda, Bordj Bou -Arréridj etc. Le ministère, selon le communiqué du syndicat, s'est dit prêt à installer une commission mixte entre les deux parties pour se pencher sur les revendications du syndicat relatives aux décrets exécutifs portant sur la mise en application du statut particulier. Mais le ministère de l'Education est resté ferme sur la question du régime indemnitaire en considérant qu'il est impossible d'aborder ce dossier avant qu'il ne soit ouvert par la présidence de la République. Le Cnapest, qui dit avoir suspendu son mot d'ordre de grève pour donner plus de temps au ministère, estime que ce dernier ne fait pas preuve de suffisamment de courage pour prendre les décisions à même d'instaurer un climat de confiance qui puisse garantir la stabilité dans le secteur de l'éducation en général et le palier secondaire en particulier. K. H.