S'exprimant hier lors d'une conférence de presse, le président du Haut conseil islamique (HCI) Chikh Bouamrane, estime que «les causes de la régression des musulmans résident dans le fait qu'ils se soient éloignés des technologies et des sciences en les oubliant carrément pour adopter des humanismes. Ainsi, les sciences exactes, les mathématiques et la médecine étaient des disciplines où excellaient les arabes et les musulmans sachant que la poésie n'est pas considérée comme une science». Cette rencontre périodique avec la presse, puisqu'elle est organisée tous les six mois, a pour objectif essentiel de présenter des livres parus récemment et destinés gratuitement aussi bien au grand public qu'aux enseignants et autres étudiants et chercheurs. «La culture, c'est le livre et le livre c'est un instrument de culture. Ce sont surtout les diffuseurs, les vendeurs et les imprimeries qui gagnent, car l'éditeur et l'auteur sont les perdants. Les institutions de l'Etat se chargent de diffuser gracieusement ces livres, nous avons un petit budget et nous le consacrons au livre, clé de la culture», a-t-il affirmé. Parmi les ouvrages présentés par le conférencier, on peut notamment citer celui de Chakib Arslane intitulé «Les causes de la régression des musulmans'» dont la rédaction a été achevée à Genève (Suisse) dans lequel l'auteur répond à une lettre dans laquelle il lui a été demandé d'expliquer également la progression des non musulmans Cet auteur montre que l'Islam n'est pas la cause du retard des musulmans. «Ce retard, a-t-il déclaré, provient, au contraire, du comportement des musulmans qui s'éloignent de plus en plus des enseignements du Coran». Malek Bennabi, le grand penseur musulman, s'est inspiré de cette idée de l'Emir Arslane, né en Syrie en 1869. Chakib Arslane estime que «l'une des principales causes de la régression des musulmans est l'ignorance qui fait que certains d'entre eux ne distinguent pas entre le vin et le vinaigre et qu'ils acceptent le sophisme comme un cas incontestable et ne savent pas comment y répliquer». Il ajoute que «l'une des autres causes de la décadence des musulmans se trouve dans le manque de connaissances qui est plus dangereux que la simple ignorance». Un autre ouvrage de la revue académique semestrielle éditée par le HCE, traitant des études islamiques et riche en enseignements, aborde différents sujets et thèmes, tels que «La lecture structurelle et intelligente : l'exemple de la Sourate Al Chouarâ'» de Smail Boudechiche, «Révélation et raison en Islam d'après les docteurs motazilites et quelques savants postérieurs», du Dr Chikh Bouamrane, et un choix de textes à méditer sur la civilisation islamo- chrétienne. Bouamrane prône le bon sens, la diplomatie, le respect et les bonnes vertus, ainsi que les qualités humaines et religieuses pour la résolution des conflits et des différends, sachant qu'un verset du Saint Coran recommande le recours à Dieu Le Tout Puissant (Allah) pour asseoir la justice et l'égalité entre les hommes. «La ‘'Rahma'' et la générosité, voire la clémence et la mansuétude, sont nécessaires pour permettre aux délinquants et aux coupables de revenir au droit chemin et reconnaître leurs erreurs», a-t-il, par ailleurs, souligné. A. A. S'exprimant hier lors d'une conférence de presse, le président du Haut conseil islamique (HCI) Chikh Bouamrane, estime que «les causes de la régression des musulmans résident dans le fait qu'ils se soient éloignés des technologies et des sciences en les oubliant carrément pour adopter des humanismes. Ainsi, les sciences exactes, les mathématiques et la médecine étaient des disciplines où excellaient les arabes et les musulmans sachant que la poésie n'est pas considérée comme une science». Cette rencontre périodique avec la presse, puisqu'elle est organisée tous les six mois, a pour objectif essentiel de présenter des livres parus récemment et destinés gratuitement aussi bien au grand public qu'aux enseignants et autres étudiants et chercheurs. «La culture, c'est le livre et le livre c'est un instrument de culture. Ce sont surtout les diffuseurs, les vendeurs et les imprimeries qui gagnent, car l'éditeur et l'auteur sont les perdants. Les institutions de l'Etat se chargent de diffuser gracieusement ces livres, nous avons un petit budget et nous le consacrons au livre, clé de la culture», a-t-il affirmé. Parmi les ouvrages présentés par le conférencier, on peut notamment citer celui de Chakib Arslane intitulé «Les causes de la régression des musulmans'» dont la rédaction a été achevée à Genève (Suisse) dans lequel l'auteur répond à une lettre dans laquelle il lui a été demandé d'expliquer également la progression des non musulmans Cet auteur montre que l'Islam n'est pas la cause du retard des musulmans. «Ce retard, a-t-il déclaré, provient, au contraire, du comportement des musulmans qui s'éloignent de plus en plus des enseignements du Coran». Malek Bennabi, le grand penseur musulman, s'est inspiré de cette idée de l'Emir Arslane, né en Syrie en 1869. Chakib Arslane estime que «l'une des principales causes de la régression des musulmans est l'ignorance qui fait que certains d'entre eux ne distinguent pas entre le vin et le vinaigre et qu'ils acceptent le sophisme comme un cas incontestable et ne savent pas comment y répliquer». Il ajoute que «l'une des autres causes de la décadence des musulmans se trouve dans le manque de connaissances qui est plus dangereux que la simple ignorance». Un autre ouvrage de la revue académique semestrielle éditée par le HCE, traitant des études islamiques et riche en enseignements, aborde différents sujets et thèmes, tels que «La lecture structurelle et intelligente : l'exemple de la Sourate Al Chouarâ'» de Smail Boudechiche, «Révélation et raison en Islam d'après les docteurs motazilites et quelques savants postérieurs», du Dr Chikh Bouamrane, et un choix de textes à méditer sur la civilisation islamo- chrétienne. Bouamrane prône le bon sens, la diplomatie, le respect et les bonnes vertus, ainsi que les qualités humaines et religieuses pour la résolution des conflits et des différends, sachant qu'un verset du Saint Coran recommande le recours à Dieu Le Tout Puissant (Allah) pour asseoir la justice et l'égalité entre les hommes. «La ‘'Rahma'' et la générosité, voire la clémence et la mansuétude, sont nécessaires pour permettre aux délinquants et aux coupables de revenir au droit chemin et reconnaître leurs erreurs», a-t-il, par ailleurs, souligné. A. A.