Tous ceux marginalisés, écartés ou contraints à la démission au sein du RCD, affirme l'ex-numéro deux du parti, sont en concertation permanente et comptent prendre diverses dispositions pour projeter l'avenir, notamment en tenant des rencontres à travers plusieurs wilayas du pays. Tous ceux marginalisés, écartés ou contraints à la démission au sein du RCD, affirme l'ex-numéro deux du parti, sont en concertation permanente et comptent prendre diverses dispositions pour projeter l'avenir, notamment en tenant des rencontres à travers plusieurs wilayas du pays. Les anciens cadres et militants du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) organiseront dans les prochains jours un rassemblement à Alger pour célébrer le 20ème anniversaire de la création du parti, qui coïncide avec le 9 février de chaque année. Une manifestation qui viendra, encore une fois, mettre à nu les moult problèmes que connaît le parti sur le plan organique et accentués par le départ de Djamel Fardjalah, naguère numéro deux de cette formation politique. L'ouverture de ce nouveau front, dont les initiateurs sont déterminés à croiser le fer avec l'actuelle direction, donnera sans doute du fil à retordre à Saïd Sadi qui peut-être risque de «perdre beau jeu» de maintenir la stabilité de sa formation politique. Les mouvements de redressement seraient-ils en vogue à tel point que le RCD soit rattrapé par le spectre d'un «redressement» comme l'avait été le FLN par le passé ? Contacté, hier, M. Djamel Fardjalah n'écarte aucune éventualité, au vu du degré de «mécontentement des figures emblématiques, dont la majorité sont des membres fondateurs, quant à la tournure que prend la gestion du RCD». «La célébration du 20ème anniversaire de la création du RCD est une date phare dans l'histoire du multipartisme en Algérie et nous ne voulons pas que les dérives despotiques actuelles, commises à répétition, prennent le dessus sur les objectifs tracés lors des assises constitutives du parti», affirme-t-il. Ne s'arrêtant pas là, il enchaîne que «les thèmes sur lesquels le parti avait mobilisé, voire bâti son identité, ont été travestis et, du coup, il ne soulèvent plus autant d'enthousiasme». La célébration de ce 20ème anniversaire par les «marginalisés» du RCD, qui se tiendra probablement dans une des salles aménagées pour l'occasion, le 11 février prochain, sera accompagnée par d'autres manifestations du genre prévues dans plusieurs autres wilayas du pays. «Nous tiendrons des rassemblements dans un maximum de wilayas où il y a un encrage traditionnel du parti», explique-t-il. L'ex numéro deux du parti de Said Sadi, estime qu'«il est temps que les mesures soient inversées» en sachant placer le curseur. D'ailleurs, tient-t-il encore à préciser, «cette initiative n'est qu'une première, inscrite dans une longue liste de démarches et de rencontres que nous comptons organiser dans les prochains jours». «Tous ceux marginalisés, écartés ou contraints à la démission sont en concertation permanente et nous comptons prendre diverses dispositions pour concrétiser notre optique et projeter l'avenir», explique-t-il. Interrogé sur la nature de ces initiative notre interlocuteur se contente de rétorquer : «Le meilleur est à venir !» M. Fardjalah trouve «ahurissant» que la majorité des militants ayant des convictions et particulièrement les membres fondateurs du parti aient été «évincés» en «étant victimes de décisions arbitraires prises dans un cercle fermé». «L'alternance au pourvoir est un choix cardinal qui doit guider tout homme politique mais malheureusement, les dirigeants du RCD qui donnent l'impression de militer pour une véritable démocratie au sein du régime ne sont même pas capables de l'instaurer au plan interne», lance-t-il. Comme pour donner encore plus de consistance à cette «rébellion », M. Fardjalah assure que ces actions draineront «beaucoup plus de monde que certains pourraient le croire» puisque «le nombre des militants du RCD à l'extérieur du parti est deux fois voire trois fois plus important que le nombre de ceux qui sont à l'intérieur des structures». Jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse, toutes nos tentatives de joindre le service de communication du RCD, ou encore l'un des cadres du parti, pour avoir leur avis quant à ces actions sont demeurées vaines, sans doute, à cause de la réunion du conseil national de ce parti qui s'est tenu jusqu'à tard dans la journée. S. H. Les anciens cadres et militants du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) organiseront dans les prochains jours un rassemblement à Alger pour célébrer le 20ème anniversaire de la création du parti, qui coïncide avec le 9 février de chaque année. Une manifestation qui viendra, encore une fois, mettre à nu les moult problèmes que connaît le parti sur le plan organique et accentués par le départ de Djamel Fardjalah, naguère numéro deux de cette formation politique. L'ouverture de ce nouveau front, dont les initiateurs sont déterminés à croiser le fer avec l'actuelle direction, donnera sans doute du fil à retordre à Saïd Sadi qui peut-être risque de «perdre beau jeu» de maintenir la stabilité de sa formation politique. Les mouvements de redressement seraient-ils en vogue à tel point que le RCD soit rattrapé par le spectre d'un «redressement» comme l'avait été le FLN par le passé ? Contacté, hier, M. Djamel Fardjalah n'écarte aucune éventualité, au vu du degré de «mécontentement des figures emblématiques, dont la majorité sont des membres fondateurs, quant à la tournure que prend la gestion du RCD». «La célébration du 20ème anniversaire de la création du RCD est une date phare dans l'histoire du multipartisme en Algérie et nous ne voulons pas que les dérives despotiques actuelles, commises à répétition, prennent le dessus sur les objectifs tracés lors des assises constitutives du parti», affirme-t-il. Ne s'arrêtant pas là, il enchaîne que «les thèmes sur lesquels le parti avait mobilisé, voire bâti son identité, ont été travestis et, du coup, il ne soulèvent plus autant d'enthousiasme». La célébration de ce 20ème anniversaire par les «marginalisés» du RCD, qui se tiendra probablement dans une des salles aménagées pour l'occasion, le 11 février prochain, sera accompagnée par d'autres manifestations du genre prévues dans plusieurs autres wilayas du pays. «Nous tiendrons des rassemblements dans un maximum de wilayas où il y a un encrage traditionnel du parti», explique-t-il. L'ex numéro deux du parti de Said Sadi, estime qu'«il est temps que les mesures soient inversées» en sachant placer le curseur. D'ailleurs, tient-t-il encore à préciser, «cette initiative n'est qu'une première, inscrite dans une longue liste de démarches et de rencontres que nous comptons organiser dans les prochains jours». «Tous ceux marginalisés, écartés ou contraints à la démission sont en concertation permanente et nous comptons prendre diverses dispositions pour concrétiser notre optique et projeter l'avenir», explique-t-il. Interrogé sur la nature de ces initiative notre interlocuteur se contente de rétorquer : «Le meilleur est à venir !» M. Fardjalah trouve «ahurissant» que la majorité des militants ayant des convictions et particulièrement les membres fondateurs du parti aient été «évincés» en «étant victimes de décisions arbitraires prises dans un cercle fermé». «L'alternance au pourvoir est un choix cardinal qui doit guider tout homme politique mais malheureusement, les dirigeants du RCD qui donnent l'impression de militer pour une véritable démocratie au sein du régime ne sont même pas capables de l'instaurer au plan interne», lance-t-il. Comme pour donner encore plus de consistance à cette «rébellion », M. Fardjalah assure que ces actions draineront «beaucoup plus de monde que certains pourraient le croire» puisque «le nombre des militants du RCD à l'extérieur du parti est deux fois voire trois fois plus important que le nombre de ceux qui sont à l'intérieur des structures». Jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse, toutes nos tentatives de joindre le service de communication du RCD, ou encore l'un des cadres du parti, pour avoir leur avis quant à ces actions sont demeurées vaines, sans doute, à cause de la réunion du conseil national de ce parti qui s'est tenu jusqu'à tard dans la journée. S. H.