Un Comité interprofessionnel du lait (CIL) a été installé dimanche par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural M. Rachid Benaïssa, pour une meilleure organisation et professionnalisation de la filière laitière, a appris lundi l'APS auprès du ministère. Le CIL regroupe les professionnels de la filière (éleveurs, collecteurs, producteurs et transformateurs) et les représentants respectivement des consommateurs et des pouvoirs publics concernés. ''Cet organe consultatif est un instrument d'une importance capitale qui est chargé de formuler des avis et des recommandations, notamment en ce qui concerne la politique générale de la filière lait, l'organisation des marchés et des prix ainsi que les moyens de renforcement de l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL)", explique un responsable du ministère. S'inscrivant dans le cadre de la politique du renouveau agricole et rural, cette nouvelle instance a pour objectif de mettre en synergie l'ensemble des acteurs intervenant dans cette filière stratégique, à savoir les éleveurs, les collecteurs, les producteurs et les transformateurs. Cette action vise également à sécuriser le marché national de lait, en matière d'approvisionnement et de distribution et atténuer la facture des importations. Il est à rappeler que la facture d'importation de lait et des produits laitiers (fromages...) a atteint 1,3 milliard de dollars en 2008 (contre 900 millions de dollars en 2007). "Devant l'incessante hausse de la facture des importations des poudres du lait, et la crise alimentaire menaçante, la réhabilitation et la promotion de la filière lait, dans toutes les fonctions de son activité économique et sociale, est devenue incontournable", souligne la même source. L'Algérie, qui dispose de 900.000 vaches laitières, importe 60% de sa consommation en poudre de lait pour couvrir ses besoins estimés à 3 milliards de litres par an. La production nationale en la matière est de 2,2 milliards de litres par an dont 1,6 milliard de litres de lait cru. Ainsi, pour diminuer cette dépendance des marchés internationaux, des efforts ont été consentis par les pouvoirs publics pour développer la production local. Par ailleurs, l'ONIL a procédé dimanche à la signature d'"une convention spécifique" avec les différentes laiteries du pays. Cet accord a pour objectif de "définir les conditions et modalités pratiques d'exécution du dispositif d'accompagnement à l'intensification et au développement de la production nationale et de la collecte de lait ainsi qu'à son intégration dans l'industrie de transformation laitière'', ajoute-t-on. Les deux parties s'occuperont aussi du contrôle des opérations de subventions accordées par l'Etat, et d'associer tous les acteurs de la filière dont notamment l'administration locale, la Chambre de l'Agriculture, le Comité interprofessionnel du Lait, les Directions de la Concurrence et des Prix (DCP), les Directions des Services agricoles (DSA), et l'Inspection vétérinaire. Un Comité interprofessionnel du lait (CIL) a été installé dimanche par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural M. Rachid Benaïssa, pour une meilleure organisation et professionnalisation de la filière laitière, a appris lundi l'APS auprès du ministère. Le CIL regroupe les professionnels de la filière (éleveurs, collecteurs, producteurs et transformateurs) et les représentants respectivement des consommateurs et des pouvoirs publics concernés. ''Cet organe consultatif est un instrument d'une importance capitale qui est chargé de formuler des avis et des recommandations, notamment en ce qui concerne la politique générale de la filière lait, l'organisation des marchés et des prix ainsi que les moyens de renforcement de l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL)", explique un responsable du ministère. S'inscrivant dans le cadre de la politique du renouveau agricole et rural, cette nouvelle instance a pour objectif de mettre en synergie l'ensemble des acteurs intervenant dans cette filière stratégique, à savoir les éleveurs, les collecteurs, les producteurs et les transformateurs. Cette action vise également à sécuriser le marché national de lait, en matière d'approvisionnement et de distribution et atténuer la facture des importations. Il est à rappeler que la facture d'importation de lait et des produits laitiers (fromages...) a atteint 1,3 milliard de dollars en 2008 (contre 900 millions de dollars en 2007). "Devant l'incessante hausse de la facture des importations des poudres du lait, et la crise alimentaire menaçante, la réhabilitation et la promotion de la filière lait, dans toutes les fonctions de son activité économique et sociale, est devenue incontournable", souligne la même source. L'Algérie, qui dispose de 900.000 vaches laitières, importe 60% de sa consommation en poudre de lait pour couvrir ses besoins estimés à 3 milliards de litres par an. La production nationale en la matière est de 2,2 milliards de litres par an dont 1,6 milliard de litres de lait cru. Ainsi, pour diminuer cette dépendance des marchés internationaux, des efforts ont été consentis par les pouvoirs publics pour développer la production local. Par ailleurs, l'ONIL a procédé dimanche à la signature d'"une convention spécifique" avec les différentes laiteries du pays. Cet accord a pour objectif de "définir les conditions et modalités pratiques d'exécution du dispositif d'accompagnement à l'intensification et au développement de la production nationale et de la collecte de lait ainsi qu'à son intégration dans l'industrie de transformation laitière'', ajoute-t-on. Les deux parties s'occuperont aussi du contrôle des opérations de subventions accordées par l'Etat, et d'associer tous les acteurs de la filière dont notamment l'administration locale, la Chambre de l'Agriculture, le Comité interprofessionnel du Lait, les Directions de la Concurrence et des Prix (DCP), les Directions des Services agricoles (DSA), et l'Inspection vétérinaire.