60 % des réserves gazières le long de la côte de Ghaza et d'Israël appartiennent à la Palestine. Israël, qui est passé maître dans la transgression du droit international, a cherché par tous les moyens à mettre en pratique un plan visant à casser cet accord. 60 % des réserves gazières le long de la côte de Ghaza et d'Israël appartiennent à la Palestine. Israël, qui est passé maître dans la transgression du droit international, a cherché par tous les moyens à mettre en pratique un plan visant à casser cet accord. Après avoir spolié les terres, affamé déshumanisé et massacré une population, voilà qu'Israël confisque maintenant les gisements gaziers des palestiniens. En cela, l'agression israélienne sur Ghaza qui s'est soldée par un infâme génocide de 1500 âmes a été directement dictée par des motivations stratégiques dont la finalité est de faire main basse sur les gisements gaziers palestiniens situés au large de la bande de Ghaza. Et pour arriver à ses desseins, Israël a planifié une machiavélique stratégie à long terme visant à écarter la possibilité de création d'un Etat palestinien qui lui donnerait de facto la souveraineté sur ses réserves off-shore. C'est ce qui ressort d'une recherche effectuée par le Docteur Michel Chossudowsky, directeur du centre de recherche sur la mondialisation. Cette publication mise en ligne sur le site du centre dévoile ainsi les objectifs visés par l'état hébreux derrière l'agression militaire sur Ghaza et de sa prétendue guerre contre le Hamas. Pour Israël, connivence de la communauté internationale aidant, la fin de s'octroyer les réserves énergétiques des palestiniens justifierait tous les moyens, mêmes les pires, avance le chercheur. Pour étayer ses dires, il relève que la stratégie d'Israël consiste, outre torpiller la création de l'Etat palestinien, est, de surcroit maintenir la population dans un état de dépendance économique. Pour cela, la stratégie consistait à « priver les palestiniens de leurs ressources énergétiques, découvertes en 2000 par British gaz (BG). Un accord fut alors signé par l'autorité palestinienne et la compagnie BG afférent à l'exploitation de ces gisements off shore au profit de l'autorité palestinienne ». Et de préciser : « BG Group a foré deux puits en 2000 : Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2. British Gas estime que les réserves sont de l'ordre de 1,4 billions de pieds cubes (plus de 39 milliards de m3), évaluées à environ 4 milliards de dollars. Ce sont les chiffres publiés par British Gas. La taille des réserves de gaz palestiniennes pourraient être bien plus importantes », ajoute-t-il. Qui contrôle le gaz palestinien ? Il convient de noter que « 60 % des réserves gazières le long de la côte de Ghaza et d'Israël appartiennent à la Palestine », estime le chercheur. Non satisfaite par cette configuration, Israël, qui est passé maître dans la transgression du droit international, a cherché par tous les moyens à mettre en pratique un plan visant à casser cet accord. La question de la souveraineté des gisements gaziers au large de Ghaza est d'autant plus cruciale pour Israel qu'elle met à nu sa détermination à remettre aux calendes grecques le processus de paix et par là même écarter l'éventualité de la création d'un Etat palestinien. « Non satisfaite par le partage établi auparavant, Israël a voulu mettre tous les moyens pour rendre les accords conclu entre Yasser Arafat l'autorité palestiniennes et la compagnie British Gaz caducs ». Pis encore, non seulement Israël décida d'auto proclamer de facto sa souveraineté sur les réserves palestiniennes, mais encore Tel Aviv écarte toute possibilité de partager les revenus avec la Palestine, relève-t-il. « La mort de Yasser Arafat, l'élection du Hamas au gouvernement et la débâcle de l'Autorité Palestinienne ont permis à Israël d'établir un contrôle de facto sur les réserves de gaz offshore de Gaza. British Gas (BG Group) a eu à traiter avec le gouvernement de Tel-Aviv. De son côté, le gouvernement du Hamas a été court-circuité en ce qui concerne l'exploration et la reconnaissance des droits sur les gisements gaziers. La victoire électorale du Hamas en 2006 a favorisé la débâcle de l'Autorité Palestinienne, qui est devenue confinée à la Cisjordanie, sous mandat du régime de Mahmoud Abbas. Une équipe de négociateurs israéliens a été constituée par le Cabinet israélien pour arriver à un accord avec le BG Group en court-circuitant à la fois le gouvernement du Hamas et l'Autorité Palestinienne », indique le chercheur. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, cette option reçoit le niet de Sharon qui oppose son véto. Une fois élu, Ehud Olmert proposa alors d'acheter le gaz palestinien auprès de l'autorité palestinienne. Cette proposition est vite balayée d'un revers de main par le cabinet de sécurité arguant qu'elle servirait à financer le Hamas, si toutefois le parti de Haniyeh venait à gagner la présidentielle. La parade fut trouvée. Au lieu d'acheter le gaz palestinien à l'autorité palestinienne, «Olmert propose de le payer en services et biens », explique M. Chossudowsky. Or, « la raison à peine voilée consistait bien évidemment à maintenir la Palestine en état de dépendance économique ». Derrière l'agression, la conquête des gisements Coup de théâtre. Face à cette situation confuse, British Gas a préféré plier bagage et claquer la porte en fermant son bureau de Tel Aviv. Dès lors, Olmert ne voyant plus de solution que de reconfigurer la carte maritime des gisements off- shore, de manière à transférer la souveraineté de l'autorité palestiniennes au profit d'Israel. Olmert propose en 2007 un accord à BG qui prévoit d'acheminer le gaz des gisements de Ghaza vers le port d'Ashkelon reliant au couloir de transport énergétique d'Israël, qui se prolonge du port d'Eilat, port maritime terminal du pipeline sur la Mer Rouge, au terminal du pipeline à Ashkelon, et vers Haïfa au nord. Le corridor se rattacherait éventuellement par un pipeline israélo-turc, actuellement à l'étude, au port turc de Ceyhan. «Ceyhan est le terminal du pipeline Trans-Caspien Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) », indique M. Chossudowsky. Tout cela, au nez et à la barbe des palestiniens, contraints à assister, la mort dans l'âme, à un détournement de leurs propres gisements gaziers. Mais, il se trouve que BG tourne le dos à Tel Aviv, refusant d'être partenaire du plan Olmert. En prenant les rennes du pouvoir suite à la mort de Sharon, Olmert profite pour mettre de coté la frilosité dont a fait preuve son prédécesseur et passe à l'acte. Après moult négociations, priant BG à revenir à la table des négociations, rien n'y fit. Devant le flou juridique qui entoure l'exploitation des gisements, BG décide ne pas se mouiller davantage. Faute d'accord avec BG, commence alors l'effroyable plan d'invasion militaire de la bande de Ghaza. Olmert décide alors de mettre en branle, le 27 décembre 2008, l'opération militaire « plomb durci ». Un plan d'invasion militaire de la bande de Ghaza mûrement réfléchi visant une militarisation du large de celle-ci en vue de «confisquer ses gisements gaziers off-shore ». Le but pour Israel était donc de s'autoproclamer, par la force et avec le soutien de la communauté internationale, propriétaire des gisements off shore de Ghaza. « À quoi pouvons-nous nous attendre après l'invasion? Assisterons-nous à la militarisation de la totalité du littoral de Ghaza, lequel est stratégique pour Israël ? », S'interroge-t-il. Dans ce conflit israélo-palestinien, ce n'est pas seulement une simple bagarre autour d'une parcelle de terre, mais bien d'une stratégie machiavélique entreprise par Israël où le contrôle des gisements reste l'objectif non avoué par Israël est largement soutenue par l'Union Européennes et les Etats-Unis. D'où le rehaussement du statut d'Israël par rapport à l'UE. Cette dernière voit d'un bon œil Israël devenir un gros fournisseur de gaz dans la région, ce qui lui assurerait une sécurité énergétique au moment même où la Russie premier fournisseur de l'Europe, n'incarne plus un partenaire fiable. Le tout était de savoir comment établir un arrangement pour court-circuiter l'autorité palestinienne et signer de nouveaux accords en catimini avec BG visant à déclarer d'une manière unilatérale et en connivence avec les « grands » de ce monde, l'intégration pour s'approprier les réserves gazières. Aux grands dam des palestiniens qui se retrouvent ainsi spoliés de leurs terres, affamés, assiégés dans un ghetto à ciel ouvert, interdits de s'auto-suffire économiquement puisqu'ils sont privés de leurs propres ressources énergétiques qui leur garantiraient une situation économique viable, à même de leur permettre d'ériger un Etat digne de ce nom. M.C. Après avoir spolié les terres, affamé déshumanisé et massacré une population, voilà qu'Israël confisque maintenant les gisements gaziers des palestiniens. En cela, l'agression israélienne sur Ghaza qui s'est soldée par un infâme génocide de 1500 âmes a été directement dictée par des motivations stratégiques dont la finalité est de faire main basse sur les gisements gaziers palestiniens situés au large de la bande de Ghaza. Et pour arriver à ses desseins, Israël a planifié une machiavélique stratégie à long terme visant à écarter la possibilité de création d'un Etat palestinien qui lui donnerait de facto la souveraineté sur ses réserves off-shore. C'est ce qui ressort d'une recherche effectuée par le Docteur Michel Chossudowsky, directeur du centre de recherche sur la mondialisation. Cette publication mise en ligne sur le site du centre dévoile ainsi les objectifs visés par l'état hébreux derrière l'agression militaire sur Ghaza et de sa prétendue guerre contre le Hamas. Pour Israël, connivence de la communauté internationale aidant, la fin de s'octroyer les réserves énergétiques des palestiniens justifierait tous les moyens, mêmes les pires, avance le chercheur. Pour étayer ses dires, il relève que la stratégie d'Israël consiste, outre torpiller la création de l'Etat palestinien, est, de surcroit maintenir la population dans un état de dépendance économique. Pour cela, la stratégie consistait à « priver les palestiniens de leurs ressources énergétiques, découvertes en 2000 par British gaz (BG). Un accord fut alors signé par l'autorité palestinienne et la compagnie BG afférent à l'exploitation de ces gisements off shore au profit de l'autorité palestinienne ». Et de préciser : « BG Group a foré deux puits en 2000 : Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2. British Gas estime que les réserves sont de l'ordre de 1,4 billions de pieds cubes (plus de 39 milliards de m3), évaluées à environ 4 milliards de dollars. Ce sont les chiffres publiés par British Gas. La taille des réserves de gaz palestiniennes pourraient être bien plus importantes », ajoute-t-il. Qui contrôle le gaz palestinien ? Il convient de noter que « 60 % des réserves gazières le long de la côte de Ghaza et d'Israël appartiennent à la Palestine », estime le chercheur. Non satisfaite par cette configuration, Israël, qui est passé maître dans la transgression du droit international, a cherché par tous les moyens à mettre en pratique un plan visant à casser cet accord. La question de la souveraineté des gisements gaziers au large de Ghaza est d'autant plus cruciale pour Israel qu'elle met à nu sa détermination à remettre aux calendes grecques le processus de paix et par là même écarter l'éventualité de la création d'un Etat palestinien. « Non satisfaite par le partage établi auparavant, Israël a voulu mettre tous les moyens pour rendre les accords conclu entre Yasser Arafat l'autorité palestiniennes et la compagnie British Gaz caducs ». Pis encore, non seulement Israël décida d'auto proclamer de facto sa souveraineté sur les réserves palestiniennes, mais encore Tel Aviv écarte toute possibilité de partager les revenus avec la Palestine, relève-t-il. « La mort de Yasser Arafat, l'élection du Hamas au gouvernement et la débâcle de l'Autorité Palestinienne ont permis à Israël d'établir un contrôle de facto sur les réserves de gaz offshore de Gaza. British Gas (BG Group) a eu à traiter avec le gouvernement de Tel-Aviv. De son côté, le gouvernement du Hamas a été court-circuité en ce qui concerne l'exploration et la reconnaissance des droits sur les gisements gaziers. La victoire électorale du Hamas en 2006 a favorisé la débâcle de l'Autorité Palestinienne, qui est devenue confinée à la Cisjordanie, sous mandat du régime de Mahmoud Abbas. Une équipe de négociateurs israéliens a été constituée par le Cabinet israélien pour arriver à un accord avec le BG Group en court-circuitant à la fois le gouvernement du Hamas et l'Autorité Palestinienne », indique le chercheur. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, cette option reçoit le niet de Sharon qui oppose son véto. Une fois élu, Ehud Olmert proposa alors d'acheter le gaz palestinien auprès de l'autorité palestinienne. Cette proposition est vite balayée d'un revers de main par le cabinet de sécurité arguant qu'elle servirait à financer le Hamas, si toutefois le parti de Haniyeh venait à gagner la présidentielle. La parade fut trouvée. Au lieu d'acheter le gaz palestinien à l'autorité palestinienne, «Olmert propose de le payer en services et biens », explique M. Chossudowsky. Or, « la raison à peine voilée consistait bien évidemment à maintenir la Palestine en état de dépendance économique ». Derrière l'agression, la conquête des gisements Coup de théâtre. Face à cette situation confuse, British Gas a préféré plier bagage et claquer la porte en fermant son bureau de Tel Aviv. Dès lors, Olmert ne voyant plus de solution que de reconfigurer la carte maritime des gisements off- shore, de manière à transférer la souveraineté de l'autorité palestiniennes au profit d'Israel. Olmert propose en 2007 un accord à BG qui prévoit d'acheminer le gaz des gisements de Ghaza vers le port d'Ashkelon reliant au couloir de transport énergétique d'Israël, qui se prolonge du port d'Eilat, port maritime terminal du pipeline sur la Mer Rouge, au terminal du pipeline à Ashkelon, et vers Haïfa au nord. Le corridor se rattacherait éventuellement par un pipeline israélo-turc, actuellement à l'étude, au port turc de Ceyhan. «Ceyhan est le terminal du pipeline Trans-Caspien Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) », indique M. Chossudowsky. Tout cela, au nez et à la barbe des palestiniens, contraints à assister, la mort dans l'âme, à un détournement de leurs propres gisements gaziers. Mais, il se trouve que BG tourne le dos à Tel Aviv, refusant d'être partenaire du plan Olmert. En prenant les rennes du pouvoir suite à la mort de Sharon, Olmert profite pour mettre de coté la frilosité dont a fait preuve son prédécesseur et passe à l'acte. Après moult négociations, priant BG à revenir à la table des négociations, rien n'y fit. Devant le flou juridique qui entoure l'exploitation des gisements, BG décide ne pas se mouiller davantage. Faute d'accord avec BG, commence alors l'effroyable plan d'invasion militaire de la bande de Ghaza. Olmert décide alors de mettre en branle, le 27 décembre 2008, l'opération militaire « plomb durci ». Un plan d'invasion militaire de la bande de Ghaza mûrement réfléchi visant une militarisation du large de celle-ci en vue de «confisquer ses gisements gaziers off-shore ». Le but pour Israel était donc de s'autoproclamer, par la force et avec le soutien de la communauté internationale, propriétaire des gisements off shore de Ghaza. « À quoi pouvons-nous nous attendre après l'invasion? Assisterons-nous à la militarisation de la totalité du littoral de Ghaza, lequel est stratégique pour Israël ? », S'interroge-t-il. Dans ce conflit israélo-palestinien, ce n'est pas seulement une simple bagarre autour d'une parcelle de terre, mais bien d'une stratégie machiavélique entreprise par Israël où le contrôle des gisements reste l'objectif non avoué par Israël est largement soutenue par l'Union Européennes et les Etats-Unis. D'où le rehaussement du statut d'Israël par rapport à l'UE. Cette dernière voit d'un bon œil Israël devenir un gros fournisseur de gaz dans la région, ce qui lui assurerait une sécurité énergétique au moment même où la Russie premier fournisseur de l'Europe, n'incarne plus un partenaire fiable. Le tout était de savoir comment établir un arrangement pour court-circuiter l'autorité palestinienne et signer de nouveaux accords en catimini avec BG visant à déclarer d'une manière unilatérale et en connivence avec les « grands » de ce monde, l'intégration pour s'approprier les réserves gazières. Aux grands dam des palestiniens qui se retrouvent ainsi spoliés de leurs terres, affamés, assiégés dans un ghetto à ciel ouvert, interdits de s'auto-suffire économiquement puisqu'ils sont privés de leurs propres ressources énergétiques qui leur garantiraient une situation économique viable, à même de leur permettre d'ériger un Etat digne de ce nom. M.C.