Le nombre des personnes atteintes par le cancer dans les pays en développement est de plus en plus croissant et la maladie progresse très rapidement que partout ailleurs, ont indiqué des experts en cancérologie, à la veille de la Journée mondiale contre le cancer prévue mercredi. Le cancer constitue la première cause de mortalité dans le monde (13%), avec en 2008 plus de 12 millions de nouveaux cas et 7,6 millions de décès, dont 67% dans les pays en développement, précise les chifres l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour M.David Kerr, professeur de pharmacologie clinique et co-fondateur d'AfrOx, une organisation luttant contre le cancer en Afrique "le cancer dans les pays en développement est un problème majeur sous-jacent trop largement ignoré" . "La honte de la maladie, le manque d'informations, la confiance accordée aux guérisseurs traditionnels sont autant d'obstacles qui dissuadent les malades de consulter un médecin avant que leur cancer n'atteigne un stade avancé et souvent incurable", a-t-il ajouté. Selon une étude réalisée par Axios, société de conseil et fondation, les pays en développement souffrent aussi bien d'une "absence d'actions de prévention et de détection précoce" que d'un accès "très limité" au diagnostic et au traitement. "Près de quatre personnes sur cinq atteintes de cancer dans les pays en développement ne sont diagnostiquées qu'à un stade avancé de la maladie", note le Dr Joseph Saba, médecin infectiologue et président d'Axios. D'après une étude de l'OMS de 2002, seulement 5% des ressources mondiales affectées au cancer sont utilisées dans les pays en développement. Le nombre des cancérologues y est particulièrement bas (un pour 60 millions de personnes en Ethiopie en 2005, deux aujourd'hui), et le coût élevé des médicaments et du diagnostic rendent les thérapies souvent inaccessibles. Faute d'action urgente, on estime que le cancer tuera cinq fois plus de personnes dans les pays en développement, à l'horizon 2020, que dans les autres pays. Le nombre des personnes atteintes par le cancer dans les pays en développement est de plus en plus croissant et la maladie progresse très rapidement que partout ailleurs, ont indiqué des experts en cancérologie, à la veille de la Journée mondiale contre le cancer prévue mercredi. Le cancer constitue la première cause de mortalité dans le monde (13%), avec en 2008 plus de 12 millions de nouveaux cas et 7,6 millions de décès, dont 67% dans les pays en développement, précise les chifres l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour M.David Kerr, professeur de pharmacologie clinique et co-fondateur d'AfrOx, une organisation luttant contre le cancer en Afrique "le cancer dans les pays en développement est un problème majeur sous-jacent trop largement ignoré" . "La honte de la maladie, le manque d'informations, la confiance accordée aux guérisseurs traditionnels sont autant d'obstacles qui dissuadent les malades de consulter un médecin avant que leur cancer n'atteigne un stade avancé et souvent incurable", a-t-il ajouté. Selon une étude réalisée par Axios, société de conseil et fondation, les pays en développement souffrent aussi bien d'une "absence d'actions de prévention et de détection précoce" que d'un accès "très limité" au diagnostic et au traitement. "Près de quatre personnes sur cinq atteintes de cancer dans les pays en développement ne sont diagnostiquées qu'à un stade avancé de la maladie", note le Dr Joseph Saba, médecin infectiologue et président d'Axios. D'après une étude de l'OMS de 2002, seulement 5% des ressources mondiales affectées au cancer sont utilisées dans les pays en développement. Le nombre des cancérologues y est particulièrement bas (un pour 60 millions de personnes en Ethiopie en 2005, deux aujourd'hui), et le coût élevé des médicaments et du diagnostic rendent les thérapies souvent inaccessibles. Faute d'action urgente, on estime que le cancer tuera cinq fois plus de personnes dans les pays en développement, à l'horizon 2020, que dans les autres pays.