Impliquer la communauté algérienne établie à l'étranger dans le développement du pays est un problème très important et complexe qui mérite d'être examiné attentivement, selon l'ambassadeur d'Algérie en France. Impliquer la communauté algérienne établie à l'étranger dans le développement du pays est un problème très important et complexe qui mérite d'être examiné attentivement, selon l'ambassadeur d'Algérie en France. M. Missoum Sbih, qui intervenait jeudi dans l'émission"événements à la une" de la chaîne III a estimé qu'il ne fallait surtout pas se contenter d'effets d'annonce à ce sujet. « J'ai dit aux responsables algériens de passage à Paris, évitons les discours sans portée pratique et faisons des promesses que nous sommes en mesure de réaliser… C'est à partir d'Alger qu'il faut définir une politique nationale fondée sur des objectifs réalistes et déterminer une stratégie permettant de réaliser ces objectifs », a t-il déclaré. Pour l'ambassadeur d'Algérie en France, il existe deux catégories à prendre en charge. Ceux qui veulent rentrer définitivement et pour lesquels il faut préparer le retour, à savoir l'insertion professionnelle et la scolarité des enfants. "Mais il ne faut pas entretenir trop d'illusions sur un retour massif de ces compétences" a-t-il averti. La deuxième catégorie concerne les personnes dont le retour est ponctuel, à la faveur de missions d'enseignements, de programmes de recherche, de consultation et de projets d'investissements, a-t-il poursuivi. Pour l'ambassadeur d'Algérie en France, il faut chercher les modalités appropriées à mettre en place entre les ministères intéressés et les missions diplomatiques concernées. "C'est dans cette direction que nous travaillons à la faveur des rencontres que nous organisons depuis 3 ans" a expliqué M. Sbih. La communauté algérienne établie en France a connu, selon l'ambassadeur d'Algérie en France, une évolution qualitative nettement perceptible ces dernières années. Une évolution qu'il faut prendre en considération selon lui. Sa composante comporte aujourd'hui une bonne partie d'intellectuels, chercheurs, cadres et scientifiques. Une communauté qui a exprimé un intérêt et une disponibilité à contribuer au développement du pays. Les éléments qui composent cette communauté sont prêts, selon M.Missoum Sbih à s'engager dans le domaine de l'investissement et le partenariat. "Ces derniers souhaitent la mise en place d'un cadre spécifique qui leur permettrait de mieux s'impliquer, notamment dans le domaine du consulting et des études, mais également dans les domaines de la formation et la recherche". A la question de savoir pourquoi le mouvement associatif algérien en France a du mal à s'organiser, l'ambassadeur d'Algérie en France a reconnu sur les ondes de la chaîne III les divergences partisanes mais pour lui, les raisons sont plus historiques et profondes. M. Sbih a fait part de sa proposition faite aux Algériens résidants en France de s'organiser de manière régionale tout d'abord et sur le plan socioprofessionnel. Sur la question de la frilosité des investissements français en Algérie, M. Sbih estime que le président français a donné des assurances lors de sa visite en Algérie, mais il faut passer à l'action. " Nous travaillons tous les deux à l'élaboration d'un projet qui doit permettre aux autorités françaises de faciliter les investissements français en Algérie. D'ici la prochaine visite de chef d'Etat algérien en France cela va se concrétiser" a expliqué le diplomate algérien qui a tenu à mettre en évidence la dimension humaine dans les relations algéro-françaises, un concept que défend l'ambassadeur d'Algérie en France. "C'est un élément d'équilibre dans nos rapports, aussi important que la dimension économique, politique, diplomatique et énergétique. La dimension humaine doit se refléter dans les relations d'exception que nous voulons avoir". Enfin, interrogé sur les préparatifs pour le prochain scrutin présidentiel, l'invité de la chaîne III a affirmé que l'appareil diplomatique et consulaire a acquis une expérience dans l'organisation matérielle des élections. Mais vu l'importance du prochain scrutin, l'ambassadeur d'Algérie en France a pris les devants. Il a rencontré durant cette semaine les consuls généraux et les consuls. Suivra une tournée qui a débuté mercredi dernier et se poursuivra jusqu'au 11 mars prochain dans les 18 circonscriptions consulaires. Il s'agit, selon M. Missoum Sbih d'une tournée de coordination, d'information et de sensibilisation. M. Sbih a indiqué qu «'il s'agit pour la communauté algérienne établie en France d'une réaffirmation citoyenne d'un lien permanent avec le pays et d'un signal significatif en direction de l'opinion nationale et internationale". R. N. M. Missoum Sbih, qui intervenait jeudi dans l'émission"événements à la une" de la chaîne III a estimé qu'il ne fallait surtout pas se contenter d'effets d'annonce à ce sujet. « J'ai dit aux responsables algériens de passage à Paris, évitons les discours sans portée pratique et faisons des promesses que nous sommes en mesure de réaliser… C'est à partir d'Alger qu'il faut définir une politique nationale fondée sur des objectifs réalistes et déterminer une stratégie permettant de réaliser ces objectifs », a t-il déclaré. Pour l'ambassadeur d'Algérie en France, il existe deux catégories à prendre en charge. Ceux qui veulent rentrer définitivement et pour lesquels il faut préparer le retour, à savoir l'insertion professionnelle et la scolarité des enfants. "Mais il ne faut pas entretenir trop d'illusions sur un retour massif de ces compétences" a-t-il averti. La deuxième catégorie concerne les personnes dont le retour est ponctuel, à la faveur de missions d'enseignements, de programmes de recherche, de consultation et de projets d'investissements, a-t-il poursuivi. Pour l'ambassadeur d'Algérie en France, il faut chercher les modalités appropriées à mettre en place entre les ministères intéressés et les missions diplomatiques concernées. "C'est dans cette direction que nous travaillons à la faveur des rencontres que nous organisons depuis 3 ans" a expliqué M. Sbih. La communauté algérienne établie en France a connu, selon l'ambassadeur d'Algérie en France, une évolution qualitative nettement perceptible ces dernières années. Une évolution qu'il faut prendre en considération selon lui. Sa composante comporte aujourd'hui une bonne partie d'intellectuels, chercheurs, cadres et scientifiques. Une communauté qui a exprimé un intérêt et une disponibilité à contribuer au développement du pays. Les éléments qui composent cette communauté sont prêts, selon M.Missoum Sbih à s'engager dans le domaine de l'investissement et le partenariat. "Ces derniers souhaitent la mise en place d'un cadre spécifique qui leur permettrait de mieux s'impliquer, notamment dans le domaine du consulting et des études, mais également dans les domaines de la formation et la recherche". A la question de savoir pourquoi le mouvement associatif algérien en France a du mal à s'organiser, l'ambassadeur d'Algérie en France a reconnu sur les ondes de la chaîne III les divergences partisanes mais pour lui, les raisons sont plus historiques et profondes. M. Sbih a fait part de sa proposition faite aux Algériens résidants en France de s'organiser de manière régionale tout d'abord et sur le plan socioprofessionnel. Sur la question de la frilosité des investissements français en Algérie, M. Sbih estime que le président français a donné des assurances lors de sa visite en Algérie, mais il faut passer à l'action. " Nous travaillons tous les deux à l'élaboration d'un projet qui doit permettre aux autorités françaises de faciliter les investissements français en Algérie. D'ici la prochaine visite de chef d'Etat algérien en France cela va se concrétiser" a expliqué le diplomate algérien qui a tenu à mettre en évidence la dimension humaine dans les relations algéro-françaises, un concept que défend l'ambassadeur d'Algérie en France. "C'est un élément d'équilibre dans nos rapports, aussi important que la dimension économique, politique, diplomatique et énergétique. La dimension humaine doit se refléter dans les relations d'exception que nous voulons avoir". Enfin, interrogé sur les préparatifs pour le prochain scrutin présidentiel, l'invité de la chaîne III a affirmé que l'appareil diplomatique et consulaire a acquis une expérience dans l'organisation matérielle des élections. Mais vu l'importance du prochain scrutin, l'ambassadeur d'Algérie en France a pris les devants. Il a rencontré durant cette semaine les consuls généraux et les consuls. Suivra une tournée qui a débuté mercredi dernier et se poursuivra jusqu'au 11 mars prochain dans les 18 circonscriptions consulaires. Il s'agit, selon M. Missoum Sbih d'une tournée de coordination, d'information et de sensibilisation. M. Sbih a indiqué qu «'il s'agit pour la communauté algérienne établie en France d'une réaffirmation citoyenne d'un lien permanent avec le pays et d'un signal significatif en direction de l'opinion nationale et internationale". R. N.